Il n'est jamais vraiment mort, mais le retour de l'emblématique Technics SL-1200 en témoigne, c'est l'année du renouveau du vinyle. Des marques comme Sony proposent des platines permettant de numériser des disques, dans une démarche de dématérialisation. Mais la tendance s'inverse et tend vers la « rematérialisation ».
Dans ce contexte, l'entreprise allemande du nom explicite de Vinyl Recorder est la dernière à proposer un enregistreur domestique. Le T560, repéré par le site internet We Demain, permet de graver ses propres disques à microsillon.
Comme le souligne notre confrère, la machine ressemble à une imprimante 3D, si ce n'est qu'elle fonctionne par soustraction, en gravant, au sens propre pour une fois, des disques vierges. La machine utilise pour ce faire un diamant chauffé qui, si ce n'est qu'il est plus affuté, effectue simplement le mouvement que devra faire la cellule en lecture. Le disque est d'ailleurs entrainé à vitesse normale par une platine standard qui peut jouer la musique aussitôt.
La machine est livrée avec un encodeur RIAA et peut enregistrer du son à partir de n'importe quelle source, que ce soit un fichier numérique joué par un ordinateur ou de la musique captée en direct par un microphone.
Comptez environ 3 500 euros pour la machine et les accessoires indispensables, dont un puissant amplificateur, servant probablement à actionner le diamant, et un aspirateur à refroidissement, pour aspirer le surplus. 10 disques enregistrables au format 12 pouces coutent quant à eux 35 euros. Des tarifs élevés mais acceptables dans le contexte de la Hi-Fi, et nettement inférieurs à ceux des solutions précédentes. Un graveur Vestax d'occasion se négocie plus de 7 000 euros.
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