Mais le gouvernement local a durci le ton en faisant bloquer ledit DNS. Dans la foulée, un tribunal administratif basé à Ankara s'est saisi de l'affaire, et a jugé cette décision « contraire aux principes de l'Etat de droit » mercredi. Il a ordonné sa suspension immédiate auprès de l'autorité gouvernementale des télécommunications.
Kadıköy'ün yolları DNS / While #TwitterisblockedinTurkey, take a look at the Kadıköy streets pic.twitter.com/doVEc4II26
— kaan sezyum (@kaansezyum) 21 Mars 2014
Une hausse des tweets depuis le blocage
« Si le tribunal a rendu une telle décision, alors nous l'appliquerons » a déclaré le vice-premier ministre du pays, Bülent Arinç. Twitter devrait donc rapidement faire son retour en Turquie, d'où il n'a jamais vraiment été absent : selon l'agence We are Social, interrogée par The Guardian, le nombre de tweets publiés depuis la Turquie a connu une hausse de 138% depuis la mise en place du blocage. On ne peut donc pas dire que la démarche de Recep Tayyip Erdogan ait porté ses fruits.