Une étude menée par Parks Associates, diffusée en amont du CES de Las Vegas, montre que 44% des foyers connectés des États-Unis dispose déjà de fonctionnalités de connexion à bord de leur véhicule actuel, et que 64% des conducteurs aimeraient des fonctionnalités de voiture connectée de série dans leur prochaine voiture.
Bonne nouvelle donc pour les constructeurs de voitures à conduite assistée. Les voitures connectées sont plus sûres. Elles peuvent accéder à des données de circulation et de météo en temps réel et communiquer avec d'autres véhicules et les infrastructures routières.
Dès 2016, la société Continental entend proposer des systèmes partiellement automatisés pour assister le conducteur dans certaines situations, sur autoroute ou à faible vitesse. En 2020 les voitures permettront au chauffeur d'ôter les yeux de la route pour par exemple rédiger un SMS mais ce dernier devra toujours être en mesure de reprendre le volant. Selon Continental, ce n'est seulement qu'à partir de 2025 que l'attention du chauffeur ne sera plus nécessaire.
Comme l'explique Gerhard Steiger de Bosch : « Pour que la conduite extrêmement automatisée devienne réalité, nous avons besoin d'un certain niveau de connectivité. Les véhicules extrêmement automatisés se basent sur des informations environnementales -- des informations qui vont au-delà de ce que les capteurs peuvent réunir ». En d'autres termes, une connexion à un serveur et un partage d'information entre les véhicules sont nécessaires.
Au Japon cette année, Toyota a commercialisé la toute première voiture connectée grand public, la Crown. Elle est capable de communiquer avec les infrastructures et les autres véhicules. Un premier pas vers une démocratisation?