Les premiers satellites OneWeb fabriqués en France sont prêts. Décollage : 19 février !

Bastien Contreras
Publié le 25 janvier 2019 à 08h59
Satellite

La constellation de satellites OneWeb va bientôt commencer à se constituer. En effet, six premiers engins sont en route pour la Guyane, avant un lancement prévu le 19 février. Avec l'objectif de fournir une connexion Internet à haut débit dans le monde entier.

Les premiers satellites ont été fabriqués en France, dans une usine située à Toulouse. La construction a été assurée par les équipes de OneWeb Satellites, joint-venture entre OneWeb et Airbus.

Une première fournée de six satellites

La première livraison concerne six satellites qui doivent prochainement rejoindre le Centre spatial guyanais, à Kourou. Leur lancement, prévu pour le 19 février prochain, sera effectué par Arianespace à bord d'une fusée Soyouz.

Il ne s'agira toutefois que d'un début. OneWeb prévoit en effet d'envoyer une constellation de satellites, composée d'environ 900 éléments. Néanmoins, les progrès réalisés ces dernières années pourraient permettre de revoir ce nombre à la baisse. Quoi qu'il en soit, les prochains engins seront majoritairement produits par la nouvelle usine de OneWeb Satellites, située en Floride (États-Unis).

Une connexion haut débit par satellite

L'objectif de cette succession de lancements est de fournir aux particuliers du monde entier un accès abordable à Internet en haut débit, à partir de 2022. OneWeb cible prioritairement les zones difficiles d'accès et peu densément peuplées, telles que les régions montagneuses, les campagnes ou les pôles.

Pour y parvenir, la société entend donc s'appuyer sur un ensemble de satellites, placés en orbite basse, à 1 200 km d'altitude. Le but de la manœuvre est de réduire considérablement les temps de latence avec les équipements, par rapport aux satellites géostationnaires actuels, situés à environ 36 000 km de la Terre.

Cet événement pourrait donc marquer le début d'une nouvelle ère. Mais il faudra, pour cela, attendre le lancement d'autres satellites OneWeb, le suivant étant prévu pour novembre prochain, et la commercialisation de l'offre par des opérateurs grand public.

Source : Financial Times
Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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vbond

Entre les projets Airbus/OneWeb, SpaceX, Boeing et le projet Canadien, ca va faire beaucoup de satellites en orbite basse…
D’une part leur durée de vie sera donc moindre (qu’en orbite géostationnaire) et donc il risque d’y avoir beaucoup de déchets, et d’autre part n’y a-t-il pas risque de collision?
J’avoue ne pas savoir, mais le risque est-il négligeable?

xryl

Lorsque le satellite a épuisé ses réserves de propulsion, et ses volants d’inerties, il est décommissionné. Il va être renvoyé sur Terre pour être brûlé par l’atmosphère. C’est beaucoup plus facile pour un satellite en orbite basse que pour un satellite en orbite géostationnaire à cause du frottement atmosphérique qui est toujours un peu présent à cet altitude. Donc, normalement, ça ne devrait pas “rajouter” des débris spatiaux, à moins de considérer que tous ces satellites sont des débris.

Nmut

Le risque est calculé, même si il commence à être critique. Et le problème vient plus du gros million d’objets en tout genre la haut que des satellites eux-même. Mais si tu calcules la densité moyenne, tu vois que ces objets sont à plusieurs centaines de km les uns des autres (sauf que certaines orbites sont plus “polluées” que d’autre… :-P).

Momozemion

“normalement” tout est dit. Des milliers de satellites jetables et aucun qui merderait? Et tout ces lancements, ça fait autant d’étages supérieurs mais surtout de coiffes dont les trajectoires peuvent déconner.

Momozemion

Plusieurs centaines de km, quand tu navigues à 8km/s, c’est proche.

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