Adieu l'exclusivité Xbox One et le multiplayer à tout prix : Titanfall 2 sortira sur PC, PS4 et Xbox One. La fuite d'infos de ce week-end a été confirmée sur scène : le jeu disposera d'une campagne solo scénarisée qui semble faire du mécha qui accompagne le héros un réel personnage, et pas seulement une arme de destruction massive.
En attendant de pouvoir s'essayer au solo, c'est un nouveau mode multijoueur que nous avons pu expérimenter, le temps d'une partie. Ce mode propose un affrontement en équipe plutôt classique, où des challenges se débloquent tout au long de la partie : l'équipe qui en valide le plus remporte le match. Au-delà du mode de jeu à expérimenter, c'est surtout la prise en main et l'évolution du gameplay que l'on s'est concentré à jauger.
Comme pour FIFA 17, Battlefield 1 et Mass Effect Andromeda, Titanfall 2 exploite le moteur graphique Frostbite, et c'est pour le meilleur : les graphistes sont très détaillés et le level design, comme pour le précédent volet, joue sur la hauteur des constructions pour permettre aux joueurs de s'élever sur la map. Il faut dire qu'affronter les titans n'est pas une mince affaire et monter un peu en altitude est plus que jamais recommandé pour trouver un moyen de prendre l'ennemi à revers.
Un jeu plus fluide
Titanfall 2 s'annonce plus dynamique que son prédécesseur, qui n'était déjà pas en reste en matière de mouvements de parkour et de propulsion dans les airs. Ce qui frappe assez vite en s'essayant à Titanfall 2, c'est une fluidité augmentée plus naturelle lorsqu'on contrôle les pilotes au sol. Le gameplay est plus dynamique et on prend un malin plaisir à grimper les structures, mais aussi les titans, avec agilité. Certes, c'était déjà l'un des principes de Titanfall, mais soyons honnête : l'envie était surtout d'appeler son titan pour y grimper et attaquer l'ennemi dans son monstre de métal. Titanfall 2 pourrait bien donner un peu plus envie de jouer à David contre Goliath, même si l'un des objectifs reste toujours d'accumuler suffisamment de points pour appeler son titan.Méchant Mecha
Les titans, ces grands Mecha qui descendent du ciel, semblent avoir subi un petit lifting. Moins lourdauds, plus agiles, ils disposent, comme dans le premier volet de la franchise, de capacités qui dépendent du choix effectué par le joueur. Tout comme pour les pilotes, il y a donc toujours des classes de titans, mais le principe reste le même : une arme, des attaques spéciales et un bouclier à utiliser avec parcimonie. Les affrontements entre méchas sont brutaux mais donnent l'impression d'être un peu plus subtils, un peu plus stratégiques. Mais il faudra assurément jouer plus longtemps pour confirmer cette impression.Le retour de l'IA
Enfin, cette map nous a également permis de constater que les soldats contrôlés par l'ordinateur étaient de retour : ces escouades qui s'incrustent sur le champ de bataille au milieu des joueurs, des vrais, étaient mis en avant par Respawn dans Titanfall car ils utilisent le cloud Azure de Microsoft pour évoluer. On imagine que comme l'exclusivité de la franchise tombe, ce n'est plus le cas désormais. Pour autant, ces soldats sont toujours là en multijoueur : pas très futés, ils se dégomment facilement mais rapportent moins de points qu'un frag de joueur. Ce n'est pas avec eux que votre titan viendra rapidement à vous.Des débuts encourageants
Titanfall 2 s'annonce intéressant à jouer et Respawn semble sur la bonne voie pour offrir un titre dynamique et agréable. Pour se faire une idée concrète, on attendra d'en savoir plus : l'une des curiosités du titre s'avère tout de même être son mode solo qui semble donner une âme aux mechas, alors qu'ils restent limités à une fonction de machine imposante dans le multijoueur. On attend donc du studio qu'il nous montre désormais quelle sera la balance entre le solo et le multi, même si c'est surtout sur ce second point que Respawn devra convaincre le plus pour se forger une communauté plus fidèle que pour Titanfall premier du nom.- Suivez toutes les actualités de l'E3 dans notre dossier dédié