Après des premiers mois bien tumultueux, Stadia commence à sortir la tête de l'eau. Davantage de smarphones sont désormais compatibles, et une offre gratuite est maintenant proposée aux premiers abonnés. Mais le service de Cloud gaming aura besoin de plus de temps pour concrétiser sa vision.
Lancé le 19 novembre dernier dans 14 pays dont la France, Stadia peine à cocher toutes les cases de son cahier des charges. Un travail, dont Andrey Doronichev, Directeur du Management Produit pour Google, confirme qu'il sera de longue haleine.
Une grande vision audacieuse pour le jeu vidéo
« Nous nous sommes imposés en partageant notre vision, laquelle est grande, et cela nous prendra du temps pour y arriver », admet le cadre de Google. « C'est très bien comme ça. Parce que c'est ce dont on parle, pas vrai ? Pas d'améliorations marginales, ou d'une fonctionnalité en particulier. On parle d'un gros engagement audacieux, et d'où nous allons avec ça. Nous y allons avec beaucoup, beaucoup de confiance ». Et l'homme de conclure, quelques lignes plus loin chez Engadget, qu'à en juger par le rythme actuel, il est « très confiant » dans la capacité de Stadia à faire plus que ce qu'elle a promis.Un excès de confiance manifeste, qui ne serait probablement pas partagé par les premiers abonnés au service, dont certains ont une liste de doléances aussi longue que le bras à opposer au beau discours de Andrey Doronichev.
Pour ceux-là, il ne fait aucun doute que Stadia est un service qui a été lancé à la hâte. Une bêta qui ne dit pas son nom, et que l'absence manifeste de nombreuses fonctionnalités promises à l'origine tend à confirmer comme tel.
Source : Engadget