AtmoSud, qui surveille la qualité de l'air en région PACA, expérimente cette semaine un radar qui calcule la pollution de chaque véhicule.
Du 11 au 16 novembre 2019, l'AtmoSud, ex-Air PACA, expérimente à Marseille un radar de pollution censé calculer la pollution de chaque véhicule qui passe devant lui. L'appareil, qui se veut être « pédagogique », mesure la qualité de l'air à la sortie des pots d'échappement des véhicules. Avec trois niveaux distincts, qui s'affichent sur un panneau lumineux : soit acceptable, soit médiocre, soit mauvais. Et l'outil suscite déjà la polémique.
La crainte d'un nouvel outil de répression, pour une association d'automobilistes
L'AtmoSud, organisme agréé qui surveille la qualité de l'air dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mène cette expérimentation dans la cité phocéenne, au niveau de l'autoroute A55, de façon à identifier les véhicules les plus polluants et ainsi parfaire sa connaissance du parc de véhicules de la ville.Il va pleuvoir des radars tourelles, avec 1 200 installations supplémentaires d'ici 2020
Mais l'association « 40 millions d'automobilistes » craint, elle, que le radar ne se transforme en un nouvel outil de répression. « Il ne faut pas oublier qu'à terme, toutes ces données vont servir à renforcer le système de la vignette Crit'Air et à agir sur les jours de restriction de la circulation. L'action dite de sensibilisation est une mascarade à l'encontre des automobilistes », peste l'association, qui regrette l'absence d'un quatrième niveau, « bon », pour accompagner les trois proposés par l'AtmoSud.
AtmoSud teste un radar de #pollution à Marseille depuis hier, lundi 11 novembre, pour mesurer la #qualiteair à la sortie des pots d'échappement des véhicules 🚗 pic.twitter.com/NvavKofNrO
— AtmoSud (@AtmoSud) November 12, 2019
Source : Twitter