Le service de scooters en libre-service européen COUP met la clé sous la porte. L'entreprise allemande, filiale de l'équipementier Bosch, a annoncé lundi 25 novembre la fermeture de son service à Berlin, Paris et Madrid.
Sur Twitter, l'entreprise a reconnu que le service n'était pas viable économiquement. Depuis ce samedi 30 novembre, COUP n'est plus disponible à Paris.
Pas rentable, trop coûteux
Dans un communiqué de presse, la filiale de Bosch évoque un « marché extrêmement concurrentiel et générant des coûts élevés », qui rendent le service de scooters « économiquement non viable ».Selon ce même communiqué, l'entreprise avait prévu de cesser ses activités à partir de la mi-décembre, en commençant par supprimer les véhicules berlinois. Dans la semaine, COUP a finalement annoncé, sur Twitter, le retrait de ses scooters parisiens dès le 30 novembre.
Les clients de l'entreprise ont pu utiliser le service jusqu'à son arrêt et les minutes non consommées des packs de minutes prépayées seront remboursées, a également souligné l'entreprise sur le réseau social.
Plus que quelques jours pour profiter de COUP à Paris. Enjoy your last rides 🛵⚡ pic.twitter.com/SWTkkBshHJ
— COUP Paris (@COUP_Paris) November 28, 2019
Bien que COUP soit reconnu sur ce marché, avec une clientèle fidèle qui utilise régulièrement ses services, le maintien des activités de COUP sur le long terme s'avère économiquement non viable.
— COUP Paris (@COUP_Paris) November 25, 2019
COUP, victime d'une trop forte concurrence
Le service emploie actuellement 125 personnes, dont 25 à Paris. « Ils seront accompagnés dans leur recherche d'emploi et bénéficieront de mesures sociales adaptées », souligne l'entreprise.Lancé à l'été 2016 à Berlin, COUP avait débarqué à Paris l'année suivante en mettant en place 600 scooters de la firme taïwanaise Gogoro. Au total, l'entreprise avait déployé 2 200 véhicules dans la capitale française.
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À Paris, COUP a été victime du succès de la start-up française Cityscoot, arrivée un an plus tôt sur le marché. Les véhicules de l'entreprise française ont toujours été plus nombreux, atteignant à le nombre de 4 000. L'entreprise a d'ailleurs récemment annoncé un partenariat avec Uber.
Source : Techcrunch