C'est l'Information Commissioner's Office (ICO), l'autorité indépendante du Royaume-Uni en charge de la protection des données, qui a annoncé la nouvelle sur Twitter. Condamné à 250...000 livres d'amende - environ 290 000 euros - en janvier dernier en guise de sanction pour la fuite de données ayant touché des millions d'utilisateurs du PSN en avril 2011, Sony avait initialement lancé une procédure d'appel pour contester l'amende. Finalement, l'entreprise a décidé d'arrêter les frais, et vient d'accepter de passer à la caisse.
« orsque vous êtes responsable d'autant d'informations, notamment des cartes de paiement ou des données de connexion, conserver en sécurité les données personnelles doit être votre priorité. Ce qui n'est, dans ce cas, pas arrivé. Dans la mesure où la base de données a été la cible, nous avons noté que les mesures de sécurité mises en place n'étaient tout simplement pas assez efficaces » avait déclaré David Smith, responsable de l'ICO, en janvier dernier.
Sony avait donc tout simplement été sanctionné pour ce que l'ICO a qualifié d'un manque de rigueur dans la protection des données personnelles. Depuis l'attaque mondiale survenue en avril 2011, et qui avait entraîné la fermeture de plusieurs services en ligne de Sony durant plusieurs semaines, on aurait pu croire que la firme avait définitivement mis derrière elle le pire épisode de ses activités en ligne, mais ce n'était pas le cas jusqu'à il y a quelques jours.
Néanmoins, Sony a tout de même précisé que « cette décision vise à protéger la confidentialité de la sécurité du réseau de communication dans le cadre de la procédure ». Un porte-parole de l'entreprise a ajouté que cette dernière « continue à être en désaccord avec cette décision sur le fond ». Passer à la caisse est donc une solution pour Sony de garder sa stratégie de sécurisation secrète.