Dans 25 ans, la NASA compte envoyer les premiers hommes sur Mars, planète du système solaire la plus proche de la Terre. Mais il faudra résoudre de nombreuses problématiques techniques et médicales pour parachever cet ambitieux projet.
Envoyer des hommes sur la planète rouge fait indéniablement partie des rêves les plus fous de l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace (NASA). Un rêve qu'elle compte bien réaliser au fil de recherches scientifiques toujours plus nombreuses. Et selon Le Figaro, qui cite l'Agence France-Presse, l'agence américaine compte envoyer les premiers hommes sur la quatrième planète de notre système solaire dans 25 ans, soit en 2043.
« Nous n'avons pas encore la solution en matière de protection des rayons cosmiques »
« Avec le budget actuel, ou un budget un peu augmenté, cela prendra 25 ans pour régler ces problèmes », a ainsi déclaré Tom Jones, astronaute à la retraite depuis 2001. Et de poursuivre : « il faut que l'on commence dès maintenant à se concentrer sur certaines technologies clés », car « nous n'avons pas encore la solution en matière de protection des rayons cosmiques et des éruptions solaires ».Et c'est tout là le problème : exposer des astronautes à un si long voyage, qui plus est sur une planète où les températures moyennes atteignent les -60°C, entraîne des risques considérables pouvant mettre en péril la vie des scientifiques. Une récente étude d'ailleurs financée par la NASA en atteste : envoyer des astronautes sur Mars serait catastrophique pour leur santé, arguait-elle.
L'avènement du surhomme ?
Les voyageurs de l'espace seraient susceptibles de développer des tumeurs dans l'estomac et le côlon, et mettraient en danger leurs tissus gastro-intestinaux pouvant entraîner des altérations fonctionnelles sur le long terme. Le Figaro évoque également une dégradation de la vision lorsque l'exposition à l'apesanteur est trop longue, tout comme une perte de calcium dans les os lors d'un long séjour dans l'espace.Sans parler du temps de trajet, qu'il faudrait considérablement réduire pour espérer remplir les objectifs de la mission sans dégâts majeurs. Pour ce faire, la mise en place d'un nouveau système de propulsion nucléaire pourrait contrecarrer ce problème. Bref, les défis à surmonter sont plus que nombreux et particulièrement difficiles. 25 ans, voilà le délai que se donne la NASA pour les résoudre.