D'abord développée par Blue Fang Games, la franchise Zoo Tycoon est tombée entre les mains expertes de Frontier Developments en 2013, lorsque les Britanniques se sont chargés - pour le compte de Microsoft - d'une version Xbox 360 / Xbox One du jeu de gestion de parcs animaliers. La sauce a plutôt bien pris et le studio anglais s'est dit qu'il y avait quelque chose à faire. Plutôt que de relancer la franchise, David Braben et son équipe ont décidé qu'il serait intelligent d'étendre sa propre série de gestion lancée par Planet Coaster. C'est ainsi qu'est né le successeur spirituel de Zoo Tycoon, un titre qui pioche également du côté de Planet Coaster donc, mais aussi chez Jurassic World Evolution, le précédent jeu de gestion de Frontier Developments.
« Un parc animalier, cela se construit et dans Planet Zoo, il va vous falloir du temps, des idées et pas mal de patience »
Dans ces eaux-là, comme dirait Émile
Bon, nous avons un peu vendu la mèche en indiquant que Planet Zoo était le successeur de Zoo Tycoon, mais reconnaissez que vous vous y attendiez un peu. Difficile avec un nom pareil d'imaginer autre chose qu'un jeu de gestion de parcs animaliers. Que vous connaissiez ou non la série de Blue Fang Games, que vous soyez un joueur de Planet Coaster aguerri, nous vous suggérons de toute façon de commencer par la campagne de Planet Zoo. De manière très classique, celle-ci propose une succession de défis plus ou moins tordus, plus ou moins complexes avec quelques choix dans les embranchements et une bonne durée de vie avec ses douze scénarios. Ensuite, nous vous invitons à découvrir les modes franchise, défi et bac à sable sur lesquels nous reviendrons ultérieurement. En effet, les premières « missions » de la campagne ne sont rien d'autre que le didacticiel du jeu, autant donc commencer par là.Nous ne nous étendrons pas sur le contenu de ce didacticiel car, sans surprise, il s'agit de comprendre les principales mécaniques du jeu, de se familiariser avec l'interface et de faire connaissances avec les différences outils mis à notre disposition pour gérer de main de maître le parc animalier. Tout au long de ce tutoriel, nous sommes guidés par une certaine Nancy Jones, responsable en chef du zoo, en quelque sorte le bras droit de Bernie Goodwin, la personne qui nous a embauché pour remettre sur pieds certains de ses parcs. Dans l'ensemble, le didacticiel fonctionne bien. Les missions avancent très progressivement sur les différentes étapes pour bien gérer un zoo, les indications sont précises et les conseils pertinents. Il y a tout de même quelques bémols dans la mesure où certains scripts ne fonctionnent pas bien si on veut aller plus vite que la musique - particulièrement vrai pour les habitués des tycoons - et il faut également souligner que Nancy n'est pas toujours claire dans ses demandes.
La différence principale entre les scénarios de la campagne et le mode bac à sable réside dans les objectifs à accomplir dans le premier et dans le fait que le second est plus libre dans sa démarche. En revanche, la gestion à proprement parler fonctionne rigoureusement de la même manière et cela commence par la mise en place d'un zoo fonctionnel, avant même de penser accueil de visiteurs, bien-être animal et flots d'argent frais. Un parc animalier, cela se construit et dans Planet Zoo, il va vous falloir du temps, des idées et pas mal de patience. Les choses débutent logiquement par la mise en place des principales structures du parc - oui, les enclos - et de tout ce qui est connexe. Dans Planet Zoo, on ne fait pas que gérer les animaux, on gère l'intégralité du parc cela veut dire des structures pour générer l'électricité nécessaire à tout le reste, de quoi traiter les eaux usagées, des bâtiments pour tout le personnel depuis le cabinet du vétérinaire jusqu'à la salle de repos - bien mérité - en passant par tout ce qui peut être utile : un centre de recherches, un atelier, un centre d'échange pour recevoir / faire partir les animaux, une zone de quarantaine ou une cabane de soigneur.
Les habitués de Planet Coaster retrouveront vite leurs petits, l'interface et les options disponibles n'étant finalement pas si éloignées. Pour les autres, il faudra forcément un temps d'adaptation car à côté des structures énumérées précédemment, il faut également mettre en place les allées nécessaires à la bonne circulation des visiteurs, des aires de repos, de quoi rassasier notre public, des poubelles et encore beaucoup d'autres choses. Plus important, il faut que tout ceci soit agencé avec intelligence. Prenons un exemple simple, il est préférable que les bâtiments techniques soient à l'écart du parcours des visiteurs afin de maintenir leur bonheur au plus haut niveau. De fait, il s'agit d'organiser les choses de sorte que le parc dispose de plusieurs « zones », pas forcément accessibles à tous : une ribambelle d'entrées, portes, sas et autres clôtures sont disponibles pour bien segmenter les choses, sachant que des chemins peuvent être définis comme « interdits au public ». Clôtures qui ont bien sûr une autre utilité : définir les enclos des animaux.
« Planet Zoo permet d'apprendre quantités de choses sur les animaux sans en avoir l'air, en s'amusant »
Complots, girafes et coups montés
Acheter Planet ZooOui, nous y venons enfin, aux animaux. En mode bac à sable ce n'est clairement pas la première chose à gérer dans le parc, mais les scénarios du mode campagne vous mettent aux prises avec des zoos déjà construits qu'il faut améliorer ou réaménager. De fait, quantités d'animaux sont déjà accueillis et la question de leur habitat se pose bien plus vite. Dans Planet Zoo, l'emphase est mise sur le bien-être des animaux. Forcément, en ayant visité quelques parcs - même parmi les plus modernes et les mieux conçus - on se dit que les développeurs ont une vision idyllique des choses, mais gardons nos sarcasmes pour plus tard. Donc la base pour accueillir des animaux est de préparer leur futur habitat. C'est là que l'on utilise à nouveau clôtures et entrées pour définir une zone suffisamment vaste pour le ou les animaux que l'on souhaite faire venir. Attention cependant, on ne choisit pas nécessairement ce que l'on veut et cela dépend en réalité des bestioles disponibles sur le marché.
Avant donc de mettre quoi que ce soit en place deux visites s'imposent : celle du marché évidemment et celle de la Zoopédie qui permettra de connaître les habitudes, les conseils et les contre-indications liées l'animal retenu. Cette partie du jeu est assez exceptionnelle, il faut bien le reconnaître. On apprend un nombre incalculable d'informations sur divers animaux avec, à chaque fois, la notion de préservation très haut dans les préoccupations. Population à l'état sauvage, longévité, période de gestation, nombre de petits à chaque portée, habitat naturel... On regrette simplement que quelques explications manquent parfois pour mieux comprendre le statut d'espèce en danger critique d'extinction ou de préoccupation mineure. Cela dit, rien que pour cette Zoopédie, Planet Zoo mérite pratiquement d'être acheté : il permet d'apprendre quantités de choses sans en avoir l'air, en s'amusant. Côté gameplay, la Zoopédie est indispensable pour bien mesurer les besoins de telle ou telle espèce ou la possibilité de lui faire partager son enclos avec d'autres.
De manière sans doute un peu idéalisée - mais heureusement pas complètement fausse - Planet Zoo insiste énormément sur le besoin de préserver les espèces, sur la volonté de réintroduire des animaux dans leur environnement naturel. Lorsque dans la campagne un objectif nous donne le contrôle d'un parc géré avant tout pour le profit, son propriétaire est d'ailleurs très antipathique. Mais revenons-en à nos moutons encore que les ovins ne soient pas mis en avant par Frontier Developments. À partir du centre d'échange, vous avez décidé - en fonction des finances disponibles - quel animal vous voulez introduire dans le parc. Vous avez de quoi prendre une femelle et un mâle de sorte que la reproduction soit possible et vous avez noté toutes les informations nécessaires à leur bien-être. Vous êtes prêts. L'outil terrain permet d'abord modifier la topographie des lieux, de créer un peu de relief ou de dessiner un bassin. En fonction des risques liés à chaque espèce, on détermine la hauteur des clôtures et le besoin d'en courber la partie supérieure de sorte que les « grimpeurs » ne s'échappent pas.
Toutes les informations que vous aurez apprises dans la Zoopédie servent ensuite pour aménager l'espace ainsi défini. De quels sols les animaux ont-ils besoin ? Quel type de végétation leur conviendra le mieux ? Il faut également penser activités ludiques, besoins alimentaires et socialisation. Autant d'éléments qui ont de quoi effrayer le néophyte, mais n'ayez crainte, le didacticiel fait un remarquable travail pour dégrossir tout cela. Seul regret : il ne pousse peut-être pas assez loin les conseils et indications pour gérer au mieux l'interface de pose des clôtures / d'aménagement du terrain. Planet Zoo propose à ce niveau des outils impressionnants de puissance et de potentiel. En revanche, il faut reconnaître que la prise en main n'est pas toujours instinctive. On ne sélectionne pas l'élément correct. On se loupe en définissant la longueur de telle clôture. On ne comprend pas comment revenir en arrière... Des problèmes qui finissent par s'estomper avec le temps - et avec les erreurs surtout - mais il ne faut pas nier leur côté bloquant pour un joueur occasionnel.
« Prix des boissons, tarification des boutiques de souvenirs et commissions sur les retraits dans les distributeurs ou coût d'utilisation des toilettes »
Drôle d'animal et bestiole loup-phoque
Heureusement, Planet Zoo dispose aussi de nombreux outils pour aider le joueur à mieux appréhender les choses, à comprendre ce qui peut clocher. Par exemple, en cliquant sur un animal alors qu'il se promène / dort / joue / mange (rayez les mentions inutiles) dans son enclos, nous faisons apparaître une large fenêtre informative qui délivre de multiples renseignements sur son bien-être. Des jauges très précises - et pour le coup, très claires - éclairent sur ce qui ne va pas dans son environnement depuis la végétation incompatible avec son biome jusqu'à l'absence de congénères dommageable pour sa vie sociale. Plus fort encore, des informations liées à son capital génétique permettront d'aborder plus sereinement la question de la reproduction... mais avant d'en arriver là, il est important de préciser que le bien-être n'est tout de même pas le seul indicateur à surveiller dans Planet Zoo. Il faut malgré tout penser survie du parc et donc rentabilité. Tout un pan du jeu est consacré à la gestion financière du zoo depuis la mise en place de campagnes marketing jusqu'à la demande de prêts.Plus proche de nos visiteurs, la partie gestion consacre une rubrique entière à ce qui est baptisé les « services ». On peut y modifier à peu près tous les tarifs en vigueur dans le zoo : prix des boissons et de la nourriture, tarification des boutiques de souvenirs et même commissions sur les retraits dans les distributeurs ou coût d'utilisation des toilettes ! Bien sûr, ces prix n'ont d'intérêt que si les visiteurs sont heureux dans le parc et, pour ce faire, il faut encore repenser les enclos des animaux. Cent fois sur le métier dit le proverbe, et il n'a pas tout à fait tort. Les enclos donc, pour vous assurer que les tigres de Sibérie ne bondissent pas en dehors de leur espace, vous avez placé des murs de 5 mètres de haut. Soit, mais comment les visiteurs vont-ils pouvoir les admirer ? Plusieurs solutions, vous pouvez construire un système très élaboré de plateformes d'observation ou vous pouvez opter pour des clôtures de verre. Même là, plusieurs choix sont encore possibles car certains animaux ont besoin de ne pas se sentir observés en permanence. On peut donc opter pour des clôtures de verre sur une petite portion de l'enclos ou se décider pour des glaces sans tain de sorte que les visiteurs voient sans être vus... évidemment, ces dernières sont bien plus coûteuses !
Attention à ne pas prendre à la légère la nervosité de vos résidents. Trop stressés, les animaux pourraient ne plus sortir de leur abri et, forcément, les visiteurs auraient l'impression de ne pas en avoir pour leur argent. Dans d'autres cas, ils pourraient courir dans tous les sens, voire tenter d'utiliser la végétation à leur avantage pour s'échapper : oui, placer des arbres dans l'enclos est une excellente idée, mais les grimpeurs pourraient en profiter s'ils sont trop près de clôtures pas assez hautes. Enfin et c'est sans doute le plus gênant à long terme : des animaux stressés n'ont aucune chance de se reproduire. Or, nous l'avons plus ou moins déjà évoqué précédemment, Planet Zoo insiste beaucoup sur la notion de préservation et l'un des objectifs du joueur est d'obtenir des crédits de préservation, la seconde monnaie du jeu. Pour faire simple, on en obtient de plusieurs manières : en relâchant des animaux dans leur environnement naturel, en vendant des animaux via le centre d'échanges, en se connectant régulièrement au jeu et en terminant les défis de la communauté que nous n'avons pas encore véritablement abordés.
Vendre des animaux et en relâcher dans la nature implique d'avoir des naissances. En effet, les animaux qui prennent place dans votre zoo ne devraient pas voir leur potentiel augmenter avec le temps : leur vieillissement en fait des candidats de moins en moins intéressants pour les autres zoos comme pour un relâchement. L'idée est donc d'acquérir des candidats jeunes, en pleine possession de leurs moyens et de leur fournir les meilleures conditions possibles de sorte qu'ils parviennent à engendrer plusieurs petits. En fonction de leur état de santé, mais aussi de vos objectifs à court / moyen / long terme, ces derniers seront alors la génération intermédiaire avant des tentatives de réintroduction ou seront directement concernés. Relâcher un animal dans la nature implique évidemment d'avoir pris soin de lui, de lui avoir donner les meilleures chances de se développer et, de fait, de ne surtout pas tout sacrifier sur l'autel de la rentabilité.
« Un coup d'œil à nos captures devrait suffire pour vous convaincre du caractère « cro-meugnon » du jeu »
Cette abeille m'émeut à faire l'autre ruche comme ça
En revanche, la partie préservation peut aller de paire avec une information et une éducation des visiteurs. C'est là l'autre grand cheval de bataille de Planet Zoo. Les développeurs sont sans doute sincères dans leur démarche, mais reconnaissons que leur discours tend parfois à une certaine naïveté. Ne soyons pas mauvaise langue et focalisons-nous sur le jeu. Il s'agit donc d'éduquer les hordes de promeneurs en shorts / sandales. Pour ce faire, des stands d'informations sont placés dans le parc, mais, plus important encore, des bornes sont ajoutées autour de chaque enclos : elles diffusent des messages à caractère informatif et un public bien éduqué fait monter en flèche la note globale de notre zoo qui constitue en quelque sorte l'objectif final de tout joueur. Ce qui est plutôt bien vu - et compense le message un peu naïf évoqué il y a peu - c'est que tout dans Planet Zoo pousse le joueur à gérer son parc dans l'intérêt des animaux et la qualité de la réalisation technique ne nous offre aucune alternative : on est obligé de s'attacher à ces tas de pixels zoologiques.Un simple coup d'œil à nos différentes captures devrait suffire pour vous convaincre du caractère « cro-meugnon » des boules de poils qui peuvent venir peupler votre zoo. Sur images fixes, les lionceaux et autres bébés pandas sont déjà craquants, mais alors les voir en mouvement, les voir jouer avec les différents objets que l'on peut leur donner ou simplement se rouler les uns sur les autres fera forcément fondre le cœur de n'importe quel joueur... même l'amateur de FPS le plus endurcis. Vous aurez forcément envie de prendre des dizaines de captures pour les montrer à tout ces béotiens qui ne se sont pas laissés tenter par Planet Zoo. Plaisanteries mises à part, de manière générale, le jeu est très beau et les environnements sont riches de multiples détails, mais ce sont évidemment les modèles d'animaux qui remportent la palme. À contrario, on peut être un peu déçu de voir les visiteurs débouler dans le parc : le style graphique adopté pour les humains est assumé, mais reconnaissons que nous sommes moins convaincus.
Pour le reste et à la manière des innombrables tycoon que l'on a pu découvrir au fil des années, Planet Zoo ne réinvente pas la roue. Son interface permet pas mal de fantaisies, les 80 animaux disponibles offrent une belle variété et l'aspect éduco-ludique est une excellente idée. En revanche, le gameplay en lui-même n'innove pas des masses. Mais est-ce que c'est vraiment ce qu'on lui demande ? Ainsi, après la création ou l'agrandissement du zoo, l'essentiel de notre activité revient à gérer les problèmes, à résoudre les crises qui ne manquent pas de survenir. Il faut alors avoir l'œil partout - nous cherchons toujours une mini-map digne de ce nom - pour répondre aux soucis dans leur ordre d'importance. Dans l'absolu, l'idée est même d'anticiper les problèmes qui peuvent survenir afin de désamorcer les situations délicates avant leur apparition. Croyez-nous, on ne chôme pas lorsque l'on dirige un parc animalier, d'autant que pour aller toujours plus loin dans le jeu, vous aurez naturellement tendance à faire toujours plus grand, à intégrer toujours plus d'espèces différentes... avec les soucis supplémentaires, les contraintes additionnelles que cela suppose.
Vous l'aurez compris, nous avons pris beaucoup de plaisir au travers de nos innombrables heures de jeu, même si nous regrettons que certaines fonctionnalités restent nébuleuses pour les débutants et que l'interface ne soit pas toujours d'une grande clarté. Terminons toutefois sur une note plus positive en évoquant les modes de jeu additionnels. Dans les faits, ils ne changent pas grand-chose à nos activités sur Planet Zoo, mais le mode bac à sable offre une liberté presque totale, réduit les contraintes au maximum. Le mode défi ne repose pas sur des scénarios aussi précis que la campagne, mais n'est pas non plus un mode ouvert comme le bac à sable, il se situe en quelque sorte à mi-chemin, avec un système d'objectifs plus mesurés, mais aussi plus réguliers... quoique parfaitement facultatifs. Enfin, le mode franchise vous place à la tête de ce qui pourrait devenir une chaîne de zoos répartis à travers le monde. De simple gardien de zoo, vous passez au statut de big boss planétaire. L'intérêt est que ce mode - connecté - permet également d'échanger des animaux entre les parcs des joueurs. Un système de défis communautaires y est également présent : tous les joueurs travaillent ensemble vers un objectif commun qui débloque bonus et objets. Enfin, notons que suite à la grogne de nombreux joueurs, il est possible de jouer hors-ligne.
Planet Zoo : l'avis de Clubic
En donnant une suite animalière à son Planet Coaster, le studio Frontier a visé juste. D'abord parce que les développeurs ont profité de toute l'expérience acquise sur le jeu de parcs d'attractions et sur Jurassic World Evolution pour aboutir au tycoon presque parfait. Ensuite parce que la cause animale est à la fois dans l'air du temps et particulièrement ludique. À moins d'être complètement hermétique au genre, impossible de ne pas succomber à la trogne incroyable de certaines des bestioles que l'on peut accueillir dans nos parcs. Impossible de ne pas se donner du mal pour que tout ce petit monde vive en parfaite harmonie avec les autres espèces et avec les visiteurs. Le défi n'est pas toujours évident à relever - en particulier pour les néophytes car quelques mécaniques auraient pu être davantage explicitées - mais on cherche à faire toujours mieux, on ne lâche pas la partie tant que tel problème n'a pas été résolu ou que l'on n'a pas réintroduit tel animal. La campagne offre une excellente entrée en matière et les modes de jeu suivants viennent encore doper une durée de vie déjà excellente. Beau, amusant, instructif et diablement malin, Planet Zoo est une réussite sur presque toute la ligne.Acheter Planet Zoo
Test réalisé à partir d'un code fourni par l'éditeur