Le plus grand objectif de l'humanité dans le domaine de la conquête spatiale au XXIe siècle est indéniablement de se rendre sur Mars, et cet objectif avance doucement mais sûrement. La NASA est d'ores et déjà en train d'étudier des possibles sites d'atterrissage pour les astronautes.
En 2024, la NASA projette d'envoyer des hommes sur la Lune afin de se préparer à la future mission habitée sur Mars, qui devrait avoir lieu dans les années 2030 si tout se passe comme prévu.
La glace, un critère primordial
La première mission sur Mars sera à haut risque, c'est pourquoi le choix du site où les astronautes devront se poser et installer leur station de recherche est primordial. Les scientifiques doivent choisir un endroit où l'on peut trouver de la glace en abondance (on peut en trouver sous la surface de la planète), car il y aura très peu de place dans le vaisseau qui transportera ses astronautes.Ces derniers devront ainsi extraire les ressources de Mars pour boire de l'eau et se ravitailler en carburant. Cela posera toutefois des défis techniques : une fois à la surface, l'eau s'évapore très rapidement sous forme de gaz, car la pression atmosphérique est nettement plus basse que sur Terre.
D'autres critères sont bien entendu à prendre en compte. C'est pourquoi les chercheurs privilégient d'ores et déjà les latitudes moyennes de la planète rouge, qui sont plus ensoleillées et possèdent donc des températures plus élevées. Pour le moment, c'est l'hémisphère nord qui a l'avantage, notamment grâce à son atmosphère un peu plus dense, un avantage certain pour ralentir un vaisseau avant son atterrissage.
Les sondes comme éclaireurs
C'est plus précisément une région baptisée Arcada Planitia qui occupe pour l'instant la place de favorite. Afin d'identifier le meilleur site possible, les scientifiques se sont basés sur les données récoltées par deux sondes en orbite autour de Mars : Mars Reconnaissance Orbiter et Mars Odyssey. À elles seules, elles ont pu établir une cartographie des endroits où la glace se trouve et déterminer si elle est atteignable par les astronautes.Dans une étude à paraître dans la revue Geophysical Research Letters, les chercheurs expliquent avoir identifié la glace grâce au système d'imagerie par émission thermique (THEMIS) et au spectromètre à rayons gamma de Mars Odyssey. Le sondeur climatique du Mars Reconnaissance Orbiter leur a également été utile.
Désormais, les chercheurs doivent étudier l'impact des saisons sur ces régions pour savoir si les ressources nécessaires aux astronautes s'y trouvent toujours en abondance.
Source : NASA.