John Carmack accusé d'avoir volé des technologies d'ID Software pour l'Oculus Rift

Audrey Oeillet
Publié le 02 mai 2014 à 12h43
Co-fondateur d'ID Software, John Carmack a quitté le studio en 2013 pour rejoindre Oculus VR. Il est désormais accusé par son ancienne entreprise d'avoir emporté avec lui des travaux technologiques qui ne lui appartenaient pas.

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Connu pour être à l'origine de la franchise Doom aux côtés de John Romero, John Carmack a créé la surprise en 2013, en quittant le studio ID Software pour rejoindre Oculus VR. Depuis, cette start-up à l'origine du casque Oculus Rift a été rachetée par Facebook, bénéficiant d'un nouveau coup de projecteur.

Mais actuellement John Carmack et Oculus VR sont au cœur d'une débâcle judiciaire. ZeniMax Media, la maison-mère d'ID Software, accuse en effet son ancien employé d'être parti avec « une technologie développée depuis plusieurs années et propriété de ZeniMax, que le fondateur d'Oculus VR M. Luckey a utilisé pour transformer sa start-up de garage en une entreprise à succès. »

Impliqué depuis longtemps que le développement de la réalité virtuelle, John Carmack aurait donc enfreint la propriété intellectuelle de certaines technologies développées à l'époque chez ID Software. Sur Twitter, le développeur se défend, expliquant qu'aucun travail réalisé par lui n'a été breveté par Zenimax. « Zenimax est propriétaire du code que j'ai écrit, mais ils ne possèdent pas la réalité virtuelle » ajoute-t-il.




Le site ReCode explique qu'en 2012 et 2013, ZeniMax et Oculus VR ont été partenaires dans le développement de la réalité virtuelle. Un constat confirmé par ZeniMax, qui explique « avoir fourni la technologie nécessaire et d'autres assistances de valeur à Palmer Luckey et aux employés d'Oculus VR en 2012 et 2013, pour faire de l'Oculus Rift un produit viable, supérieur aux autres dans le domaine de la réalité virtuelle. »

En somme, John Carmack, qui travaillait déjà sur l'Oculus Rift lorsqu'il était encore chez ID Software, serait parti de l'entreprise en emportant des travaux de l'époque. ZeniMax cherche désormais à établir un accord de licence avec Oculus VR : si l'entreprise n'accepte pas ce règlement à l'amiable, une bataille juridique pourrait avoir lieu.

De son côté, Oculus VR rejette les accusations et déplore la situation, estimant que son rachat par Facebook attire les convoitises : « C'est malheureux, mais quand arrive ce genre de transaction, des gens déboulent de nulle part avec des revendications ridicules et absurdes. Nous avons l'intention de défendre vigoureusement Oculus et ses investisseurs dans cette affaire » a déclaré un porte-parole de l'entreprise.
Audrey Oeillet
Par Audrey Oeillet

Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques, sans oublier les gadgets et autres actualités insolites liées à l'univers du hi-tech. Et comme il n'y a pas que les z'Internets dans la vie, j'aime aussi les jeux vidéo, les comics, la littérature SF, les séries télé et les chats. Et les poneys, évidemment.

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