Au Royaume-Uni, le marché du jeu vidéo surpasse ceux de la musique et la vidéo réunis

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 05 janvier 2019 à 21h00
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L'industrie du jeu vidéo a vu sa valeur doubler depuis 2017, représentant à elle seule la moitié du marché britannique du divertissement.

Au moment de traverser la Manche, le jeu vidéo est roi. Très récemment, la Entertainment Retailers Association (ERA), une organisation qui représente les détaillants du divertissement britannique, a publié un rapport qui fait état de l'excellente santé du jeu vidéo. Chez nos voisins britanniques, le secteur vaut, à lui seul, autant que ceux de la musique et de la vidéo réunis. En 2018, l'industrie pesait 3,86 milliards de livres (4,28 milliards d'euros), soit plus du double de la valeur mesurée en 2007, précise l'organisation.

FIFA, Red Dead Redemption et Call of Duty, principaux catalyseurs

Les jeux vidéo ont été particulièrement lucratifs au Royaume-Uni l'année dernière. Trois titres ont grandement contribué à la belle année du jeu vidéo outre-Manche : FIFA 19, la licence étant décidément indémodable ; Red Dead Redemption 2, qui a mis une claque à tout le monde ; et Call of Duty : Black Ops 4, là aussi une valeur sûre.

« L'industrie du jeu vidéo a été extrêmement efficace pour exploiter le potentiel de la technologie numérique afin de proposer de nouvelles formes de divertissement attrayantes. Bien qu'il s'agisse du plus jeune des trois secteurs, il est de loin le plus grand », rapporte Kim Bayley, président de l'ERA, à la BBC.

Une évolution de la distribution favorable à l'épanouissement du marché

Il faut dire que FIFA 19, Red Dead Redemption 2 et Call of Duty : Black Ops 4 ont chacun été vendus à plus d'un million d'exemplaires physiques en 2018 dans le pays. Et ce succès fou du jeu vidéo ne tient même pas compte de l'envolée des jeux mobiles comme le mastodonte Fortnite, qui a déjà captivé l'attention de plus de 200 millions de personnes dans le monde.

Ces dernières années, le marché du jeu vidéo a considérablement évolué. D'une part, les grands studios comptent autant sur la distribution numérique que la distribution physique. Aujourd'hui, les éditeurs peuvent développer des succès planétaires accessibles gratuitement aux joueurs, tout en leur proposant une base freemium pour se démarquer des autres, « ce qui élargit l'adoption des jeux mais supprime également le plafond de dépenses pour les joueurs réellement engagés dans ces expériences », précise Piers Harding-Rolls, responsable de la recherche sur les jeux chez IHS Markit.

En France aussi, le jeu vidéo se porte particulièrement bien. Et c'est tant mieux, non ?

Alexandre Boero
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bitnique_1_1

Le principal facteur est quand même le fait qu’une partie de la population est exclu de la société : Puisqu’il n’y a plus de disquaire ou de vendeur de vidéo comment font les personnes d’un âge notable, les technologiquement non compatible ou ceux qui ne vivent pas en ville ?

Le mec qui vit dans la campagne du Gers sans internet ne pourra pas acheter le dernier booba.
(Il ne pourra pas non plus s’inscrire a pole emplois, payer ses impôts ou avoir accès a la cpam bref notre bonne société assassine des gens et s’étonne des manifestations)

newseven

C’est drôle ici au Québec c’est le contraire les pauvres vivent dans les grandes villes (Montréal et Québec ) et la majorité de la classe moyeu qui compte le 3/4 de la population du Québec vive en banlieue !
C’est pas pour rien que les taxe augmente par année de 4% en banlieue et de 1.7% dans la ville de Montréal.
Du fait aussi qu’en banlieue il y a plus en plus de jeune couple parce-que les propriété sont pas achetable dans les grands villes donc tout monde s’éloigne des centres et forme des nouvelles région qui consomme plus de gadget électronique et bien sur de jeux vidéo.

Momozemion

Grotesque.
Il n’y a jamais eu de disquaire dans la campagne du Gers, pas même pour le dernier Yvette Horner.

Par contre des jeux videos dont le budget de production dépasse la plupart des autres créations, ça c’est très récent et c’est le seul phénomène qui explique quasiment tout. Ca et le fait qu’en particulier dans le cinéma il ne sort que des bouses. Marvel ou les Tuches, un scénario, aujourd’hui, ça doit tenir sur le quart d’une feuille de PQ.

Quand au cinéma il y aura autre chose que de la merde, j’irai plus au cinéma et je jouerai moins.

carinae

alors je ne connais pas le Quebec … mais le fait qu’un certaine population vive dans les centre villes ne serais-ce pas plutôt une question de mode de vie plutôt qu’une question de revenu ?
Le bobo que ça ne dérange pas de prendre sa voiture pour aller chercher du pain ben il va avoir son petit pavillon en banlieue. Celui que ça dérange … aura tendance a privilégier la ville.

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