Pour la première fois de son histoire, la Chine est parvenue à lancer une fusée depuis un pas de tir flottant, situé dans la mer Jaune. Elle devient ainsi la troisième nation à réaliser cette prouesse technologique et spatiale.
Déterminée à s'imposer comme un acteur incontournable de la conquête spatiale, la Chine multiplie les projets de grande envergure et les investissements en ce sens. Récemment, l'Empire du Milieu s'est illustré à travers une mission à succès matérialisée par l'alunissage du module d'exploration Chang'e-4 sur la face cachée de notre satellite. Une première dans l'histoire de l'exploration spatiale.
La Chine en démonstration
Hier, l'Administration spatiale chinoise (CNSA) a de nouveau fait passer un message fort à ses concurrents américains, russes et européens. Pour la première fois de son histoire, la nation dirigée par Xi Jinping a effectué le lancement d'une fusée depuis une rampe de lancement flottante, devenant la troisième puissance à atteindre cet objectif, après les Etats-Unis et la Russie.Le 5 juin 2019 à 12h06, heure locale, le lanceur Long March 11 a pris son envol depuis un pas de tir situé au beau milieu de la Mer Jaune, qui sépare la Chine et la péninsule coréenne, comme le relaie NASA Space Flight. À son bord, sept satellites, dont deux expérimentaux et cinq commerciaux, entreront en orbite autour de la Terre, avec des missions précises.
Une poussée optimisée
Fabriqués par la China Academy of Space Technology de Pékin, les Bufeng-1A et Bufeng-1B, à titre d'exemple, surveilleront les vents océaniques dans le but d'améliorer les prévisions météorologiques.Outre les différents travaux spatiaux planifiés, faire décoller une fusée loin de la terre ferme revêt un avantage d'une grande importance : en se rapprochant de l'Equateur, et donc en bénéficiant au mieux de la rotation de la Terre, le lanceur optimise sa poussée, économise du carburant et accueille de facto plus de matériel scientifique à son bord.
Source : NASASpaceFlight