Hyundai ne veut pas rater un potentiel virage de l'industrie automobile et commence à investir dans les voitures volantes. Un rêve de science-fiction en passe de devenir réalité ?
Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai a lancé sa nouvelle division de mobilité aérienne, rapporte TechCrunch. Celle-ci a pour objectif de développer des technologies relatives aux véhicules urbains volants pour « des déplacements aériens sûrs et efficaces ».
Un ancien de la NASA pour piloter le projet
À la tête de ce nouveau département, Hyundai a misé sur Jaiwon Shin, un ingénieur spécialisé en aéronautique qui était encore récemment en charge de l'une des principales missions de recherche de la NASA, dotée d'un budget de 725 millions de dollars.Hyundai n'est pas le premier fabricant à se pencher sérieusement sur la question des voitures volantes. Uber, par exemple, imagine déjà des véhicules volants 100% autonomes dans le futur. De premiers prototypes pourraient d'ailleurs être prêts en 2028 pour les Jeux Olympiques de Los Angeles.
Il y a peu, NEC présentait aussi un modèle de voiture volante, avec un hic cependant, puisqu'elle n'est pour l'instant capable de se maintenir dans les airs que durant une minute environ. Et il y a deux ans, ce sont Airbus et ItalDesign qui dévoilaient le concept « pop.up », une voiture-hélicoptère permettant de réaliser des trajets du quotidien.
Paris : des "taxis volants" sur la Seine dès 2020
Les voitures volantes pour regagner de l'espace au sol
L'industrie du véhicule urbain aérien pourrait représenter mille milliards de dollars d'ici 20 ans selon Jaiwon Shin. Il pourrait s'agir de la solution pour désengorger les routes au sol et redonner de l'espace aux piétons ou autres moyens de déplacement. D'après une étude, les voitures volantes pourraient aussi représenter une alternative moins polluante aux véhicules traditionnels.S'il est désormais quasi indéniable que l'on sera capable de commercialiser des voitures volantes fonctionnelles dans quelques années, se pose tout de même la question de la réglementation. Les autorités vont-elles permettre la circulation de tels appareils ? Et comment contrôler le trafic aérien urbain ? Il va évidemment falloir trouver une réponse à cette dernière question avant d'espérer voir voler des voitures au-dessus de nos têtes, dans les villes du futur.
Source : TechCrunch