La nouvelle clause introduite par Sony lors d'une mise à jour des modalités de service du PSN aux Etats-Unis, survenue en septembre dernier, n'a pas été acceptée silencieusement par tous les utilisateurs. Un homme résidant en Californie du Nord a en effet déposé plainte contre la firme, prétextant que ce changement n'était pas juste pour les utilisateurs ayant acheté une console avant la mise en place de cette clause.
L'utilisateur en question cherche par ailleurs a transformer sa plainte en action collective - class action - « au nom de tous les clients qui ont acheté une Playstation 3 et signé pour accéder au PSN avant les changements des conditions du serveur de septembre ». La plainte soutien que la décision de Sony est unilatérale et que les utilisateurs ne peuvent faire autrement que de s'y soumettre, sous peine d'être privé de l'accès à leur compte Playstation Network et à l'éventuel contenu acheté sur ce dernier. A la mise en place de la clause, il était cependant possible de s'en désengager sous 30 jours, mais uniquement via courrier postal : une possibilité que Sony se serait bien caché de mettre en avant, selon la plainte.
Outre le fait que la situation soit cocasse - Sony se retrouve poursuivit pour sa clause de non-poursuite - elle met néanmoins en avant une tendance de plus en plus forte chez les services en ligne : Geek.com rappelle à juste titre que la firme japonaise, qui avait mis en place cette clause suite au piratage conséquent du PSN, n'est plus la seule à avoir mis une telle condition en pratique. Microsoft a en effet fait de même sur le Xbox Live, de même qu'Electronic Arts avec sa plateforme Origin.
Si la plainte contre Sony tournait à l'action collective, l'entreprise pourrait potentiellement devoir supprimer cette clause controversée, ce qui pourrait également remettre en cause les pratiques de ses concurrents.