C'est avec une certaine surprise qu'on a pu découvrir jeudi que Tony Hawk Pro Skater 5 affiche désormais des graphismes tendance cel-shading, avec des contours marqués, qui laissent de côté toute apparence réaliste. Certains n'hésitent pas à parler de cache-misère, le titre développé par Robomodo et Disruptive Games n'étant clairement pas une claque graphique.
Si on parle de surprise, c'est parce que la build que nous avons pu essayer à la Gamescom affichait les graphismes de la version dévoilée en mai dernier. Comme seuls les graphismes ont changé et pas le gameplay, cela ne change pas fondamentalement l'avis que nous avons pu tirer de cette prise en main en matière de plaisir de jeu et potentiel de durée de vie- mais on peut tout de même confirmer les faiblesses esthétiques de la version initiale.
C'est dans les vieux skateparks qu'on fait les meilleurs tricks
Clairement, Tony Hawk Pro Skater 5 ne réinvente pas la roue. Au programme, plusieurs skateparks, dont certains qui rappelleront des souvenirs aux habitués de la franchise, tandis que d'autres proposent des terrains de jeux très vastes, dans l'optique d'accueillir jusqu'à 20 skateurs en même temps. Si nous n'avons pas pu expérimenter cette dimension multijoueur, il est aisé d'imaginer le potentiel de fun d'une telle perspective communautaire.La prise en main du titre est très simple : un bouton pour sauter, un autre pour faire des figures en s'aidant du stick analogique gauche, un autre pour réaliser slides et grinds. Certaines subtilités permettent de réaliser des figures complexes, mais on met peu de temps à enchaîner les tricks. Le titre se permet également quelques ajouts décalés, comme la possibilité de grinder sur les fils électriques ou de rouler assez abusivement sur les murs. Au diable le réalisme : on s'amuse et c'est le principal.
En marge des séances libres, on trouve également de nombreux défis à relever, ainsi que des mini-jeux qui permettent d'étoffer l'expérience en défiant ses amis.
Dessine-moi un skatepark
L'autre élément que nous avons pu expérimenter concerne le système de création de skatepark, qui s'avère à la fois intuitif et complet. Les joueurs peuvent étoffer le catalogue initialement proposé en concevant eux-mêmes leurs skatepark à l'aide des outils proposés. Il est possible de modifier la configuration à la volée et de partager le résultat sur une plateforme sociale où les autres joueurs pourront le télécharger. Si l'engouement est au rendez-vous, on devrait voir émerger des skateparks inventifs pour des sessions endiablées.Tony Hawk Pro Skater 5 ne sera ni un titre réaliste, ni une claque graphique. Pour autant, le jeu s'annonce amusant et agréable à prendre en mains. L'absence de sortie en version boîte souligne par ailleurs qu'Activision ne compte pas miser trop gros sur un jeu bien loin du triple A. Rendez-vous le 2 octobre pour y jouer sur PS4 et Xbox One, et un peu plus tard dans l'année sur PS3 et Xbox 360.