18 nouvelles exoplanètes découvertes, dont une qui pourrait héberger de l'eau liquide

Matthieu Gagnot
Publié le 24 mai 2019 à 11h48
Exploanetes

Une équipe de chercheurs allemands vient d'annoncer la découverte de 18 nouvelles planètes à partir d'images spatiales collectées par le télescope Kepler (NASA).

Leur nouvel algorithme, plus précis, est capable d'identifier des planètes de petite taille auparavant ignorées par les astronomes. Plus de 100 exoplanètes de la taille de la Terre pourraient être identifiées à terme à partir de l'ensemble des données mises à disposition par les missions Kepler.

Une nouvelle méthode de détection prometteuse

Jusqu'ici, environ 4 000 exoplanètes (hors de notre système solaire) ont été identifiées, mais la majorité (96%) sont beaucoup plus grosses que la Terre : leur taille se rapproche plus des géants gazeux que sont Neptune ou Jupiter. Les petites planètes sont beaucoup plus difficiles à détecter, bien que plus intéressantes pour leur caractère potentiellement habitable.

Tout devrait changer avec cette nouvelle méthode mise au point par une équipe de scientifiques de l'institut Max Planck de recherche sur le système solaire, de l'observatoire de Sonneberg et de l'université de Göttingen. Leur nouvel algorithme d'analyse d'images spatiales détecte les variations de luminosité des étoiles avec une précision encore jamais atteinte.

Ces variations sont occasionnées par le transit d'une planète passant en orbite entre son étoile et la Terre. Grâce à l'analyse des images du télescope Kepler, les astronomes sont capables d'estimer la taille d'une planète et la distance à son étoile, et donc sa température. Le nouvel algorithme permet d'aller beaucoup plus loin dans la détection de planètes de taille réduite, similaire à la terre.


Une centaine d'exoplanètes encore à découvrir ?

L'étude des petites planètes reste un immense défi pour les astronomes. Cette nouvelle méthode détecte principalement les planètes les plus proches de leurs étoiles : la plupart des 18 nouvelles exoplanètes ont donc une température très élevée, bien au-delà des 100°C. Une seule d'entre elles est située à une distance considérée comme potentiellement adaptée à la vie par les scientifiques, et pourrait même héberger de l'eau sous forme liquide. Son petit nom : EPIC 201238110.02.

Cette série de découvertes devrait en appeler d'autres : elle fait suite à une mise en route de l'algorithme sur un premier lot de 517 étoiles. Au total, le télescope Kepler a collecté des données sur plusieurs centaines de milliers d'étoiles. Les chercheurs estiment qu'ils pourraient bientôt découvrir plus de 100 planètes de la taille de la Terre en appliquant leur algorithme à toutes les images disponibles.

Source : Institut Max Planck.
Matthieu Gagnot
Par Matthieu Gagnot

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sandalfo

Toujours seuls dans l’univers ? Jusqu’au moment où on s’apercevra que les étoiles ont une conscience :slight_smile:

Momozemion

Héberger ?

Eh ben… il n’y a pas qu’un dictionnaire d’informatique à la rédaction. Même pas le niveau certificat d’études.

Badulesia

" géants gazeux" : l’usage est de mettre le féminin, puisque planète est féminin.

“Tout devrait changer avec cette nouvelle méthode mise au point par une équipe de scientifiques de l’institut Max Planck de recherche sur le système solaire, de l’observatoire de Sonneberg et de l’université de Göttingen.”
Cette phrase est incompréhensbile
-> Tout devrait changer avec cette nouvelle méthode de recherche sur le système solaire, mise au point par une équipe de scientifiques de l’institut Max Planck [de l’observatoire de Sonneberg et de l’université de Göttingen ?]

L’usage de “héberger” dans le titre ne prête pas à confusion, quel est le souci ?
Et le certificat d’études n’existe plus en France depuis 1989 :slight_smile:

bon WE

Al_Jardine

Moi, je préfère l’eau gazeuse…

Nicolasl

On peut juste remarquer qu’il faut faire attention au sens.
Et donc, ce n’est pas une “nouvelle méthode de recherche sur le système solaire”; mais bien comme l’a écrit l’auteur de l’article “L’institut Max Plank de recherche sur le système solaire”.
En effet, cette méthode de recherche ne concerne pas du tout le système solaire, les nouvelles planètes découvertes en sont bien éloignées.

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