Plus que jamais soucieux de décliner ses licences à succès sous des formes multiples et variées, le géant français du jeu vidéo s'associe à l'éditeur grenoblois pour de futures publications de bandes-dessinées.
Transversalité
La vision cross-média d'Ubisoft n'est pas une nouveauté, loin s'en faut. Entre adaptations en long-métrages de cinéma, parcs d'attractions, romans ou encore bandes-dessinées, l'éditeur français fondé par la fratrie Guillemot déploie cette stratégie sur tous les fronts depuis plusieurs années maintenant.Et comme on est jamais mieux servi que par soi-même, Ubisoft avait jusqu'ici privilégié la création de filiales dédiées, comme Ubisoft Motion Pictures, pour la télévision et le cinéma, ou encore Les Deux Royaumes, sa maison d'édition de bandes-dessinées.
Deux géants français main dans main
Or, voilà que l'éditeur semble avoir décidé de changer en partie ses plans en annonçant, à l'occasion du Festival International de la Bande-Dessinée d'Angoulême, un partenariat avec le géant de l'édition Glénat. Un rapprochement qui devrait permettre à Ubisoft de toucher un public plus large encore, comme l'affirme Etienne Bouvier, directeur de contenu : « C'est l'opportunité d'aller parler à d'autres publics, au delà de notre audience privilégiée ». Même son de cloche du côté de Glénat qui voit là l'opportunité « d'explorer d'autres IP (licence) pour le grand public ou pour un lectorat plus ciblé, comme le lectorat féminin ».L'annonce de ce partenariat a d'ailleurs été l'occasion pour les deux géants d'annoncer une première publication sous le label « Ubisoft By Glénat ». Sans grande surprise, il s'agira d'un album à la gloire des Lapins Crétins, un recueil de gags accompagné d'une histoire inédite, prévue pour cet été. D'autres licences devraient également profiter de cette collaboration. Sont d'ores et déjà annoncées des histoires originales s'appuyant sur les licences Far Cry ou encore Gods & Monsters, titre dont nous n'avons d'ailleurs toujours rien vu et dont la sortie a même été repoussée à la prochaine année fiscale...
Sources : AFP via LaDépêche.fr