Voilà des années que les connaisseurs de la marque attendent de pied ferme la fēnix 7. L’heure est enfin arrivée, alors que Garmin a lâché dans la nature une flopée de fēnix de tous types : S, X, Solar, Sapphire. Faut-il pour autant craquer sur ces nouvelles montres connectées sport haut de gamme ? Voici notre verdict après plusieurs jours d’utilisation.
- Design plus compact
- Nombreuses fonctions sport et utilitaires
- GPS bi-bande très précis
- Cartographie mondiale
- Enfin une dalle tactile sur une fēnix !
- Autonomie un peu décevante
- Recharge solaire qui manque encore d’efficacité
- Bracelets propriétaires
- Écran plus sombre que sur la fēnix 6
- Prix très élevé
Y’a-t-il une montre cardio GPS plus emblématique que la fēnix ? Véritable ordinateur de poignet pour les sportifs, la nouvelle génération se targue d’aller encore plus loin que la précédente : design revu et corrigé, puce GPS bi-bande, nouvelles métriques, cartographie mondiale… Tout ceci fait diablement envie !
Reste qu’il y a un prix à payer pour l’excellence. Comme toujours, la gamme fēnix est placée dans le haut du panier et demandera un budget conséquent pour en profiter, surtout que certaines fonctionnalités sont réservées aux versions les plus onéreuses. Comptez enre 699 € et 1 199 € pour mettre la main sur la nouvelle smartwatch de Garmin. La moins chère des fēnix 7 coûte donc autant que la Vertix 2, sa principale concurrente conçue par Coros.
Pour ce test, nous avons pris en main la fēnix 7 Sapphire Solar, commercialisée officiellement à 899 €. Si ce prix peut sembler indécent pour une montre connectée, il se montre toutefois rapidement justifié à l’usage, comme nous allons le voir dans les paragraphes suivants.
Fiche technique Garmin fēnix 7 Sapphire Solar
Processeur | Inconnu |
Système d'exploitation | Propriétaire Garmin |
Autonomie | 18 jours en mode connecté / 22 jours avec recharge solaire |
Forme du cadran | Rond |
Taille de l'écran | 1.3 pouces |
Processeur | Inconnu |
Système d'exploitation | Propriétaire Garmin |
Smartphones compatibles | iPhone (iOS), Android |
Capacité de stockage | 32Go |
Autonomie | 18 jours en mode connecté / 22 jours avec recharge solaire |
Prise en charge des SMS / MMS | Oui |
Prise en charge des appels | Oui |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Accéléromètre et boussole électronique | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Non |
Analyse du sommeil | Oui |
Podomètre | Oui |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
capteur ECG | Non |
Capteur SpO2 | Oui |
Forme du cadran | Rond |
Taille de l'écran | 1.3 pouces |
Type d'écran | Transflectif |
Résolution | 260 x 260 px |
Écran tactile | Oui |
Écran couleur | Oui |
Épaisseur | 14.5mm |
Largeur | 47mm |
Longeur | 47mm |
Poids | 73g |
Comme son nom l’indique, la fēnix 7 Sapphire Solar est une déclinaison du modèle de base fēnix 7. Elle reprend le même boitier, la plupart des fonctions mais ajoute en supplément un verre en saphir sur l’écran ainsi que la recharge solaire. Nous avions d’ailleurs eu un aperçu – assez mitigé – de cette technologie lors de notre test de la fēnix 6X Pro Solar l’an dernier.
Cette année, Garmin revoit sa recette côté charge solaire et nous promet de bien meilleures performances. S’il est toujours impossible de garder la montre allumée en permanence – cette fonctionnalité est réservée aux nouvelles Instinct 2 – la marque assure que la recharge solaire est maintenant bien plus efficace. La fēnix 7 Sapphire Solar peut ainsi grappiller jusqu’à quatre jours d’utilisation en mode connecté et 16 heures d’utilisation supplémentaire en mode GPS. Tout ça en ayant un verre en saphir presque impossible à endommager. Les amateurs de longues sessions en extérieur devraient donc apprécier cette montre endurante à bien des égards !
Le modèle à recharge solaire est aussi l’un des seuls à embarquer une puce GPS bi-bande, de même que la cartographie mondiale. Les modèles avec « seulement » 16 Go de stockage sont limités au GPS mono-bande et n’ont pas accès aux cartes TOPO préchargées.
On regrette l’absence de capteur ECG, Garmin n’ayant toujours pas sauté le pas en la matière. De même, pas de modèle LTE en vue alors que la gamme Forerunner dispose pourtant d’une montre capable de se départir d'un smartphone : la Forerunner 945 LTE.
Design et finitions
Commençons par jeter un œil à l'esthétique de la fēnix 7 Sapphire Solar. Cette année, Garmin fait en sorte de réduire la taille de sa smartwatch afin de la rendre plus discrète, tout en conservant néanmoins l’allure propre aux modèle de cette série.
On note rapidement le rétrécissement de la lunette, plus fine qu’auparavant. Les vis sont maintenant déportées sur les entrecornes. Il en résulte un look plus épuré. Le poids reste cependant inchangé par rapport à la fēnix 6X Pro Sapphire (73 grammes).
Au dos, la montre arbore le capteur cardiaque optique Elevate Gen 4, similaire à celui de la Venu 2. On peste en revanche contre les bracelets propriétaires : s’ils sont très simples à changer, ils ne sont pas standards, il faudra donc passer par le site officiel de Garmin pour se procurer des modèles de rechange en cas de casse.
Pour terminer, on retrouve les classiques boutons, toujours au nombre de cinq. Comme auparavant, ces derniers sont personnalisables depuis les paramètres de la montre. Si vous espériez un bouton dédié à l’assistant vocal, passez votre chemin : seule la Venu 2 Plus possède cette fonctionnalité.
Écran
Vous en rêviez ? Garmin l’a fait : intégrer un écran tactile à ses montres fēnix. Une grande première qui en laissera certains de marbre mais qui devrait plaire aux randonneurs qui ont besoin de manipuler facilement la cartographie. Dans tous les cas, sachez qu’il sera quand même nécessaire de manipuler les boutons régulièrement, l’écran tactile ne permettant pas autant d’interactions dans les menus que ces derniers.
Hormis l’arrivée de la dalle tactile, le reste est similaire à ce qui existait sur les précédentes générations de fēnix. On se retrouve ainsi avec une dalle transflective de 1,3’’ avec une définition de 260 x 260 px.
Cet écran n’est pas aussi fin, ni même agréable à regarde qu’un modèle utilisant la technologie AMOLED. Il a cependant l’avantage d’être toujours allumé et d’être parfaitement lisible en plein soleil. Nous lui reprocherons cependant son aspect un peu trop sombre, la Suunto 9 Peak est plus contrastée et lisible malgré l’utilisation d’une technologie similaire. En intérieur, il faut souvent faire appel au rétro-éclairage pour bien voir les infos, ce qui n’était pas le cas sur la fēnix 6.
Si vous optez pour un modèle de fēnix 7 Solar, vous remarquerez que le liseré métallique sur le bord de l’écran a été agrandi. Cela permet une meilleure captation des rayons solaires, sans pour autant gêner la lisibilité de l’ensemble.
Interface
Globalement, le système d’exploitation de la fēnix 7 Sapphire Solar ne change pas par rapport aux anciennes générations. On note juste l’apparition de nouveaux cadrans, ainsi que de paramètres pour gérer la puce GPS multi-bandes. Le reste est similaire à ce qu’on connaît depuis des années sur les montres Garmin.
La marque américaine fait cependant quelques progrès dans la gestion des paramètres. En effet, on peut maintenant régler presque l’intégralité de la montre depuis le smartphone. Inutile de dire que cela apporte un certain confort. Adieu les longues sessions à parcourir des dizaines de menus pour faire un simple petit changement de paramètre !
Bonne nouvelle, tout ceci s’applique aussi aux champs de données et profils sportifs. Il n’y a plus besoin de passer des heures à tout gérer sur le petit écran de la smartwatch, ce qui pouvait être assez frustrant sur les anciennes générations de fēnix.
Fonctions sport
Passons maintenant au plus gros morceau de la fēnix 7 Sapphire Solar : le sport. Les précédentes générations brillaient déjà dans ce domaine. La petite nouvelle réussit-elle à monter la barre encore plus haut ?
Capteurs
Étant donné son approche haut de gamme, il aurait été surprenant que la nouvelle fēnix ne soit pas en mesure de s’associer à des capteurs tiers. On vous rassure, elle se débrouille très bien. Nous n’avons rencontré aucune difficulté à appairer notre ceinture cardio Polar H7.
La montre américaine peut aussi se connecter à des capteurs de puissance comme le Stryd, ainsi qu’à n’importe quel casque ou paire d’intras. Du moment que votre appareil est compatible avec les protocoles ANT+ ou Bluetooth, il n’y aura aucun souci d’appairage.
Profils sportifs
La fēnix 7 est une montre cardio GPS qui devrait convaincre la grande majorité des sportifs. Elle embarque plusieurs dizaines de profils, dont le triathlon. Comme vu précédemment, il est maintenant possible de gérer les champs de données directement depuis le smartphone et plus uniquement depuis la montre : un gain de temps non négligeable !
Cette année marque par ailleurs l’arrivée d’une nouveauté attendue depuis longtemps par les amateurs de la marque américaine : le profil HIIT. Ce dernier propose trois minuteurs prédéfinis : Tabata, AMRAP et EMOM. Bien entendu, rien ne vous empêche de créer vos propres minuteurs ou de partir sur un entrainement libre.
Toujours pour les entrainements, on retrouve avec plaisir les programmes automatisés Garmin Coach pour les 5 km, 10 km, semi-marathon et marathon. La montre peut aussi vous proposer des programmes au quotidien après quelques semaines d’apprentissage. Quel que soit votre niveau de forme, vous aurez les outils adaptés au poignet et depuis l’application Garmin Connect.
Précision
Les fēnix 7 les plus haut de gamme embarquent une puce GPS multi-bandes. Le signal est donc doublé, ce qui permet – sur le papier du moins – d’obtenir une accroche beaucoup plus rapide et un positionnement plus précis dans les zones difficiles. Qu’en est-il dans les faits ?
Eh bien la fēnix 7 Saphhire Solar s’en sort à merveille. L’accroche GPS est en effet bien plus rapide que sur les anciens modèles. Il faut moins de 30 secondes pour obtenir un signal, là où l’Instinct de votre serviteur demande parfois plusieurs minutes d’attente pour un résultat similaire. La précision est aussi très bonne. En environnement urbain, le tracé ne dévie quasiment pas, et évite ces errements qu’on observe souvent sur les montres moins onéreuses. Le GPS multi-bandes est donc une belle réussite sur la fēnix 7, alors que la Huawei Watch GT 3 nous avait pas mal déçus sur ce point malgré l’utilisation d’une technologie similaire.
Côté rythme cardiaque, on est aussi dans le haut du panier. Les résultats relevés sont très proches de notre ceinture pectorale Polar H7. La fēnix 7 Sapphire Solar fait montre d’une belle précision même lors des changements brusques d’intensité. Bien entendu, l’idéal reste l’appairage direct avec une ceinture, mais ce n’est pas aussi indispensable qu’avec des smartwatches moins haut de gamme. En investissant dans la fēnix 7, vous aurez l’assurance de pouvoir compter sur des capteurs très précis !
Navigation et cartographie
Histoire de mettre à profit son GPS bi-bande, la fēnix 7 Sapphire Solar intègre tout un panel d’outils dédiés à la navigation. En soit, ça n’a rien de nouveau, la fēnix 6 le faisait déjà. Sauf que cette année, la cartographie passe à la vitesse supérieure puisqu’elle couvre presque toute la surface du globe.
Les cartes TopoActive pour l’Europe sont déjà préchargées dans la mémoire interne, ainsi que les cartes SkiView et CourseView. Au besoin, le gestionnaire de carte présent sur la fēnix 7 vous permet d’ajouter d’autres régions grâce au Wi-Fi. Quels que soient vos usages – rando, ski, marche – vous aurez donc sous la main pas mal de possibilités. La nouvelle montre de Garmin est certainement la plus complète du marché à l’heure actuelle pour ce qui concerne la cartographie.
La navigation est elle aussi à la hauteur de nos attentes. La smartwatch américaine se comporte comme un vrai petit GPS portable. Vous êtes libres de chercher les POI autour de vous, ajouter vos propres points d’intérêt, définir un itinéraire ou importer un parcours GPX, utiliser le Fil d’Ariane… C’est incroyablement complet !
Là encore, il n’y a pas vraiment de nouveautés par rapport aux montres fēnix 6. L'ajout de l’écran tactile apporte toutefois un réel confort. Plus besoin de faire des dizaines de manipulations sur les boutons pour explorer les alentours. De simples glissements suffisent, la carte s’actualisant relativement vite quand on la bouge. Les boutons servent alors au zoom. Même s’il reste certaines lourdeurs au sein de l’interface, la fēnix 7 Sapphire Solar séduit par ses petites améliorations, en partie grâce à l’écran tactile très pratique.
Métriques
Si vous avez déjà eu l’occasion d’utiliser une montre connectée Garmin, vous savez à quel point ces smartwatches sont riches en données. La fēnix 7 va encore plus loin qu’auparavant avec l’arrivée de deux nouvelles métriques, représentées sous forme d’écrans de données : Stamina et Up Ahead.
Stamina est un équivalent du Body Battery mais pour le sport. En apprenant de vos habitudes, la fēnix 7 pourra prédire en temps réel quelle énergie il vous reste lors d’une activité en se basant sur votre allure du moment et vos données corporelles. C’est le genre de chose très sympa pour le marathon, l’écran donnant en un coup d’œil une estimation de la faisabilité de l’exercice.
Toujours pour les marathoniens mais aussi les trailers, Garmin met à disposition l’écran Up Ahead. Celui-ci permet d’afficher la distance restante avant la survenue de certaines événements : ravitaillement, point de passage, ligne d’arrivée, etc. De cette façon, il est plus simple d’anticiper le parcours à venir.
Pour le reste, on retrouve les nombreuses métriques habituelles : Body Battery, VO2Max, charge d’entraînement, temps de récupération, score de sommeil, rythme respiratoire, SpO2, niveau de stress, minutes intensives… La fēnix 7 produit un nombre impressionnant de données. Certains pourraient d'ailleurs être rebutés par tant de métriques, mais notez qu'elles sont toutes expliquées avec clarté dans l’application Garmin Connect.
Fonctions utilitaires
Pour le suivi sportif et de santé, la montre cardio GPS venue des États-Unis assure plus que de raison. Mais en va-t-il de même pour les fonctions pratiques du quotidien ? Oui, sans aucun doute.
La fēnix 7 est aussi bien dotée que la fēnix 6. Non seulement on peut visualiser les notifications reçues par le smartphone – c’est le minimum pour une smartwatch – mais aussi y répondre avec des messages prédéfinis sur les smartphones Android. Contrairement à la Venu 2 Plus, il n’y a pas de bouton dévolu au contrôle de l’assistant vocal du smartphone. La fēnix 7 n’embarque aucun microphone, ni haut-parleur.
En dehors de ce petit couac, il sera difficile de reprocher quoi que ce soit à cette belle montre. La gestion de la musique est particulièrement réussie, avec la possibilité de télécharger en mémoire nos playlists depuis Spotify, Deezer ou Amazon Music. Bien entendu, on peut aussi stocker nos propres morceaux copiés depuis le PC.
La boutique Connect IQ permet quant à elle de télécharger des centaines de cadrans et applications tierces. Vous vous en doutez, la plupart sont orientées vers le sport et le suivi de la santé physique.
Pour terminer, la montre embarque le système de paiement sans-contact Garmin Pay. Celui-ci est encore assez limité malgré les années, avec une compatibilité réduite en majorité aux néo-banques. Pour peu que vous soyez chez un fournisseur compatible, votre fēnix 7 devrait vous rendre pas mal de services en ces périodes où les contacts directs restent déconseillés.
Au final, la smartwatch de Garmin se montre vraiment très smart pour une montre consacrée au sport. Rares sont les concurrentes à pouvoir se targuer d’être aussi poussées dans les fonctions du quotidien !
Autonomie
Dernière ligne droite de ce test. Pour le moment, c’est presque un sans-faute pour la fēnix 7 Sapphire Solar. Aussi capable pour le sport que l’utilitaire, la belle est-elle en mesure de nous faire profiter de ses services pendant plusieurs semaines ?
D’après la marque américaine, la tocante sportive peut tenir la charge pas moins de 18 jours en mode connecté, c’est-à-dire sans mettre à contribution le GPS, ni trop abuser des fonctions utilitaires comme la musique avec des écouteurs sans-fil. À ceci, vous pouvez ajouter quatre jours de plus, soit un total de 22 jours d’usage avec la recharge solaire. Avouez que ça semble prometteur !
Dans les faits, ces données semblent un peu surévaluées. Tout d’abord, il faut savoir que la recharge solaire demande une exposition à la lumière au moins pendant 3 heures par jour, en plein soleil. Bien que la zone photovoltaïque soit élargie sur la fēnix 7, on ne gagne au final qu’une journée d’utilisation par rapport à la fēnix 6X Pro Solar de 2021.
Ensuite, on constate que la batterie fond assez vite par rapport à ce qui est annoncé. Nous avons rechargé au maximum notre modèle de test un dimanche soir. Le vendredi à midi, le gestionnaire de batterie annonçait que la batterie n’était plus qu’à 40 %, soit plus que la moitié perdue en même pas cinq jours. Bien que nous ayons utilisé la montre pour suivre environ 1 heure d’entraînement avec le GPS multi-bandes, la décharge semble un peu trop rapide, surtout que nous avons coupé la capture permanente du SpO2 pour nous contenter de relevés manuels.
Il semble donc bien ardu de pouvoir arriver aux 18 jours annoncés par Garmin. La fēnix 7 Sapphire Solar semble même incapable de dépasser les deux semaines d’utilisation. Faute d’une météo clémente, la recharge solaire n’aura pas ralentit le processus de décharge comme nous l’aurions souhaité.
Malgré ça, vous conviendrez que même deux semaines d’autonomie, c’est un temps plus que correct. La concurrence peine souvent à proposer plus de 10 jours d’endurance, voire cinq jours pour certains modèles comme chez Suunto. En revanche, la fēnix 7 Sapphire Solar fait pâle figure devant les performances de sa principale concurrente, la Coros Vertix 2 : 60 jours d’autonomie en mode connecté !
En mode GPS, tout dépendra de vos besoins. Le GPS bi-bande est le plus gourmand, avec une autonomie annoncée de 23 heures sans recharge solaire, 26 heures avec l’aide de l’astre du jour. Là encore, ce sont les estimations de Garmin qu’il faudra revoir à la baisse.
Si vous n’avez cure d’une grande précision de suivi, alors vous pourrez opter pour le suivi GPS classique mono-bande. Dès lors l’autonomie monte de 40 à 57 heures selon le choix de votre constellation de satellites. La recharge solaire permet en outre un petit accroissement des performances, pour peu que vous passiez suffisamment de temps au soleil chaque jour. Dans tous les cas, la fēnix 7 sera largement assez endurante pour la majorité des sorties, que ce soit un bon gros marathon ou un triathlon. Il n’y a vraiment que les sorties d’ultra-trail les plus exigeantes qui risquent de mettre la batterie à mal, à moins de passer sur les modes moins gourmands qui limitent le nombre de relevés. En UltraTrac, la fēnix 7 vous suivra pendant pas loin de 136 heures. Ce temps monte à 289 heures avec la recharge solaire utilisée convenablement.
Pour aller encore plus loin, Garmin lance le mode Expédition. Ce dernier coupe tout capteur non indispensable et fixe les relevés GPS à un point toutes les heures. La batterie peut dès lors tenir 40 jours d’affilée, voire 74 jours avec la recharge solaire. Ce n’est probablement pas le mode qui sera le plus utilisé, mais il est toujours bon d’avoir ce type d’économiseur de batterie sous la main en cas de besoin.
Quant à la recharge solaire, on aura du mal à recommander l’achat d’une fēnix 7 dotée de cette fonctionnalité. Ses bénéfices sont encore trop faibles à notre sens pour justifier la hausse de prix de 100 € à 200 € - pour les versions Sapphire - par rapport aux modèles de base qui en sont dépourvus. Si vraiment cette technologie vous intéresse, nous vous recommandons de vous pencher sur les Garmin Instinct de seconde génération. Ces montres moins gourmandes en ressources promettent une autonomie presque illimitée grâce à la cellule photovoltaïque, même en mode connecté.
Pour ce qui est de la recharge filaire, Garmin reste dans ses habitudes. On retrouve donc le classique port propriétaire que la marque emploie depuis plusieurs années au dos de ses montres connectées sport. Comptez environ 2 heures 30 pour faire le plein complet de la batterie avec un port USB de PC.
Garmin fēnix 7 Sapphire Solar : le verdict de Clubic
Sacré morceau que cette fēnix 7 Sapphire Solar ! Garmin perfectionne une fois de plus la recette déjà excellente des précédentes générations. On apprécie particulièrement le nouveau design de cette smartwatch sport, plus compacte mais toujours aussi robuste. L’arrivée du GPS bi-bande ainsi que du profil HIIT et de la cartographie mondiale sont de bonnes nouvelles, c’était ce qui manquait le plus aux précédentes fēnix. Et que dire de l’écran tactile ? Sans crier au génie, cette addition apporte selon nous un confort salutaire, en particulier lors de la navigation dans les cartes.
Malgré ça, la fēnix 7 Sapphire Solar n’est pas encore parfaite. La dalle tactile assombrit un peu trop l’écran qui devient difficilement lisible en intérieur. On ressent aussi une petite déception sur l’autonomie, pas aussi bonne qu’annoncée. La recharge solaire n’arrange pas vraiment les choses et ne justifie donc pas l’investissement supplémentaire demandé par la marque américaine.
Si vous possédez déjà une fēnix 6, nous vous conseillons de la garder pour le moment, à moins de tenir absolument à l’écran tactile. En revanche, si vous avez un gros budget, que vous voulez une vraie montre sport bourrée de fonctionnalités et de métriques, vous pouvez foncer sans hésiter sur la fēnix 7, qu’elle soit à recharge solaire ou non.
Garmin démontre une fois de plus son incroyable savoir-faire dans la création de montres dédiées au sport. C’est indéniable, la fēnix 7 est une référence incontournable à l’heure actuelle dans le haut de gamme !
- Design plus compact
- Nombreuses fonctions sport et utilitaires
- GPS bi-bande très précis
- Cartographie mondiale
- Enfin une dalle tactile sur une fēnix !
- Autonomie un peu décevante
- Recharge solaire qui manque encore d’efficacité
- Bracelets propriétaires
- Écran plus sombre que sur la fēnix 6
- Prix très élevé
15 octobre 2024 à 11h45