Et la conséquence logique pourrait être leur interdiction à terme. Une mauvaise nouvelle pour l'industrie du gaming, qui intègre de plus en plus les loot boxes dans l'expérience de jeu.
Mise à jour: Il semblerait que la Commission belge des Jeux de Hasard n'ait pas encore rendu son avis, mais une simple note explicative. Cette erreur serait dû, selon la RTBF, a une erreur de traduction du néerlandais à l'anglais ou au français. Veuillez nous excuser - nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des évolutions de cette affaire ! |
Le « pay-to-win » problématique
Toujours à l'affût de sources de revenus innovantes, les éditeurs de jeux vidéo avaient trouvé dans les loot boxes la nouvelle vache à lait. Ces caisses de butin aléatoire se présentent le plus souvent sous forme de coffres virtuels de récompense intégrés dans un jeu et que l'on peut ouvrir après achat par micro-transaction.Personne ne trouvait à redire quand il s'agissait de s'offrir des éléments connus à l'avance, comme des skins ou des éléments de personnalisation de son avatar. Mais les loot boxes ne vous permettent pas d'en connaître le contenu à l'avance. L'arrivée de cette logique dite « pay-to-win » dans certains blockbusters récents comme Star Wars : Battlefront II ou Overwatch a attiré l'attention du législateur belge, intrigué de leur fonctionnement.
Interdiction, ou auto-régulation ?
La Commission belge des Jeux de Hasard vient de rendre publiques ses conclusions. Selon elle, « l'association de l'argent et de l'addiction fait un jeu d'argent. ». Une conclusion qui va dans le sens des inquiétudes exprimées en France par le sénateur Jérôme Durain, auteur d'une lettre ouverte adressée à l'Arjel, l'Autorité de régulation des jeux en ligne, et au secrétaire d'Etat au Numérique Mounir Mahjoubi.Les loot boxes vont-elles être interdites ? C'est en tout cas ce que souhaite le gouvernement belge. Mais le processus, s'il aboutit, prendra du temps, car il devra être porté devant la Commission Européenne. Un bannissement des loot boxes dans l'UE fait planer la menace d'amendes colossales sur les éditeurs de jeux vidéo. Une autre piste est possible. C'est d'ailleurs celle que préconise Jérôme Durain, celle d'une autorégulation rapide du secteur, ce qui selon lui « constituerait une nouvelle rassurante à l'heure où certains acteurs prédisent une ouverture prochaine des paris sur les rencontres esportives ».
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