C'est officiel, depuis le 11 février 2020, la France a rejoint l'initiative Combined Space Operations (ou CSpO) en qualité de membre aux côtés de six autres nations : l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Allemagne.
C'est lors de la réunion annuelle des états membres, qui s'est tenue les 11 et 12 février 2020 à Ottawa, au Canada, que la France a signé la lettre d'adhésion au CSpO. L'objectif de cette initiative est le développement d'une collaboration spatiale et l'élargissement de partenariats clés entre les pays signataires.
L'initiative Combined Space Operations
Le CSpO est une initiative assez récente. Actée initialement en 2014, elle rassemblait à ses débuts les États-Unis, l'Australie, le Canada et le Royaume-Uni. La Nouvelle-Zélande a adhéré au projet en 2015. En 2016, ce sont la France et l'Allemagne qui le rejoignaient, en qualité d'observateurs d'abord, avant de devenir membres associés en 2017.En décembre 2019, l'Allemagne devient finalement membre officiel, suivie de près par la France, ce 11 février 2020, lors de la réunion annuelle des nations membres, à Ottawa. L'objectif de l'initiative est toujours le même qu'exprimé en 2014 : développer la collaboration spatiale et les partenariats clés entre les nations membres.
C'est Michel Friedling, Général de division aérienne à la tête du commandement de l'espace, qui a fait le déplacement pour signer la lettre d'adhésion à l'initiative CSpO, au nom de Florence Parly, ministre des Armées.
Le CSpO pour coordonner la défense spatiale
Lors des échanges des 11 et 12 février derniers, les nations membres ont évoqué les enjeux spatiaux actuels et futurs, abordant également la question de la coordination des politiques, des opérations et des capacités mondiales. Il a également été question des défis et des opportunités de 2019, pour aboutir à un bilan de l'année écoulée.La France partage donc désormais les intérêts de l'initiative CSpO,soit la participation à des efforts coordonnés dans le domaine de la défense spatiale. L'existence d'une telle initiative doit permettre d'améliorer les capacités spatiales des nations membres et de faciliter les actions conjointes entre les participants.
Le Général John Raymond, commandant de la force spatiale américaine, a déclaré être ravi de l'entrée de la France et de l'Allemagne au CSpO, qui correspond au « renforcement de notre conscience collective du domaine spatial », précisant que « nos alliés nous aident à conserver notre supériorité spatiale et à renforcer les bases de notre efficacité au combat ».
Source : Spacewatch