Deux mois après la version 3.8 marquant l'abandon de la microarchitecture i386, la nouvelle version poursuit le travail de modernisation entamé avec la branche 3.x.
Linux 3.9 s'ouvre ainsi à l'utilisation de SSD en tant que mémoire cache d'un disque dur, à la manière du Smart Response d'Intel (communément appelé SRT), ou plutôt du Fusion Drive d'Apple, puisque les données sont écrites en premier lieu sur le support de stockage le plus rapide avant d'être déplacées sur le plus lent. Ce type de procédé permet d'améliorer sensiblement les performances d'un ordinateur à moindre coût. Il est très répandu dans les Ultrabooks.
En parlant de nouvelles catégories d'ordinateurs, Linux 3.9 inclut désormais les pilotes nécessaires au fonctionnement optimal des derniers Chromebooks. La nouvelle version poursuit par ailleurs le travail entamé avec le kernel 3.7 en terme d'harmonisation de prise en charge des puces ARM. Un noyau donné peut désormais fonctionner avec une multitude de puces.
Notons enfin des améliorations dans la prise en charge des GPU d'Intel, y compris de ceux des futurs processeurs Haswell, ainsi que de nouveaux pilotes libres pour les GPU d'AMD et de Nvidia, qui comblent en partie leur retard sur les pilotes propriétaires.
Pour les plus téméraires, les sources du noyau Linux 3.9 sont disponible sur le site Internet kernel.org. Mais des binaires prêts à l'emploi seront prochainement proposés via les distributions.