Le robot Mascot se pose avec succès sur l’astéroïde Ryugu pour une mission express

Grégoire Huvelin
Publié le 05 octobre 2018 à 11h49
Mascot

Après quatre ans de voyage dans l'espace, l'atterrisseur franco-allemand Mascot est parvenu à poser le pied sur l'astéroïde Ryugu pour une courte mission de 15 heures au maximum. L'un des objectifs de ce projet : mieux comprendre la formation de notre système solaire.

325 millions de kilomètres : voilà la distance qui sépare l'atterrisseur Mascot de la Terre, de laquelle il a décollé le 3 décembre 2014 grâce à la sonde spatiale japonaise Hayabusa2. Mascot, pour Mobile Asteroid Surface Scout, est le fruit d'une collaboration étroite entre le centre spatial allemand (DLR) et le Centre national d'études spatiales (CNES). Une coopération à succès, puisque le robot a réussi à atterrir sur l'astéroïde Ryugu dans la nuit du 2 au 3 octobre, apprend-on par le biais d'un communiqué du CNES.

Une gravité très faible et à risque

Pour ce faire, l'engin spatial nippon Hayabusa2, stationné à proximité de l'objet céleste depuis le 27 juin 2018 (deux autres petits rovers japonais ont aussi été largués il y a quelques semaines), s'est rapproché à hauteur de 60 mètres avant d'activer la séparation avec le robot Mascot. La descente s'est alors effectuée lentement - 15 centimètres par seconde - sur une période de 20 minutes environ.

Comme le précise le compte Twitter du CNES, les données qui transitent via Hayabusa2 parcourent des millions de kilomètres, provoquant un délai de 18 minutes entre leur envoi et leur réception. Autre crainte émise par les scientifiques : la capacité de Mascot à se réceptionner sans encombre sur Ryugu, dont la gravité se veut beaucoup plus faible que celle de notre planète.

Mieux comprendre l'apparition de l'eau et de la vie sur la Terre

« Ce 1er contact s'est poursuivi par une phase de rebonds. Mascot est en bonne santé et tous les instruments fonctionnent », a ainsi rassuré l'agence. A Mascot désormais de mettre les bouchées doubles pour récolter le plus de données possible, sa « durée de vie » étant estimée entre 12 et 15 heures, la faute à des batteries n'utilisant pas les rayons du soleil pour faire le plein d'énergie.

Les objectifs de la mission sont nombreux : « Mieux comprendre la formation de notre système solaire, l'apparition de l'eau et de la vie sur Terre et peut-être à déterminer les solutions à mettre en œuvre en cas de risque de collision d'un objet de ce type avec la Terre », énumère le communiqué de presse. Les résultats trouvés au cours des prochains mois seront vraisemblablement suivis avec attention par la communauté scientifique.



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Commentaires (7)
ultimafight

Christophe Colomb aussi était financé par l’argent du contribuable " mis à profit des trusts".

carinae

clair … s’il n’y avait pas eu l’argent du contribuable on en serait encore a l’éclairage à la bougie ! :slight_smile: :slight_smile:

Rumpelstiltskin

Ça serait pas plus mal … L’électricité sert à 10 couples parfait en ce moment …

yvesl

pendant tout le voyage l’utilisation des batteries a été nulle, “suffit” d’envoyer l’objet sur la bonne trajectoire savamment calculée, et ne pas être pressé, en utilisant la force gravitationnelle des divers éléments (planète, soleil).

illninio

Des doutes sur quoi ? …

illninio

Tu n’explique pas tes doutes sur la mission …

illninio

La batterie était dimensionné pour la mission, ce qui fait que la mission c’est très bien passé et toutes les mesures on été faites. Pourquoi mettre des panneaux solaire et donc introduire de nouveaux risques, pour une énergie supplémentaire dont personne n’avait besoin ?
Il est donc bien plus cohérent de ne pas mettre de panneaux que d’en mettre.
Dont tu ne doute pas que la mission soit inventé, donc, sur cette mission, sur quoi porte ton doute ? “si tu veux que je sois plus précis je parle biensur des doutes des complotistes ou autres platistes ou bien juste des gens comme moi qui observent et analysent sans prendre parti”. Oui je veux que tu sois plus précis, et cette répons en’est absolument pas précise, on tourne autour du pot et la question est éludé.
Tu te questionne sur plusieurs niveau, on a ton questionnement sur “pourquoi pas de panneaux solaire?” quelle sont tes autres question ?

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