Après plus de 4 ans d'attente, on n'était plus à quelques mois près. Alors qu'il était pressenti pour la rentrée 2011, il aura finalement fallu attendre le tout début 2012 pour voir enfin apparaître le successeur du Cosmos de Cooler Master, le boîtier très haut de gamme de la marque.
Véritable référence pour les gamers , le Cosmos a donc enfin assuré sa descendance avec cette seconde version du boîtier de Cooler Master. Conservant un design général proche de celui de son prédécesseur, ce nouveau boîtier renferme toutefois de très nombreuses évolutions alors que la finition est une nouvelle fois à la hauteur du tarif demandé par Cooler Master. Que nous cache donc ce Cosmos de seconde génération, quelles sont les modifications apportées par le constructeur taïwanais et comment se comporte le Cosmos II côté performances ? Toutes les réponses à ces questions dans les lignes qui suivent !
Présentation[/anchor]
Cooler Master Cosmos II | |
Caractéristiques générales | |
Matière | Acier, métal Mesh, plastique |
Couleur | Noir |
Format | XL-ATX, E-ATX, ATX, micro-ATX |
Dimensions (HxPxL) | 704 x 664 x 344 mm |
Poids | 22 Kg |
Capacité d'accueil | |
Emplacements 5,25" | 3 |
Emplacements 2,5" / 3,5" | 11 / 13 |
Slots d'extension | 10 + 1 |
Accessoires | |
Ventilateurs | 200 mm en façade (aspiration) 140 mm à l'arrière (extraction) 120 mm en haut (aspiration) 2 x 120 mm sur le côté (aspiration) |
Ports en façade | 2 x USB 3.0 4 x USB 2.0 1 x eSATA 1 x Sortie casque 1 x Sortie micro |
Autres | Possibilités d'ajouter 4 ventilateurs (2 sur le côté, 2 en haut). |
Un poids particulièrement important qui s'accompagne de dimensions tout aussi impressionnantes : plus de 70 cm de haut, 66 cm de profondeur et presque 35 cm de large ! À côté de ce Cosmos II, la première version du boîtier haut de gamme de Cooler Master passe pour un petit modèle ! Un boîtier massif donc, qui en impose, mais qui se distingue également par un design particulièrement travaillé, trouvé dans les carrosseries de voitures de course, d'après Cooler Master. En tout cas, le profil très aérodynamique des parois latérales ou de la partie supérieure du boîtier ainsi que sa robe noire donnent au Cosmos II un look agressif qui plaira probablement aux joueurs.
Commençons le tour du propriétaire par le haut de ce boîtier. On y trouve donc les arceaux en aluminium, véritable marque de fabrique de la gamme Cosmos, mais également un panneau coulissant, lui aussi en aluminium. Outre l'apport de cet élément en matière de design, sachez que ce panneau protège un panneau de commande qui propose le bouton de mise en fonctionnement de la machine, le bouton reset, mais également cinq autres boutons qui servent à réguler la vitesse des ventilateurs ou à allumer les LEDs de ce dernier (quand ils en sont pourvus), nous y reviendrons.
Petite précision sur ce panneau coulissant : sur notre exemplaire de test, cet élément a cédé à nos sollicitations pourtant relativement délicates, et il semblerait que nous ne soyons pas les seuls journalistes a avoir rencontré ce problème. Tenu au courant du problème, Cooler Master nous a assuré que nous avions entre les mains un des tout premiers modèles sortis de ses usines et que ceux qui seront commercialisés ne seront pas touchés par cette malfaçon. Au prix où est vendu ce Cosmos II, le constructeur ne peut de toute façon pas se permettre ce genre d'approximation.
Terminons la description du haut du boîtier en examinant la connectique en façade : Cooler Master n'a rien oublié et le Cosmos II propose des prestations convaincantes, avec 2 ports USB 3.0, 4 ports USB 2.0, la connectique audio classique et même un port eSATA. Rien à redire !
La façade du Cosmos II est elle aussi pourvue d'un panneau coulissant qui, quant à lui, ne nous a posé aucun problème, même si nous nous attendions à ce qu'il soit automatisé, ce qu'il n'est pas. Il laisse apparaître trois emplacements 5,25 pouces, mais également deux racks amovibles pour disques durs, tous deux pourvus d'une clé. Notez que ce panneau est aimanté en son sommet, afin de compenser les effets de la gravitation.
Si la façade et le support des portes latérales sont en acier, ces dernières sont entièrement recouvertes d'aluminium brossé. L'effet est garanti d'autant que d'un côté comme de l'autre, des ouvertures « griffées » sur les parois apportent un effet visuel encore plus impressionnant.
Un mot sur ces parois latérales : Cooler Master a entièrement revu son système d'ouverture, puisque nous avons ici affaire à de véritables portes qui s'ouvrent par l'action d'un simple poussoir placé à l'arrière du boîtier. Le système est d'une simplicité enfantine et, que ce soit pour l'ouverture ou la fermeture, c'est un régal !
Le résultat en image : le Cosmos II déploie ses ailes avec un angle suffisant pour manipuler les éléments qui se trouvent en son sein, mais il est bien sûr possible de retirer complètement ces panneaux posés sur charnières.
Terminons cette description par un tour à l'arrière du boîtier, où l'on découvre un ventilateur de 140 mm surplombé par trois passes-câbles destinés à un watercooling déporté à l'extérieur. On trouve également pas moins de 10 slots d'extension pour cartes-fille alors qu'un onzième emplacement prend place à la verticale (sous le système d'ouverture de la porte) afin d'accueillir par exemple un système de régulation de ventilateur.
Enfin, vous noterez que Cooler Master a choisi de positionner l'alimentation en bas du boîtier, comme c'est le cas de la grande majorité des modèles aujourd'hui. Petite précision : le bloc d'alimentation est légèrement déporté vers l'arrière du boîtier, alors que ce dernier dispose pourtant d'un espace très important. Pourquoi ce choix ? Il faut ouvrir le boîtier pour le comprendre.
À l'intérieur[/anchor]
Lorsque l'on ouvre le Cosmos II, on découvre alors un agencement particulier, qui explique à la fois le bloc d'alimentation déporté vers l'arrière et la hauteur très importante du boîtier. En effet, Cooler Master a opté pour une conception en deux parties isolées. Le bloc inférieur est lui-même scindé en deux parties, avec un emplacement pour le bloc d'alimentation un peu trop réduit pour accueillir les modèles les plus imposants. D'où le déport à l'arrière du boîtier, qui permet au Cosmos II d'offrir une compatibilité étendue avec les alimentations du marché.Un mot sur l'ouverture du boîtier : nous l'avons remarqué plus haut, le système qui permet d'ouvrir le Cosmos II est particulièrement agréable à l'utilisation. Mais il convient également d'indiquer à quel point Cooler Master a travaillé les finitions de son boîtier, avec ces petits caoutchoucs qui viennent amortir les portes latérales, ou encore cette charnière en acier dont la robustesse ne fait aucun doute.
Mais revenons à nos moutons et à cette partie inférieure du Cosmos II. Les deux ventilateurs situés à l'avant sont placés sur une porte qui, elle aussi, s'ouvre, s'ôte et se referme le plus simplement du monde. Cette dernière dissimule pas moins de 6 emplacements compatibles 2,5 et 3,5 pouces, pour loger des supports de stockage. Avec les 5 emplacements prévus dans la partie supérieure du boîtier, juste au-dessus, et les deux racks amovibles dont dispose le Cosmos II, cela pousse la capacité d'accueil du boîtier de Cooler Master à... 13 disques durs ou SSD ! De quoi stocker quelques films de vacances... Plus sérieusement, cette capacité de stockage est démesurée, à l'image du boîtier en somme.
Au-dessus de la cage de stockage qui comprend 5 emplacements, on trouve donc les deux racks amovibles compatibles 3,5 pouces uniquement, mais aussi 3 emplacements au format 5,25 pouces. Un chiffre qui nous semble correct et si certains auraient préféré voir un quatrième slot 5,25 pouces sur une grande tour comme le Cosmos II, Cooler Master a semble-t-il privilégié la capacité d'accueil pour le stockage.
Terminons par l'arrière du boîtier, avec les dix slots d'extension et l'emplacement pour le bloc d'alimentation, que nous évoquions plus haut. Notez la présence de bandes de caoutchouc sur le support destiné à accueillir votre bloc, le but étant évidemment d'amortir les éventuelles vibrations afin qu'elles ne soient pas transmises au boîtier.
Système de ventilation, flux d'air[/anchor]
Lorsque l'on évoque le système de ventilation, on pense avant tout ventilateur. Mais il y a d'autres éléments qui participent au flux d'air d'un boîtier, comme ses ouïes placées par Cooler Master sur les côtés du Cosmos II. Placées de part et d'autre du boîtier, elles permettent une prise d'air supplémentaire, en plus de la traditionnelle entrée à l'avant du boîtier. Notez au passage que les arceaux en aluminium sur lesquels repose le Cosmos II sont dotés de patins en caoutchouc, qui réduisent le risque de transmission des vibrations au sol.Le Cosmos II est un boîtier capable d'accueillir pas moins de 10 ventilateurs. Trois modèles de 120 mm peuvent prendre place en haut du boîtier (Cooler Master en fournit un), deux autres ventilateurs 120 mm sont dédiés au refroidissement de la cage à disques durs placée en bas de la tour, un modèle de 200 mm aspire l'air à l'avant du boîtier, deux autres emplacements 120 mm sont prévus sur la porte latérale tandis que le cinquième et dernier ventilateur fourni par Cooler Master prend place à l'arrière du boîtier. Notez que ce dernier possède un diamètre de 140 mm, mais que vous pouvez changer pour un modèle de 120 mm, le support étant disponible dans ce format.
Tous les ventilateurs livrés avec ce Cosmos II sont équipés d'un connecteur 3 broches qui n'autorise pas une régulation avancée de type PWM, mais Cooler Master a tout de même prévu de pouvoir contrôler la vitesse de ventilation via le panneau de contrôle présent au sommet de son boîtier. Les ventilateurs sont gérés par groupe (HDD, GPU, Top et Front) et peuvent fonctionner selon trois vitesses différentes : un premier appui et vous passez de 5 à 7V, un second appui et la tension d'alimentation passe de 7 à 12V. Notez que chacun de ces appuis est ponctué par un bip bien marqué qui ne manquera pas de vous agacer rapidement. Finalement, seul le ventilateur arrière ne dispose pas de régulation dédiée.
Un mot sur le ventilateur placé tout en haut du boîtier : nous n'avons pas affaire ici à un ventilateur en extraction comme c'est le cas sur la plupart des boîtiers, mais bien d'un ventilateur en aspiration. Un choix étonnant de la part de Cooler Master, qui place le Cosmos II en forte surpression, puisque seul le ventilateur placé à l'arrière a pour rôle d'extraire l'air chaud. Cela reste toutefois une proposition d'agencement, puisque vous pouvez évidemment passer le ventilateur en extraction afin de chasser l'air chaud qui s'accumule à cet endroit de la tour.
Le flux d'air qui agit au sein de ce Cosmos II est donc assez peu commun, notamment par le nombre de prises d'air dont est pourvu le boîtier. Relativisons cette remarque en précisant que les ouïes latérales et l'aspiration effectuée par l'alimentation (grâce aux arceaux qui surélèvent considérablement le boîtier) n'alimentent que la partie inférieure du boîtier isolée, rappelons-le, de la partie supérieure. Le but est donc ici de refroidir fortement la cage à disques durs présente dans cet espace et rien d'autre, alors qu'aucun ventilateur ne vient extraire l'air chaud de cette partie, à moins que votre bloc d'alimentation soit pourvu d'un tel dispositif, ce qui devient de plus en plus rare.
Concernant la partie supérieure du boîtier, nous l'avons vu, deux ventilateurs en aspiration pour un seul en extraction. Un système en surpression qui aurait probablement gagné en efficacité si le ventilateur de 200mm placé à l'avant du Cosmos II n'était pas placé derrière une imposante cage à disques durs. Et alors que les deux cages présentes dans la partie inférieure de la tour s'extraient complètement, celle placée devant ce ventilateur laisse derrière elle un support métallique qui empêche l'optimisation du flux d'air de l'avant vers l'arrière.
Bon point en revanche concernant les filtres à poussières : partout où entre de l'air, Cooler Master a prévu un filtre. On en trouve donc un dans la partie supérieure du boîtier (ce qui est assez rare pour être souligné), un autre à l'avant de la tour, un troisième sous le bloc d'alimentation et un dernier sur la porte latérale. Pour terminer, précisons que seul le ventilateur en façade est équipé de LED et d'un connecteur d'alimentation dédié, mais sachez que le Cosmos II peut gérer jusqu'à dix ventilateurs équipés de LED.
Le montage, à l'usage[/anchor]
Vous l'avez compris, ce Cosmos II dispose d'un espace intérieur des plus confortables. On s'attend donc à un montage facile et rapide dans un tel boîtier. Et ce fut le cas. Non seulement parce que l'espace disponible permet de manipuler les différents composants très aisément, mais également parce que Cooler Master n'a pas lésiné sur l'ergonomie de son boîtier. Outre les portes latérales et leur système d'ouverture exemplaire, vous pourrez apprécier le système de fixation des lecteurs optiques, identique à ce qui existait sur le Cosmos premier du nom, mais tellement efficace. De plus, des tiroirs sont présents pour les unités de stockage : ils viennent entourer vos disques durs en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.Côté SSD c'est un peu différent, puisqu'il vous faudra user de vis pour les arrimer solidement. C'est l'une des seules fois où vous utiliserez cet outil durant le montage, puisque Cooler Master a prévu des vis à mains pour les slots d'extension notamment (même si nous aurions préféré un système de blocage plus moderne). Il n'y a guère que le montage de la carte-mère qui vous y contraindra, puisque personne n'a encore trouvé le moyen de se passer de tournevis pour cette opération.
Le Cosmos II dispose d'un espace conséquent et les configurations les plus impressionnantes y trouveront place sans peine. Le Cosmos II supporte en effet les cartes-mère XL-ATX, des ventirads dont la hauteur peut atteindre 19 cm, ainsi que les solutions à quatre cartes graphiques (en SLI ou en Crossfire), ces dernières pouvant mesurer jusqu'à 38,5 cm. Nos composants de tests ont donc tout naturellement pris place sans problème, alors que la large ouverture prévue derrière la carte-mère (et compatible avec les derniers sockets Intel LGA2011 et AMD FM1) nous a permis d'installer notre ventirad très simplement.
Ceux qui préfèreraient le refroidissement par eau plutôt que les ventilateurs seront ravis de voir que le Cosmos II est un boîtier qui se prête très volontiers à ce genre d'usage. Deux possibilités s'offrent à vous : vous pouvez installer votre radiateur soit dans le haut du boîtier (pour une longueur disponible de 36 cm), soit dans le bas du boîtier, en lieu et place des deux cages à disques durs (avec un espace de 24 cm au maximum).
Notez que nous n'avons pas eu besoin de retirer les portes latérales pour effectuer ce montage, même si cette opération est particulièrement simple. Le branchement des câbles à l'arrière de la carte-mère s'est révélé également très simple, notamment grâce à l'important espace dont dispose le Cosmos II entre la carte-mère et la paroi arrière. Les passes-câbles caoutchoutés se sont révélés résistants, bien placés et suffisamment nombreux tandis que Cooler Master a bien fait les choses en livrant une bonne dizaine de serres-câbles pour parfaire le montage ainsi qu'une très utile rallonge pour l'alimentation du CPU. Finalement, le résultat est plus que probant et ravira ceux qui apprécient les configurations aux petits oignons.
Performances[/anchor]
Nous avons voulu le vérifier par quelques relevés de températures et de pression acoustique. Voici la configuration utilisée :- Carte-mère Asus P7P55D Deluxe,
- Processeur Intel Core i5 750 2,66 GHz,
- Ventirad Noctua NH-C14 (un seul ventilateur en 5V)
- 4 Go de mémoire DDR3-1066,
- Alimentation Corsair AX 750 (semi-passive),
- Carte graphique NVIDIA GeForce GTX 480
- SSD OCZ Vertex 2 pour le système
- Disque dur Hitachi 3 To @ 7 200 RPM pour le stockage
La température de la pièce au moment des tests était de 18°C, la pression acoustique ambiante de 33,3 dB(A). Les tests ont été réalisés sous Windows 7 64 bits Edition Ultimate, Service Pack 1. Les mesures de nuisances sonores sont effectuées à 15 cm devant, sur les côtés et au-dessus du boîtier. A chaque relevé, nous avons fait varier la vitesse des ventilateurs du boîtier selon leurs trois modes de fonctionnement.
À la lecture de ces résultats, on peut dire sans se tromper que le Cosmos II n'est pas un boîtier silencieux. Même si le mode le moins bruyant préserve encore nos oreilles, le sonomètre affiche tout de même un bon 37,7 dB(A) à gauche du boîtier, où les nuisances sonores se font le plus entendre. À titre de comparaison, le Corsair Carbide 400R affiche 35,5 dB(A) au compteur, dans les mêmes conditions.
Le Cosmos II parvient-il à faire mieux en termes de refroidissement ? Au repos, pas vraiment, alors qu'en charge, on gagne entre 1 et 3°C pour le processeur et 4°C pour la carte graphique. C'est intéressant, d'autant qu'en charge et à ventilation maximale, on reste à des pressions acoustiques inférieures à celles générées par le Carbide. Bref, le Cosmos II est plus performant en charge qu'au repos, et ça tombe bien puisque c'est un boîtier clairement destiné aux joueurs.
Mais le nouveau-né de Cooler Master ne ravira sûrement pas ceux qui cherchent le silence et nous aurions aimé davantage de différence entre le mode le plus silencieux et le mode intermédiaire, d'autant que le refroidissement est déjà très bon à bas régime. Car il ne faut pas oublier que le Cosmos II peut accueillir jusqu'à 10 ventilateurs : on imagine le niveau de nuisances sonores dans une telle configuration...
Conclusion[/anchor]
Pour les gamers, l'année commence bien ! Car avec son Cosmos II, ils ont à disposition l'un des boîtiers les plus aboutis que nous ayons eus entre les mains. Design très travaillé, qualité de fabrication excellente, choix des matériaux, finition exempte de tout reproche... Il n'y a à rien à redire, Cooler Master a fait de l'excellent travail !
En bon boîtier grand-tour qui se respecte, le Cosmos propose également une capacité d'accueil record, avec 10 slots d'extension et pas moins de 13 emplacements pour disques durs ! Une capacité d'accueil un peu exagérée mais heureusement modulaire, puisque les cages à disques durs sont toutes amovibles. Vous pouvez donc à votre guise configurer le Cosmos deux selon vos besoins, afin d'y introduire un radiateur de watercooling, par exemple.
La ventilation est elle aussi ajustable et le Cosmos II peut contenir jusqu'à 10 ventilateurs. À vous de créer le flux d'air qui convient le mieux à votre configuration, celui proposé par Cooler Master, bien que perfectible, étant déjà aussi efficace que bruyant. Les performances en termes de refroidissement sont excellentes et ce, même lorsque les ventilateurs tournent au minimum. La régulation est donc presque accessoire et il y a forte à parier que les agaçants bips qui ponctuent chacun des appuis sur le panneau de contrôle vont dissuaderont rapidement de l'utiliser.
Vous l'aurez compris, malgré quelques imperfections, ce Cosmos II nous a séduits. Mais sa taille imposante, son poids hors norme, sa ventilation bruyante et surtout son prix élevé ne le destinent pas à tout un chacun. Car 350 euros, cela reste un investissement très important pour un boîtier, sans alimentation qui plus est. Mais pour certains joueurs fortunés, cela les vaudra sans doute. Quoiqu'il en soit, il faudra attendre fin janvier (sans autre précision de la part de Cooler Master) pour le voir débarquer dans les étales.