Test Steam Machine : Alienware loupe sa cible

Frédéric Cuvelier
Publié le 22 décembre 2015 à 16h45
Evoquées pour la première fois il y a désormais plus de deux ans, les Steam Machines voulues par Valve sont enfin disponibles. Parmi les quatre modèles aujourd'hui sur le marché, le produit Alienware se démarque par les composants qu'il embarque.

La firme à l'Alien, filiale de Dell dédiée aux joueurs, a construit sa réputation autour de produits (PC portables ou de bureau) embarquant les dernières technologies en date. Cela n'empêche pas la marque de suivre les tendances et de chercher à se diversifier, comme elle tente de le faire avec sa Steam Machine.

Un PC dont la taille ne lui permet pas de proposer la crème actuelle du composant, quitte à sacrifier les performances et à s'éloigner de sa clientèle historique. Des sacrifices au service d'un marché à conquérir : celui des personnes qui veulent jouer depuis leur canapé, dans leur salon, celui dominé depuis des années par les consoles.

Valve a de grandes ambitions en la matière : la Steam Machine d'Alienware l'aidera-t-elle dans cette conquête ? Notre test.



Un boîtier discret

La première particularité de cette Steam Machine, c'est sa compacité. Valve a voulu un boîtier qui s'intègre bien au salon et en ce sens, Alienware a parfaitement rempli la mission.

Son mini-PC est peu profond, plutôt fin, et sa couleur noire très sobre en fait un très bon candidat pour remplacer ou accompagner une console près de votre téléviseur.

Alienware ne s'est autorisé que deux coquetteries : sa traditionnelle tête d'extraterrestre, apposée sur le bouton de mise sous tension, s'illumine de bleu lorsque la machine est en fonctionnement, alors que l'un des angles du boîtier est frappé du logo de Steam, qui prend la même teinte bleutée.

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Discrète, cette Steam Machine l'est également du point de vue des nuisances sonores. Certes, en forte charge, elle se fait assez clairement entendre, mais la plupart du temps, la Steam Machine d'Alienware est suffisamment silencieuse pour trouver sa place dans le salon sans que l'on ressente le besoin de monter le son de manière exagérée ou, pire, de mettre un casque sur ses oreilles.

À défaut de casque, vous pouvez en revanche relier cette Steam Machine à votre ampli en utilisant sa sortie optique, si jamais vous n'avez pas d'ampli home cinema. Le boîtier d'Alienware est pourvu d'une sortie, mais aussi d'une entrée HDMI. Une connectique présente pour devancer les probables avancées en matière d'intégration de flux externe par Steam OS.

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Cette Steam Machine est équipée de quatre ports USB (deux ports USB 3.0 à l'arrière, deux USB 2.0 en façade) et d'un port Ethernet Gigabit. Selon les versions, vous retrouvez dans ce PC un module Wi-Fi 1x1 ou 2x2, tandis que le Bluetooth 4.0 est également supporté.

Le Steam Controller, livré avec la Steam Machine

Une connexion Bluetooth qui pourra vous servir à associer un clavier et / ou une souris sans fil, mais qui n'est, en revanche, pas utile à la liaison entre la Steam Machine et son accessoire associé, le fameux Steam Controller. Ce dernier est en effet connecté au PC d'Alienware via un protocole radio propriétaire pris en charge par un dongle USB placé sous le châssis du PC.

Nous n'allons pas débattre très longtemps de cette manette, dont nous avons déjà discuté lors de notre test du Steam Link. Sachez simplement que l'absence d'un deuxième champignon est troublante, que l'utilisation d'une zone tactile pour orienter la caméra demande un peu de pratique, et que, sans les profils concoctés par les utilisateurs (facilement accessibles sur Steam OS), on peut passer pas mal de temps à configurer cette manette pour en tirer le maximum.

De notre propre expérience, mieux vaut tabler sur les profils les plus utilisés : ceux-ci proposent généralement un réglage amélioré de la sensibilité de la zone tactile, ce qui sauve en partie l'expérience de jeu. Sans toutefois faire oublier un bon vieux champignon.

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Catalogue et composants : une certaine cohérence

La Steam Machine d'Alienware existe en différentes versions. Parmi leurs points communs, on note la présence d'un disque dur dont la capacité varie de 500 Go (pour la version de base) à 1 To, et donc l'absence, même sur le haut de gamme, d'un SSD.

Nous avons demandé à Dell de nous expliquer cette absence : le responsable interrogé nous a indiqué qu'avec un SSD de 500 Go ou 1 To, la facture aurait explosé. Soit. Mais pourquoi ne pas avoir choisi un disque hybride, composé en partie de mémoire flash, qui aurait sans doute accéléré au moins le démarrage de la machine ?

Côté mémoire vive, on peut compter sur 8 Go de RAM, sauf sur la version la moins onéreuse, qui n'en compte que 4 Go. Pour l'affichage, c'est une NVIDIA GeForce GTX 960M et ses 2 Go de GDDR5 qui officient, et ce, quelle que soit la version du mini-PC d'Alienware.

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Si Alienware ne communique pas sur le GPU, on peut compter sur les drivers NVIDIA sous Linux

Un GPU qui manque un peu de coffre, surtout lorsqu'on le compare au GTX 960 présent au sein des machines Zotac ou Materiel.net, cette dernière ayant aussi l'avantage d'être équipée d'un disque hybride de 1 To.

Enfin, pour animer sa Steam Machine, Alienware a recours, selon les versions, à un Intel Core i3 (4170T), Core i5 (4590T) ou Core i7 (4785T), ces deux derniers étant pourvus de quatre cœurs physiques, et seul le Core i7 disposant de l'HyperThreading. Des puces de quatrième génération Haswell, alors que Skylake (la 6e génération des processeurs Core du fondeur) est pourtant disponible. Un choix que l'on ne peut s'empêcher d'expliquer par un bon vieux recyclage de l'Alienware Alpha, l'équivalent de la Steam Machine sous Windows qui date déjà de plusieurs années.


La version de base, composée d'un Core i3, de 4 Go de RAM et d'un disque dur de 500 Go, est clairement à éviter pour qui recherche un tant soit peu de performances. Pour les autres modèles, c'est le processeur graphique qui nous semble un peu juste : la GTX 960M n'est pas vraiment, selon nous, une puce de gamer, capable de faire tourner la plupart des titres AAA en Full HD et avec un niveau de détails acceptables.

Et si l'on peut changer le support de stockage, la mémoire vive et même le processeur, impossible de substituer ce GPU par un autre, puisqu'il est soudé à la carte mère.

OS et catalogue en adéquation avec le hardware

Ce déficit de puissance est-il préjudiciable ? Si on est gamer, le réflexe est de répondre par la positive, car plus on en a sous le capot, mieux c'est. Il faut toutefois remettre ces composants dans le contexte de l'OS qui officie au sein de la Steam Machine.

Steam OS est un système très léger, qui ne sert pour l'heure qu'au jeu. À ce titre, le hardware présent au sein de la Steam Machine d'Alienware est on ne peut plus suffisant.

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La pertinence de ces composants se pose plutôt en jeu. De façon très pragmatique, la question qu'il convient alors de se poser concerne le catalogue de titres disponibles sur Steam OS.

On s'aperçoit en effet assez rapidement que les AAA sont, dans leur grande majorité, absents de ce catalogue. Prenons le top 10 des jeux les plus vendus sur Steam la première semaine de décembre : on trouve (dans le désordre) Grand Theft Auto V, Fallout 4, Rainbow Six Siege, Witcher 3: Wild Hunt, Just Cause 3, Rocket League, Elite Dangerous, The Elder Scrolls V: Skyrim Legendary Edition, ARK : Survival Evolved et Counter-Strike: Global Offensive.

Parmi ces dix titres, seuls les deux derniers fonctionnent sous Steam OS. Et encore, ARK souffre de nombreux bugs gênants. Finalement, seul CS : GO est à cocher dans cette liste. Et il n'est pas particulièrement gourmand en ressources, et les composants présents au sein de la Steam Machine d'Alienware sont tout à fait à même d'afficher ce jeu avec le meilleur niveau de détails, le tout en Full HD.

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Ne soyons pas malhonnêtes, si on élargit le spectre, ce jeu n'est pas le seul disponible : Dota 2, Team Fortress 2, Left 4 Dead 2, Portal et Portal 2, qui sont des titres de Valve, ou encore Bioshock : Infinite, Borderlands 2, Don't Starve, Hotline Miami 2, Civilization : Beyond Earth ou Cities : Skylines sont aussi présents sous Steam OS. Des bons, voire de très bons jeux, mais pas vraiment les derniers AAA les plus gourmands, et encore moins les prochains, même si ces derniers sont compatibles avec l'OS de Valve. Ce qui n'est pas gagné.

Un retard immense à rattraper

Aujourd'hui, et malgré l'arrivée des Steam Machines, moins de 1% des utilisateurs Steam utilisent Linux. Cela n'incite évidemment pas les développeurs de jeux à prendre le temps d'écrire leurs productions en OpenGL, et le DirectX de Microsoft (à fortiori avec une version 12 largement améliorée et portée par un OS très souvent gratuit) garde très largement la main.

Valve, qui est censé montrer l'exemple, n'a codé que deux de ses jeux en OpenGL : DotA 2 et Left 4 Dead 2. Ses autres titres (dont CS:GO) ont été codé via ToGL, son logiciel de conversion d'API graphiques visant à « traduire » les instructions destinées à DirectX vers l'OpenGL. Oui mais voilà, malgré son code ouvert et ses 18 mois d'existence, le bilan reste très mitigé pour Steam OS.

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En 2013, lorsque le client Linux de Steam est sorti, une cinquantaine de jeux seulement étaient compatibles. Aujourd'hui, Alienware communique sur le chiffre de 980 ou 1 200 jeux, on ne sait pas trop. Mais on reste bien loin des 6 500 titres environ disponibles sur Steam. Vulkan, successeur annoncé de l'OpenGL, pourra-t-il inverser cette tendance ? Attendu pour cette fin d'année, il ne s'est pas encore montré. L'évolution sera, quoi qu'il arrive, très longue.

Dès lors, on comprend peut-être mieux le choix d'Alienware du point de vue de la configuration : pourquoi équiper son mini-PC d'un hardware coûteux et générateur de chaleur quand celui choisi suffit largement à faire tourner les jeux disponibles et permet de conserver des nuisances sonores relativement modérées ? Peut-être pour ceux qui décident de passer la Steam Machine sous Windows.

Et sous Windows ?

Pour pallier les insuffisances de Steam OS, rien n'empêche, a priori, d'installer un Windows sur ces mini-PC. Pourquoi ? Pour bénéficier de la totalité du catalogue Steam, d'une part, mais aussi pour transformer sa Steam Machine en mediacenter, par exemple.

Les plus bidouilleurs (et linuxiens) d'entre vous parviendront sans nul doute à ce second résultat sous Steam OS, mais ce n'est pas la voie la plus simple pour ceux qui n'ont pas ces facultés.

Dell a d'ailleurs conscience de cette solution, puisque d'une part, le constructeur commercialise un Alienware Alpha, copie conforme de la Steam Machine sous Windows 10. D'autre part, il permet de télécharger sur son site l'interface de cet Alpha, une surcouche logicielle à Windows nommée HiveMind, que vous pouvez installer sur la Steam Machine.

Windows sauve-t-il cette Steam Machine ? Pour le savoir, nous avons mené quelques tests sur ce système, avec des titres récents, à savoir Fallout 4, Assassin's Creed : Syndicate, Battlefront et Batman Arkham Knight. Nous ajoutons à cette liste Dirt : Showdown, qui nous permettra de vérifier si les performances sous Windows et sous Steam OS sont équivalentes.

Toutes les mesures sont issues d'une moyenne de trois benchmarks au moins, et ont été réalisées en Full HD. Notre machine de test est celle équipée du Core i7 et de 8 Go de RAM, qui épaulent la GTX 960M.

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À la lecture de ces résultats, plusieurs informations :
  • nous ne constatons pas de différences entre Steam OS et Windows, du moins sur Dirt : Showdown. Évidemment, cela dépend grandement du jeu (et surtout du moteur), et certains de nos confrères ont obtenu des résultats bien différents qui tendent à montrer que Steam OS est bien moins performant que Windows ;
  • parmi ces titres récents, Battlefront est le seul jeu duquel on arrive à tirer plus de 40 fps avec un niveau de détails élevé ;
  • la Steam Machine permet de jouer à Fallout 4 en Full HD avec un niveau de détails élevé à 30 fps, mais en abaissant légèrement les prétentions graphiques, on peut monter autour des 40 fps ;
  • Assassin's Creed : Syndicate et surtout Batman : Arkham Knight semblent un peu trop gourmands pour le mini-PC d'Alienware.

Le constat est donc plus encourageant sous Windows que sous Steam OS : non seulement on accède à tout le catalogue Steam (et aux possibilités offertes par Windows), mais en plus certains jeux les plus récents sont jouables avec la configuration du produit d'Alienware.

Le streaming depuis un PC, l'autre solution ?

Valve a prévu une fonctionnalité dans Steam afin de pallier à la fois la faiblesse du catalogue sous Steam OS, et le manque de puissance d'une Steam Machine. Il s'agit du streaming de jeu depuis un PC vers la Steam Machine. Une alternative à l'installation de Windows.

Sur le principe, l'idée est bonne et fonctionne d'ailleurs parfaitement bien sur la Shield Android TV de NVIDIA. Sur la Steam Machine d'Alienware, le constat est nettement plus mitigé.

En effet, malgré la bête de course qui nous servait de serveur, nous n'avons pas pu profiter de tous nos titres dans les meilleures conditions. Parfois, cela fonctionnait sans difficulté, mais souvent, le jeu souffrait de nombreuses saccades alors qu'un titre
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comme Batman Arkham Knight ne se lançait tout simplement pas correctement. Quoi qu'il arrive, mieux vaut avoir des conditions idéales au niveau de votre réseau, sans quoi ce streaming ne vous apportera pas entière satisfaction.

Si Valve parvient à régler ces problèmes et offrir une expérience plus convaincante, les joueurs pourront tout à fait jouer à tous leurs jeux depuis leur Steam Machine, même sous Steam OS. À condition toutefois de disposer, en plus de la Steam Machine, d'un vrai PC gamer... Et finalement, le Steam Link, à 55 euros, n'est-il pas une meilleure solution ?

Conclusion

Que penser de cette Steam Machine signée Alienware ? À dire vrai, nous sommes plutôt sur la réserve. Ce mini-PC est bien construit, discret à tous points de vue, mais souffre de trop de défauts pour que nous puissions vous le recommander.

Le Steam Controller, tout d'abord, est assez désarmant. Les moins patients d'entre vous risquent d'envoyer balader cette manette pour repasser sur un modèle plus traditionnel.

Steam OS, le système d'exploitation de cette machine, n'est pour le moment fait que pour le jeu (malgré ses deux ans d'existence) et n'offre qu'une petite partie du catalogue Steam. Les développeurs cesseront-ils de ne jurer que par DirectX pour coder leurs jeux ?

Certains y croient, notamment du fait de la multiplication d'appareils ne fonctionnant pas autour de l'API de Microsoft (on pense aux devices mobiles notamment). Mais pour le moment, l'offre est assez faible. Et comme Valve a toujours clamé haut et fort qu'il n'y aurait jamais d'exclusivité réservée à son système, il n'y aura pas de levier fort pour Steam OS.

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On serait alors tenté de passer sous Windows, pour profiter des derniers AAA. C'est une solution en effet, mais qui n'est pas non plus la panacée, puisque la GTX 960M choisie par Alienware (et soudée à la carte mère) se montre parfois trop juste. Zotac ou Materiel.net ont, eux, opté pour une GTX 960 « desktop » sans doute plus bruyante, mais aussi plus puissante et que l'on peut surtout changer pour un autre modèle.

Quant à la possibilité de streamer un jeu, non seulement cela ne fonctionne pas correctement à tous les coups, mais cela impose d'avoir une autre machine dédiée au jeu.

Finalement, cette Steam Machine serait un mini-PC parfait pour un joueur pas trop exigeant et qui n'est pas obnubilé par les derniers AAA. Le problème, c'est que Steam et Alienware sont deux marques qui parlent aux enthousiastes. Et à notre avis, si la Steam Machine doit s'imposer un jour, cela passera inévitablement par eux.

Alienware a peut-être voulu griller les étapes en proposant un produit attractif, proche sous certains aspects d'une console, mais en sacrifiant trop la performance et, de fait, en loupant sa cible qui doit être, selon nous, le joueur enthousiaste, au moins dans un premier temps.

Et si vous n'êtes pas de ce point de vue, le prix de ces Steam Machine devrait quoi qu'il arrive nous mettre d'accord : la version Core i5 à 8 Go de mémoire et HDD 1 To est vendue 780 euros. C'est trop pour une machine déjà mise à mal par certains titres et trop peu évolutive en termes de performances. Et on reste loin, trop loin des prix des consoles que ce PC veut concurrencer...

Si toutefois vous êtes intéressés par cette Steam Machine, vous pouvez vous la procurer via le site d'Alienware.

Alienware Steam Machine

5

Les plus

  • Interface Big Picture
  • Discrète à tous points de vue
  • Manette configurable...

Les moins

  • ... si on a beaucoup de temps
  • Catalogue limité sous Steam OS
  • Performances limitées
  • Prix trop élevé

Performances6

Ergonomie5

Positionnement prix4



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Frédéric Cuvelier
Par Frédéric Cuvelier

Mes domaines de prédilection ? Les ordinateurs portables et les SSD ! Mais de temps à autre, je m'autorise quelques infidélités pour des boîtiers, des alimentations ou des solutions de refroidissement, tests dont je suis particulièrement friand. Je déteste l'expression "Le mieux est l'ennemi du bien" (notamment lorsqu'il s'agit de rendre mon PC silencieux), les livreurs qui arrivent sans bordereau et les coups de pieds de Polo sous le bureau. J'aime réussir mes photos-produit, améliorer les protocoles de test et cocher la case "Public" de notre interface d'édition. Féru de football, je m'essaie également à la photographie à mes heures perdues et ne recule jamais devant une petite partie de poker. Le tout saupoudré de beaucoup, beaucoup de musique.

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