Entre les fuites d'information, l'arrestation de Julian Assange, les attaques Ddos contre Paypal ou encore la course aux sites miroirs, difficile d'échapper à l'affaire Wikileaks ces dernières semaines. Une saga qui inspire du monde, à l'instar du studio taïwanais NMA qui retrace l'histoire depuis deux semaines à travers ses désormais célèbres bulletins d'information très « Sims » - à voir dans notre dernière revue de Web.
D'autres « hommages » décalés à l'affaire Wikileaks font actuellement leur apparition sur la toile, sous la forme de jeux en flash. On en relèvera deux : Oncle Sam Vs Wikileaks, dans lequel l'avatar de l'Amérique se transforme en super guerrier colérique ayant pour objectif de détruire les serveurs du site à coups de poings tout en évitant de se faire attaquer par des documents compromettants, et Wikileaks : the game, dans lequel le joueur incarne Julian Assange, chargé de récupérer des données sur l'ordinateur de Barrack Obama sans se faire remarquer.
Assez basiques, ces jeux contiennent néanmoins tous les deux une dimension satyrique assez évidente : dans le premier jeu, l'Oncle Sam combat avant tout Wikileaks parce que ce dernier se moque ouvertement de lui. En cas de game over, le personnage pleure toutes les larmes de son corps face à tant d'humiliation. Dans Wikileaks : the game, Assange est envoyé en prison pour « déliquance sexuelle à la Maison Blanche » s'il se fait repérer par Obama : autant de façon de se moquer gentiment de l'ampleur que prend à l'heure actuelle cette affaire tout en proposant un défi au joueur, car les défis de ces deux jeux sont assez difficiles à relever.
Et puis, de façon plus terre-à-terre, voici de quoi commencer la semaine en procrastinant un peu au nom d'un bouillonnant sujet d'actualité...