Il semble donc que cette « antiquité technologique » ait quelques soucis. La sonde a envoyé des données erronées à la NASA. Un bit est passé de 0 à 1 dans le logiciel interne de Voyager 2. Du coup, les informations reçues s'avèrent être compromises à cause du rayonnement cosmique. Une activité formée de particules qui se déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière. Ce rayonnement est constitué de deux composantes, l'une permanente, d'origine galactique, l'autre plus sporadique, liée à l'activité du soleil.
Si les sondes et satellites modernes sont équipés de protections contre de telles attaques, les ingénieurs de la Nasa doivent désormais composer avec un appareil vétuste et des débits de connexion Terre-sonde démentiellement bas. Pour preuve, Voyager 2 se situe à l'heure actuelle à 13,5 milliards de kilomètres de la Terre.
Conséquence, la liaison ne transmet que 16 bits par seconde (160 bits par seconde dans l'autre sens) et la distance entre la sonde et notre planète induit un temps de transfert de 13 heures environ. Pas facile pour corriger un bug et tenter d'aller courageusement là où aucun homme n'est allé auparavant.