Les deux machines rescapées de cette domination de Linux dans l'élite mondiale informatique ont choisi Unix.
Unix balayé en 20 ans
Alors que sur le marché des ordinateurs personnels et de bureau, Windows se taille encore, et de loin, la part du lion, loin devant Apple, dans l'univers discret des supercalculateurs, c'est Linux le patron. Sa domination est écrasante : 498 des 500 superordinateurs les plus puissants de la planète ont choisi Linux pour fonctionner. Seul IBM a choisi un autre OS, en l'occurrence Unix, pour deux machines que la société possède et qui figurent dans ce Top 500.Windows et Apple n'apparaissent même pas dans ce classement. La raison en est simple : leurs OS propriétaires ne sont d'une part pas adaptés pour des machines toutes uniques en leur genre, et ils obligeraient d'autre part les exploitants de ces machines hors normes à payer une ou plusieurs licences. Gratuit, Linux permet ainsi de s'éviter une dépense inutile.
Linux champion des systèmes non standard
Radins, les ingénieurs opérant les supercalculateurs ? L'économie est certes appréciable pour le porte-monnaie des institutions qui possèdent ces machines coûtant souvent plusieurs millions de dollars. Mais c'est surtout la souplesse de Linux qui fait sa force. Gratuit et facile à personnaliser, le noyau qui fête cette année ses 25 ans s'adapte aisément à des architectures aussi atypiques que les supercalculateurs.Les connaisseurs se demanderont : Linux, oui, mais quel OS exactement ? La grande majorité des supercalculateurs du Top 500, plus de 80 %, utilisent des offres constructeurs (Cray, Bull), ou celles issues du monde Linux comme SUSE ou Red Hat. Les OS communautaires rencontrent eux aussi le succès, comme CentOS qui équipe 9 machines du classement.
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