La branche spécialisée dans les smart cities de Google vient de dévoiler quelques principes fondateurs de la mobilité du futur qui pourraient changer les villes de demain.
Voitures connectées, véhicules autonomes, prolifération des vélos et des trottinettes électriques : la rue et la mobilité ne font désormais plus qu'un dans un ensemble qui, s'il apporte de nouveaux moyens de mobilité, s'accompagne de son lot de risques pour les piétons et les conducteurs. Entre la tentation d'agrandir les routes tout en régulant les limites de vitesse, les villes doivent penser un nouveau design pour leurs rues et leurs routes selon Sidewalk Labs.
Des technologies urbaines capables de transformer la ville
Pour Sidewalk Labs, les villes ont aujourd'hui tout à portée de main pour répondre aux enjeux urbains de demain. Les voitures connectées et autonomes pourront aisément « respecter les limites de vitesse et parcourir des rues étroites et même dotées de signalisations défectueuses ». Les trottoirs dynamiques - équipés de LED - vont pouvoir s'adapter aux voies et aux bandes piétonnes, peu importe leur taille ou leur direction.De leur côté, les signalétiques et capteurs digitaux vont pouvoir communiquer en temps-réel avec les applications de navigation pour donner des informations précieuses sur le trafic. Sidewalk Labs mentionne également les outils de gestion du trafic qui visent à optimiser les flux de véhicules et de personnes en émettant des recommandations de signalétiques et de trajets en temps réel.
Quatre principes de design qui doivent incorporer la technologie urbaine
En prenant en compte ces pans de l'innovation urbaine, Sidewalk Labs a pu dessiner quatre principaux principes de design pour les villes du futur.Tout d'abord, créer des rues « sur mesure » plutôt que de tout mutualiser : des ruelles pour les vélos, des passages pour les passants, des boulevards pour les véhicules.
Ensuite, ces mêmes rues doivent être séparées selon leurs limites de vitesse, mais, troisième principe, elles doivent pouvoir rester flexibles selon les moments de la journée grâce aux outils de management du trafic en temps réel.
Dernier principe, cette flexibilité permise également par les trottoirs dynamiques et le mobilier urbain doit redonner de l'espace à la sphère publique - piétons et vélos en première ligne - plutôt qu'aux parkings et aux véhicules.
Source : Smart Cities Dive.