Yamaha dévoile à son tour ses moteurs électriques pour vélos

Benoît Théry
Publié le 10 juillet 2019 à 21h13
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© Yamaha Motor

Il ne s'est passé que quelques semaines depuis que Bosch a dévoilé de nouveaux moteurs électriques pour vélo, prévus pour 2020. Yamaha lui emboîte le pas, suggérant de futurs moteurs pour la même année.

La marque, jusque-là plus connue pour ses motos, s'est engagée en septembre 2018 sur le segment des vélos électriques. Après l'annonce d'un nouveau scooter électrique (l'EC-05) destiné uniquement au marché asiatique, la marque semble vouloir conserver une position de leader dans le domaine de la mobilité électrique.

Une assistance jusqu'à 45 km/h

Cela dit, Yamaha n'est pas n'importe qui dans ce domaine. En 1989, la marque l'a même initié, en proposant le premier vélo électrique au monde. Pour conserver son rang, Yamaha dévoile donc deux nouvelles gammes de moteurs électriques pour vélos : les PW-X2 et les PW-ST.

D'abord destiné à des vélos de montagne, ou proches du trekking, le PW-X2 présente une puissance de 250W et cinq modes (EXPW, High, STD, Eco et Eco+). L'appareil délivre un couple de 80 Nm en mode EXPW, et de 70 Nm dans tous les autres modes. Le PW-X2 est pensé pour assister le pédalage jusqu'à 25 km/h. Il se décline dans une autre version, le PW-X2 45, dont l'assistance électrique se poursuit jusqu'à 45 km/h ! Pour cela, sa puissance passe à 500W.

Malgré une puissance doublée entre l'un et l'autre, les deux modèles affichent un poids identique de 3,1 kilos. La tendance dans le secteur est d'ailleurs à l'allègement. Bosch, de son côté, a réussi à réduire le poids de son Performance CX de plus d'un kilogramme, le faisant passer sous la barre des trois kilos. Les résultats de ce régime sont moins nets chez Yamaha.

Yamaha PW Series ST
© Yamaha Motor

Un kit complet pour la montagne

La gamme des PW-ST est plus lourde, affichant 3,4 kilos. Le modèle affiche quatre modes, une limite d'assistance jusqu'à 25 km/h et un couple à 70 Nm quel que soit le mode engagé. Pourtant, Yamaha le précise bien comme étant conçu pour « Speed Pedelec », des vélos à assistance électrique pouvant atteindre 45 km/h.

A priori, la marque l'a donc plutôt pensé comme un compromis : le PW-ST doit être plus polyvalent, assistant aussi bien en chemin de montagne que sur terrain plat.

Les deux gammes comprennent quatre senseurs communiquant sur le couple et la cadence de pédalage, la vitesse du vélo ainsi que son angle. Le moteur doit ainsi optimiser son assistance en continu, selon les difficultés rencontrées par le cycliste, et selon qu'il monte ou qu'il descende. D'autre part, l'achat est sujet à options, notamment concernant les possibilités de montage de la batterie. Enfin, des accessoires proposent un affichage de la vitesse, du mode choisi, de l'autonomie restante, de la navigation GPS ainsi qu'un appairage avec diverses applications pour smartphones.

Source : Electrek, Yamaha
Benoît Théry
Par Benoît Théry

Je veux tout savoir, et même le reste. Je me passionne pour le digital painting, la 3D, la plongée, l'artisanat, les fêtes médiévales... Du coup, j'ai toujours des apprentissages sur le feu. Actuellement, j'apprends à sourire sur mes photos de profil.

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Commentaires (7)
newseven

J’ai mieux le système que les tricheurs utilise dans les compétitions de vélo.


Léger
discret
compact.
madforger

Ce n’est plus des vélos mais des vélomoteurs (le moteur est électrique mais cela reste un moteur) donc la législation change… attention aux amendes…

Faisduvelo

Les tricheurs n’ont pas les mêmes attentes : tant qu’ils sont dans le peloton, ce sont les collègues qui font le boulot et ils peuvent suivre sans peine et sans assistance. Leur seul but est de pouvoir faire la différence sur quelques mn ou quelques km, la batterie comme la puissance nécessaire n’ont donc rien à voir. S’ils devaient avoir la même autonomie et la même puissance que Mme Michu, ça ne serait plus du tout discret. Et si Mme Michu pouvait fournir 300-400W en continu, elle n’achèterait probablement pas une vélo à assistance.

Liensun

Les vae avec moteur limité à 250W sont autorisés par la législation sur la voirie. Les vae avec une puissance supérieure sont assimilés cyclomoteurs et nécessitent assurance + casque pour circuler sur la voirie. Ils peuvent être cependant utilisés en route de montagne et chemins sans cet attirail.

kroman

Ils sont loin des moteurs Chinois qui vont jusqu’à 10 kW

micquer2

donnes nous le lien svp , merci

kroman
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