Volvo, qui participe également à la course pour la voiture autonome, a découvert qu'un animal en particulier pose un problème majeur : le kangourou.
Volvo : spécialiste de la détection automatique d'animaux
Si le constructeur Volvo s'intéresse aux kangourous, c'est pour améliorer son logiciel de détection automatique d'animaux, un logiciel développé par le groupe et qui est déjà disponible sur les derniers modèles de la marque. En particulier, le système Large Animal Detection est embarqué sur les modèles S90 et XC90 sortis en 2017.Les kangourous semblent toutefois faire de la résistance. Depuis novembre 2016, Volvo essaye de trouver une solution à un problème très particulier : l'intelligence artificielle couplée aux capteurs du système de détection semble incapable de détecter les kangourous. Du moins, elle les détecte, mais elle n'arrive pas à calculer la distance qui sépare le véhicule de l'animal.
Le saut du kangourou et ses différentes formes
Volvo a identifié d'où vient le problème, bien que le groupe ne semble pas avoir de solution. Dans un entretien accordé à la chaîne australienne ABC qui publie également une vidéo sur son site, David Pickett, directeur technique de Volvo Australie, a expliqué que l'impossibilité pour l'Intelligence Artificielle de détecter les kangourous est liée à leur façon de se déplacer.Contrairement à un cerf, par exemple, qui se déplace à l'horizontal sur ses quatre pattes, le kangourou saute. Lorsqu'il est à terre, il apparaît aux capteurs et donc à l'ordinateur comme plus proche que lorsqu'il est dans les airs. L'ordinateur utilise en effet la route comme point de repère.
L'impossibilité de détecter les kangourous n'est bien évidemment qu'un problème pour la voiture autonome en Australie, mais un problème de taille : 16.000 accidents avec des kangourous sont recensés chaque année.