Un pur délire de geek ? Pas vraiment. Plutôt un délire d'artiste. « Je voulais réfléchir à la façon de présenter une sculpture dans une totale autonomie », nous explique Nils Guadagnin, son auteur, « tout en essayant de développer une sorte de confrontation entre les codes esthétiques associés à l'espace d'exposition où l'on présente de l'art contemporain et l'espace extérieur ». Et pour faire le pont, rien de tel qu'un objet aisément identifiable ayant, à sa façon, laissé une trace dans la culture moderne.
Une fois repu de considérations artistiques, le lecteur de Clubic sera logiquement tenté de savoir comment s'opère la lévitation. Nul voyage à bord d'une DeLorean ici, mais un couple d'électro-aimants placés à l'avant et à l'arrière de la planche, associés à un système de visée laser grâce auquel s'opère le maintien sur un axe vertical.
A date, il est donc hors de question de grimper sur l'hoverboard pour échapper à Griff Tannen. « Il serait peut-être réalisable de faire bouger la planche, au moins sur un axe donné », calcule Nils Guadagnin. « Après, ça n'est pas non plus vraiment ce que je recherche, moi je voulais surtout travailler sur la symbolique, sur cette transposition d'un élément fictif à la réalité ». Avis aux amateurs, donc.
Plus d'infos sur le site de White Office, le label cofondé par Nils Guadagnin, qui s'était déjà illustré, en 2008, en recréant à la façon du land art la fameuse langue des Rolling Stones sur 900 m2 de la pelouse du château de Chambord.