Nintendo of America a annoncé hier que certains de ses serveurs ont été la cible d'une intrusion non-autorisée durant le week-end. Aucune donnée sensible n'aurait néanmoins été dérobée par les hackers, mais ce nouveau piratage souligne le manque de sécurité des serveurs des grandes firmes de jeux vidéo.
Alors que le sort d'acharne toujours sur Sony, c'est au tour de Nintendo de confirmer avoir été la cible de hackers, qui se sont introduits dans ses serveurs américains sans néanmoins causer de dommage. « Le serveur ne contient pas d'informations consommateurs. La protection des informations de nos clients est notre absolue priorité » a affirmé l'entreprise dans un communiqué.
A l'origine de l'attaque semble se trouver le groupe Lulzsec, déjà à l'origine du dernier piratage en règle chez Sony. Le groupe a revendiqué l'intrusion sur Twitter, mais a expliqué n'avoir pris qu'un seul fichier pour prouver leur acte. « Nous n'avons pas voulu faire de mal. Nintendo avait déjà corrigé la faille, de toute façon » a commenté le groupe, bien moins virulent avec la firme de Mario qu'avec celle de Sackboy et Kratos. En vérité, Lulzsec visait vendredi un autre gros poisson, à savoir le site du FBI, piraté en réponse au document du Pentagone qui classe les cyber-attaques en tant qu'actes de guerre.
Une intrusion qui survient peu de temps avant l'ouverture de l'E3, rendez-vous annuel de choix pour le monde du jeux vidéo, durant lequel Nintendo devrait dévoiler une nouvelle console de jeux.