Mise à jour du 27 février à 13h45 : le lancement du satellite SES est reporté jusqu'à nouvel ordre, à cause d'une météo défavorable. Dès que le temps le permettra, la fusée Falcon 9 partira, afin d'effectuer sa « livraison », tandis que le premier étage tentera de se poser en mer. Pour l'heure, SpaceX ne donne plus de date concernant son lancement.
Countdown held for the day. Teams are reviewing the data and next available launch date.
— SpaceX (@SpaceX) 26 février 2016
Publication initiale du 23 février à 13h08 :
Il y a un mois environ, et après la mise en orbite du satellite franco-américain Jason 3, le premier étage de SpaceX explosait sur sa plate-forme de réception, à cause de la défaillance d'un de ses pieds. Un troisième échec dans la tentative de récupérer le module en pleine mer afin de le réutiliser.
SpaceX n'est donc, pour l'heure, toujours pas parvenu à réaliser cette manœuvre, qui est pourtant capitale pour la société. Les avantages d'une récupération en mer sont évidents en termes de sécurité, mais aussi d'un point de vue beaucoup plus pragmatique : selon la vitesse nécessaire à la livraison du satellite, il est tout simplement parfois impossible au premier étage de revenir à sa position initiale, faute de carburant. En effet, plus la charge est importante et l'altitude, élevée, plus la fusée Falcon 9 doit prendre de la vitesse et brûler du carburant. Il est donc nécessaire, dans certains cas, d'aller le récupérer en mer.
Cet argument, mis en avant par Elon Musk, n'est toutefois pas toujours le seul qui préside à la décision de poser le premier étage en mer ou sur terre. Lors de la précédente tentative, la mission n'avait pas reçu l'accord des autorités pour un atterrissage classique.
As mentioned before, ship landings are needed for high velocity missions. Altitude & distance don't mean much for orbit. All about speed.
— Elon Musk (@elonmusk) 17 Janvier 2016
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