La mission lunaire indienne Chandrayaan-2 qui devait décoller aujourd'hui a été reportée

Grégoire Huvelin
Publié le 25 novembre 2020 à 17h54
Chandrayaan-2
Crédit photo : ISRO

Chandrayaan-2, l'une des plus importantes missions spatiales indiennes, a été annulée pour une durée indéterminée suite à un problème technique repéré une heure avant le décollage.

Le début d'une belle histoire... qui devra encore attendre quelques semaines. Car la mission Chandrayaan-2, menée sous la houlette de l'Organisation indienne pour la recherche spatiale (ISRO), a fait l'objet d'une annulation de dernière minute, la faute à un problème technique repéré une heure avant son lancement. Les équipes du Centre spatial de Sriharikota, situé à Chennai (sud-est de l'Inde), ont en effet stoppé le compte à rebours à 56 minutes et 24 secondes du décollage initialement prévu à 2 h 51, heure locale.

Une mission historique pour l'Inde

« Un problème technique a été observé au niveau du système de lancement une heure avant le décollage. Par mesure de précaution, Chandrayaan2 a été annulée aujourd'hui. La nouvelle date de lancement sera annoncée plus tard », a déclaré l'agence sur Twitter. Faire de l'Inde la quatrième nation - après la Russie, les États-Unis et la Chine - à poser un engin sur la Lune n'est donc pas pour tout de suite, bien que l'ISRO compte bel et bien parachever cet ambitieux projet d'ici la fin de l'année.


Projet aux nombreux objectifs, parmi lesquels le recueil d'informations sur la composition minérale de notre satellite et la recherche d'eau font partie, comme le note The Guardian. Pour ce faire, le second pays le plus peuplé du monde a prévu un total de onze instruments scientifiques, dispatché sur l'orbiter, l'atterrisseur et le rover lunaire. Sur Terre, le lanceur GSLV-MkIII s'occupera de propulser le tout dans l'espace.

Des retrouvailles, dix ans plus tard

Dix ans après le dénouement de la mission Chandrayaan-1, l'Inde espère de nouveau analyser le satellite naturel de la Terre. Bien qu'il faudra encore patienter quelques semaines au regard de ce pépin technique.

Le début du mois de septembre constituait l'un des objectifs des équipes pour poser leur tout premier véhicule d'exploration spatiale : ce n'est que partie remise.

Source : The Guardian
Grégoire Huvelin
Par Grégoire Huvelin

Amoureux des mots, couvreur poker à mes heures perdues et inlassablement animé par les nouvelles technologies qui façonneront notre avenir.

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Commentaires (6)
pinkfloyd

Ça ne serait pas plus simple de s’associer plutôt que de ce diviser ? on économiserait du temps, de l’argent et des ressources non ?

Felaz

La nature humaine … :wink:

bmustang

à cause de galiléo tout ça ! Sinon, c’est sur saturne qu’ils allaient

carinae

clair mais en même temps … chacun voudra sa part du gâteau … et ils y en a qui seront toujours lésés parce qu’il auront davantage contribué que les autres avec, a peu de choses prés, les mêmes retombées.

newseven

Çà fait drôle de voir des indiennes aller dans l’espace.
Que le karma leur soit favorable. :slight_smile:

sexeplat

Entre cet 4 pays on pourrait faire du covoiturage

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