Dès le 1er avril, les trajets en Vélib' d'une durée d'une heure maximum deviennent gratuits pour les utilisateurs. Un moyen pour le service de « participer, à sa manière, à l'ensemble des efforts déployés pour endiguer l'épidémie de coronavirus ».
Dans un contexte de crise sanitaire mondiale causée par la pandémie de coronavirus, « le Syndicat Autolib' Velib' Métropole (SAVM) annonce la gratuité des trajets de moins d'une heure pour toutes les personnes qui sont amenées à devoir se déplacer en Métropole », apprend-on dans un communiqué de presse officiel.
Le nombre de courses en chute libre
En clair : les Vélib' aussi bien mécaniques qu'électriques ne sont plus payants lors d'un trajet d'une durée maximale d'une heure, quel que soit le type d'abonnement annuel, et ce pendant toute la durée du confinement. « Les montants correspondant à des courses d'une durée inférieure à 1 heure effectuées depuis le 17 mars et qui auraient déjà été prélevés seront remboursés », ajoute le document.« Velib' Métropole participe, à sa manière, à l'ensemble des efforts déployés pour endiguer l'épidémie de coronavirus en offrant une option supplémentaire de transport à celles et ceux qui assurent des services essentiels à notre quotidien », peut-on lire. Cette pandémie qui confine l'ensemble de la population française a logiquement eu un impact sur le nombre de courses effectuées quotidiennement : de 85 000 début mars à 15 000 aujourd'hui.
Une activité accrue autour des établissements hospitaliers
En conséquence, le nombre de vélos sur le terrain a été revu à la baisse. Le service a cependant observé une « augmentation très significative de la part des trajets depuis ou à destination des principaux établissements hospitaliers », qui représentent 20 % des déplacements. « Une attention renforcée est portée à la régulation des 70 stations identifiées dans ces zones », indique le communiqué.Cette gratuité pourrait ainsi servir au personnel médical actuellement sur le pied de guerre pour soigner les cas sévères de Covid-19. À ce titre, les soignants parisiens peuvent d'ailleurs profiter de 300 ZOE électriques mises à leur disposition par Renault, qui souhaite ici participer à l'effort collectif déjà observé sur le territoire.
Source : communiqué de presse