Le document décrit une montre dotée d'un projecteur miniature, capable d'afficher des informations sur le dos de la main de l'utilisateur. Il est envisagé en premier lieu comme le prolongement de l'écran de la montre. Quand ce dernier montre un plan, le bracelet projettera par exemple la légende des points d'intérêt ou une vue élargie sur la peau. Enrichi d'une caméra dédiée, le système dépasse le simple périphérique de sortie en devenant capable de détecter le doigt de l'utilisateur. Ensemble, caméra et projecteur permettent d'envisager que l'on utilise sa main comme une surface tactile, qu'il s'agisse de naviguer dans des menus ou entrer du texte via des caractères manuscrits. Une fois posées, ces bases permettent aussi d'envisager d'autres usages : clavier virtuel affiché sur la main, ou projecteur secondaire tourné vers l'avant-bras de façon à afficher d'autres informations et prendre en compte la position du bras.
Samsung prolonge même encore cette logique, en imaginant que la montre soit capable de détecter des « zones de projection » dédiées, qui deviendraient interactives dès lors que l'utilisateur pointe la main vers elles. Le brevet prend l'exemple d'une porte d'hôtel, sur laquelle apparaîtrait un clavier virtuel proposant d'entrer le code d'accès à la chambre. Le brevet décrit un concept et n'entre donc pas spécifiquement dans les détails techniques, que Samsung résume à la mise en place d'un trio caméra / projecteur et processeur, le tout fonctionnant en adéquation avec le système d'exploitation de la montre ou d'un téléphone associé.
- LG Watch Urbane 3G : la montre téléphone disponible en France
- L'Apple Watch représenterait 52% des ventes de montres connectées