Lexmark Genesis S815
Depuis les succès mérités de ses Impact S305 et Interact S605, intervenus après une reprise d'activités laborieuse sur le marché grand public, l'américain Lexmark se sent pousser des ailes. À tel point qu'il nous propose aujourd'hui une imprimante on ne peut plus originale, voire originelle si l'on s'en réfère au nom choisi, Genesis.La Genesis S815... toute une histoire !
Présentation et fonctionnalités
Si vous aimez les designs à nul autre pareil, la Genesis est clairement faite pour vous. Sorte de réplique au 1/1000e d'un immeuble stalinien de 10 étages, ou encore cyclope fantasque à tête rectangulaire, chacun verra ce qu'il voudra dans cette machine verticale. Ce qu'il y a de sûr, c'est que Lexmark a cherché à marquer les esprits. Cette allure si déroutante est liée au fait que le scanner est disposé à l'oblique, selon le même angle que le bac à papier à l'arrière. L'imprimante est imposante verticalement, mais plutôt compacte si on ne considère que le plan horizontal.Quelques vues de l'engin capot ouvert puis de profil...
Mais pourquoi donc une telle disposition ? Parce que la Genesis embarque la toute nouvelle technologie Flash Scan de Lexmark, qui consiste à photographier le document posé sur la vitre au lieu de le scanner. Il faut donc un peu de recul à l'objectif, ce qui implique de la profondeur, d'où cet agencement. Le Flash Scan fonctionne avec un capteur CMOS de 10 mégapixels monochrome qui nécessite 3 séries de deux flashs rouges, verts et bleus pour éclairer le document. L'intérêt ? Le capteur ne traite que des flux de 10 Mpix mais l'imprimante assemble en fait une image de 30 Mpix (10 Mpix par couleur de flash). La numérisation comme l'aperçu ne prennent ainsi que 3 secondes (2 flashs rouges, 2 verts, 2 bleus et un court laps de temps pour tout assembler). Et la Genesis ne fait alors aucun bruit ! Nous verrons plus tard ce que cela donne en termes de qualité.
Ces flashs colorés jaillissent à tour de rôle de part et d'autre de l'objectif central
Pour le reste, on retombe dans du classique, parfois avec un certain regret comme quand on voit la fragilité déplorable des plastiques, aux rayures et aux traces de doigts. L'objet est peut-être sexy au stade d'infographie sur l'ordinateur des designers, mais une fois palpable (et palpé) il prend vite un coup de vieux !
La Genesis ne dispose que d'un seul bac à papier à l'arrière, avec une tirette assez pratique pour caler les différents formats de feuilles. On notera que la cassette de recto-verso n'engendre pas d'encombrement supplémentaire par rapport au bac à papier. Toujours à l'arrière, on trouve le port USB et la prise RJ-11 pour le fax. Connectivité qui est complétée par du Wi-Fi n... mais pas de Bluetooth. Sur le côté, Lexmark a logé un lecteur de cartes mémoire (SD/MMC/xD/MS) et un port USB PictBridge.
En façade, on découvre avec satisfaction que le capot de scanner est réglable en hauteur, ce qui n'était pas évident compte tenu de sa disposition, permettant ainsi la numérisation de documents épais. La partie basse s'ouvre également pour donner accès au chariot amovible de têtes d'impression avec ses quatre cartouches. Un système déjà vu sur les S305 et S605, consistant en des encres Vizix et une résolution maximum de 4 800 dpi. Là aussi, Lexmark garantit sa machine 3 années, pendant lesquelles vous pouvez changer gratuitement le chariot de têtes.