Aux côtés de l'Imperial College de Londres, la start-up Arborea va installer les toutes premières feuilles bio-solaires au cœur du campus White City. Objectif : proposer une alternative verte pour purifier l'air de la capitale britannique.
C'est désormais un fait avéré : dans la majorité des grandes villes du monde, la concentration de véhicules et d'industries en tout genre dégradent la qualité de l'air respiré par leurs habitants. À Paris, à titre d'exemple, la Mairie n'hésite pas à prendre des mesures radicales lorsque le taux de particules fines atteint un seuil critique : le trafic routier est alors divisé par deux.
Feuille bio-solaire : des avantages multiples
De l'autre côté de la Manche, l'heure semble aux expérimentations. La jeune pousse Arborea s'est en effet entourée d'une équipe de l'Imperial College de Londres pour développer des feuilles bio-solaires. Leur rôle ? Absorber le dioxyde de carbone et rejeter de l'oxygène dans l'atmosphère pour purifier l'air de la ville. Soit exactement le même travail effectué par les arbres et leurs feuilles.Mais comme le souligne The Guardian, cette nouvelle technologie apporte bien d'autres avantages : ces feuilles seraient en effet capables d'effectuer le travail de 100 arbres en utilisant la surface... d'un seul et unique arbre. En plus de produire des protéines végétales dans le même temps, notamment grâce à la culture de micro-algues et phytoplanctons, installée sur les supports.
Lancement des premiers tests
Ces derniers pourraient ensuite s'inviter un peu partout au cœur de la capitale britannique : des entrepôts aux cinémas en passant par les bâtiments publics, que ce soit sur les toits, au sol ou sur les façades. Le groupe de travail effectuera des premiers essais au sein du campus White City, situé à proximité de l'Imperial College.« La pollution de l'air est l'un des enjeux les plus urgents. Grâce à notre projet déployé sur White City, nous proposons des solutions durables qui ont le potentiel d'améliorer les résultats environnementaux dans l'ouest de Londres, au Royaume-Uni et partout dans le monde », a de son côté déclaré le professeur Neil Alford. À eux, désormais, de mesurer les effets positifs de leurs travaux sur le long terme.