Les premiers soucis ont été repérés en janvier 2017 et, loin de se résoudre, ils seraient en train d'empirer : les horloges atomiques de Galileo ont des problèmes.
Des pannes en série sur les horloges atomiques
L'un des gros avantages de Galileo par rapport à son homologue GPS est l'utilisation d'horloges atomiques, extrêmement précises, pour donner la position. Mais en janvier 2017 Jan Woerner, directeur de l'ESA, annonçait que des problèmes avaient été repérés sur ces horloges. Une dizaine d'entre elles, certaines à l'hydrogène et d'autres au rubidium, étaient en panne.Selon les informations du journal La Tribune du 3 juillet 2017, la situation aurait empiré. D'une dizaine, le nombre d'horloges atomiques en panne dans le système Galileo serait monté à une vingtaine. Dix de celles-ci seraient même complètement hors service, sans qu'aucun expert ne sache réellement quelle en est la raison.
Un problème qui se propage : le système Galileo va-t-il fonctionner ?
Au total, à ce jour, le système Galileo contient 72 horloges en orbite et la constellation n'est pas terminée. Il reste des satellites à mettre en orbite, eux aussi avec leur lot d'horloges atomiques : il y en a très exactement 4 dans chaque satellite de la constellation Galileo. Mais le problème n'a pas été identifié, ce qui pourrait causer une panne d'autres horloges parmi celles en orbite et celles qui seront envoyées dans l'espace à l'avenir.Pour l'instant, l'ESA se veut rassurante : le problème serait sous contrôle. Le lancement de 4 nouveaux satellites en 2017 a été validé par l'Agence Spatiale Européenne et la production a été confiée à l'allemand OHB-System. Les horloges, elles, sont fabriquées par le français Orolia. Reste à savoir d'où vient l'erreur : d'un problème de conception chez Orolia, de l'intégration aux satellites de OHB-System ou de leur envoi en orbite ?