Présentée aux côtés de la Galaxy Watch 7 et de la Galaxy Ring, la nouvelle montre connectée Galaxy Watch Ultra de Samsung entend bien marcher sur les plates-bandes d'Apple, Garmin et cie. Mais a-t-elle ce qu'il faut pour devenir la reine des montres sous Wear OS ? Découvrez-le dans notre test complet.
- Boîtier en titane, verre saphir
- Suivi de santé complet
- Écran magnifique et lumineux
- Partie sport en amélioration (multisport, routines, score de puissance à vélo…)
- Autonomie encore trop limitée
- Montre pas assez étanche pour les sports d'eau en profondeur
- Navigation sur itinéraire perfectible
- Relevés ECG et tension artérielle limités aux smartphones Samsung
Loin des standards habituels de la marque, la Galaxy Watch Ultra marque l'avènement d'une nouvelle ère. Une ère tournée vers le sport, mais aussi vers un suivi de la santé plus poussé que jamais grâce à l'IA. Véritable pavé dans la mare des montres connectées sous Wear OS, la Samsung Galaxy Watch Ultra compte bien marquer son temps. Mais, avec un prix de 699 euros, elle va devoir affronter bien plus que l'Apple Watch Ultra 2.
En effet, Garmin, Suunto et Polar tiennent le haut de gamme depuis des années, ne comptant pas laisser leur place à de nouveaux venus. Il est donc temps de voir ce qu'a dans le ventre la Galaxy Watch Ultra avec un test en bonne et due forme !
Fiche technique Samsung Galaxy Watch Ultra
Processeur | Exynos W1000 |
Système d'exploitation | Wear OS |
Autonomie | 100 Heures |
Forme du cadran | Rond |
Taille de l'écran | 1.5 pouces |
Processeur | Exynos W1000 |
Système d'exploitation | Wear OS |
Smartphones compatibles | Android |
Capacité de stockage | 32Go |
Capacité de la batterie | 590 mAh |
Autonomie | 100 Heures |
Nombre maximum de profils | 100 |
Carte(s) SIM compatible(s) | eSIM |
Réseaux cellulaires compatibles | Réseau 4G |
Prise en charge des SMS / MMS | Oui |
Prise en charge des appels | Oui |
Bluetooth | 5.3 |
Wi-Fi | 4 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Accéléromètre et boussole électronique | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Podomètre | Oui |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
capteur ECG | Oui |
Capteur SpO2 | Oui |
Forme du cadran | Rond |
Taille de l'écran | 1.5 pouces |
Type d'écran | Super AMOLED |
Résolution | 480x480 |
Écran tactile | Oui |
Écran couleur | Oui |
Épaisseur | 12.1mm |
Largeur | 47.4mm |
Longeur | 47.7mm |
Poids | 92g |
DAS membres | 0,356 W/kg |
Design et finitions : une montre connectée conçue pour durer, aux airs d'Apple Watch Ultra 2
Matériaux
Dès l'ouverture de la boîte, la Galaxy Watch Ultra impressionne par ses dimensions. Oubliez la finesse et la légèreté, la nouvelle montre de Samsung est conçue pour durer, mettant pour cela les petits plats dans les grands.
Boîtier en titane, verre renforcé en saphir, certification MIL-STD 810H : Samsung sort le grand jeu. La marque coréenne annonce ainsi que sa smartwatch peut résister jusqu'à une altitude de 9 000 mètres et à des températures allant de -20 à +55 °C. De quoi explorer les plus hautes cimes sans crainte de casse.
En revanche, on reste sur notre faim concernant les profondeurs… En effet, la massive montre connectée n'est pas conçue pour la plongée, contrairement à la Huawei Watch Ultimate. En cause, une certification IP68 et une étanchéité à 10 ATM uniquement. Il faudra donc se contenter de natation en piscine ou en mer peu profonde.
Dimensions
Pour revenir sur le design, la belle ne siéra pas à tous les poignets. Son boîtier carré de 47 millimètres s'avère très épais (pas moins de 12,1 millimètres). Nous passerons sur la comparaison visuelle avec l'Apple Watch Ultra 2, tant elle saute aux yeux…
Précisons plutôt que le bracelet, très large, est de type propriétaire, avec une attache rapide en un clic. L'ensemble pèse pas moins de 96 grammes, ce qui est plutôt lourd et assez encombrant la nuit. Mais c'est dans l'esprit de cette montre connectée, conçue pour en imposer.
Boutons
Sur le côté, Samsung adopte trois boutons, dont un nommé Action (oui, comme sur l'Apple Watch Ultra…). Pas de couronne ou de bague rotative sur ce modèle. En conditions extrêmes, la montre se doit d'être réactive et précise.
D'ailleurs, la nouvelle Galaxy Watch embarque une sirène (86 décibels maximum) et un système de détection des chutes. En cas de pépin, vous pourrez donc appeler les secours facilement.
Pour conclure, il est clair que le design « rond dans un carré » ne séduira pas tout le monde. Toutefois, une chose est sûre : la Galaxy Watch Ultra a de quoi faire face à la concurrence haut de gamme sans rougir, même si elle n'est pas parfaite sur le côté étanchéité.
Écran : 3 000 nits de bonheur dans les yeux !
Conçue pour l'extérieur, la Samsung Galaxy Watch Ultra se devait de posséder un écran à la hauteur de ses ambitions. Pour le coup, c'est une totale réussite de ce côté-là ! La dalle Super AMOLED de 1,5 pouce arrive à rester parfaitement lisible en plein soleil grâce à des pics de luminosité allant jusqu'à 3 000 nits. Pas besoin de se placer à l'ombre pour voir correctement les informations lors d'une activité sportive, c'est juste parfait !
On pouvait craindre qu'il n'en aille pas de même la nuit, mais nous vous rassurons, c'est là aussi une totale réussite. Sans réinventer la roue, Samsung a eu la bonne idée de doter certains cadrans d'un « mode nuit » qui passe l'affichage en rouge et noir. L'ajustement automatique de la luminosité gère d'ailleurs à merveille les variations d'environnement. Quelle que soit l'heure du jour, la dalle Super AMOLED reste donc totalement lisible, sans jamais faire mal aux yeux.
Les puristes pourront pester contre des couleurs trop « flashy », comme souvent sur les montres connectées Samsung. Toutefois, à notre sens, cela amène un côté vivant à la Galaxy Watch Ultra.
Système d'exploitation : Wear OS, avec une touche de Galaxy AI
À la suite à l'abandon de Tizen, Samsung s'est révélée avoir un beau talent pour tout ce qui touche à Wear OS.
La marque sud-coréenne va néanmoins plus loin qu'auparavant en intégrant son intelligence artificielle au sein de la Galaxy Watch Ultra. Attention, nous préférons toutefois vous prévenir que Galaxy AI est ici utilisé à très petite dose. Faut-il y voir un manque d'assurance de la part de Samsung ?
Quoi qu'il en soit, il faut bien avouer que nous restons ici sur notre faim en matière d'interactions… En effet, l'IA n'agit pour l'instant que sur quelques aspects de la Galaxy Watch Ultra :
- Le score d'énergie
- La mesure du seuil fonctionnel de puissance en cyclisme
- La réponse aux messages SMS
Contrairement à l'Amazfit Balance dotée de ChatGPT, l'intelligence artificielle est ici limitée à l'essentiel. Pour en profiter sur la partie SMS, vous devrez d'ailleurs posséder un smartphone Samsung Galaxy Z Flip 6. Difficile pour nous de vérifier la fiabilité des calculs effectués par Galaxy AI ou la pertinence de l'intelligence artificielle dans ce cadre.
En dehors de cela, nous sommes sur du bon vieux Wear OS des familles, avec ses avantages et ses inconvénients déjà bien connus. L'OS de Google regorge de fonctionnalités pour le quotidien, comme le paiement sans contact, l'assistance vocale, la lecture de musique directement au poignet, les appels mains libres, etc. Libre à vous de télécharger les applications tierces qui vous plaisent depuis le Play Store. Les possibilités sont presque illimitées.
Grâce à l'intégration d'une compatibilité eSIM, la Galaxy Watch Ultra peut même se passer de smartphone. L'ajout de petites touches pratiques comme le double pincement des doigts apporte un confort bienvenu. Il vous faudra juste dompter le système et ses nombreux réglages, ce qui n'est pas toujours évidents… Après tout, c'est bien là le Wear OS que nous apprécions tant : exigeant, mais ô combien complet !
Application mobile : un vrai fouillis…
Si, comme nous, vous comptez utiliser la Galaxy Watch Ultra sur un smartphone Android non Samsung, préparez-vous à un vrai chemin de croix ! Pour tirer le plein parti de cette belle montre connectée, il nous aura fallu passer par l'installation de quatre applications :
- Galaxy Wearable
- Galaxy Watch7 Manager
- Samsung Health
- Samsung Smart Switch (optionnel)
Ça fait beaucoup, et ça demande beaucoup de patience lors de la première installation. L'idéal reste de posséder un appareil de la marque, ce qui vous fera gagner pas mal de temps, tout en accédant à toutes les fonctions de votre Ultra. En effet, comme les précédentes années, seuls les propriétaires d'un téléphone sud-coréen bénéficieront du relevé ECG et de la tension artérielle. Une limitation que l'on retrouve bien entendu sur la Samsung Galaxy Watch 7.
Mais revenons à nos moutons. Une fois les applis mobiles et les plugins installés, vous pourrez configurer votre smartwatch avec Galaxy Wearable et suivre vos données santé depuis Samsung Health.
La première est indispensable pour certains réglages, inaccessibles depuis la Watch Ultra. Dommage qu'il faille parfois jongler entre le smartphone et la montre connectée, surtout que cette dernière est conçue pour se passer du Bluetooth grâce à l'eSIM…
Quant à Samsung Health, elle reste égale à elle-même : très simple d'accès, mais complète. Son interface vous permettra de suivre votre santé, enregistrer vos repas, obtenir un coaching pour le sommeil, etc. Tout est accessible aux néophytes, avec des graphiques et des conseils simples à mettre en œuvre.
Notez aussi la présence d'une catégorie fitness, remplie de cours en vidéo et de programmes guidés. Ceux-ci font immédiatement penser à ce qui existe chez Apple… Finalement, on a l'essentiel sous la main. Si les sportifs adeptes de programmes poussés passeront leur chemin, le grand public trouvera sans conteste son bonheur avec les applications mobiles de Samsung.
Suivi sport et santé : une montre connectée centrée sur le multisport
Malgré son aspect massif et son boîtier renforcé de tout bord, la Galaxy Watch Ultra n'est pas spécifiquement conçue pour les baroudeurs, ultra-trailers et autres sportifs de l'extrême. La belle s'adresse avant tout aux amateurs de multisport, adoptant pour cela plusieurs options très sympathiques.
Profil multisport
Tout d'abord, on note la présence de plusieurs profils spécifiques :
- Triathlon
- Duathlon
- Aquathlon
Ceux-ci peuvent être complétés par des profils personnalisables. En quelques appuis, vous pourrez créer votre propre activité multisport contenant jusqu'à trois activités différentes.
Le passage d'un profil à l'autre s'effectue d'un appui long sur le bouton action. Simple et pratique. En revanche, on déplorera l'absence de pauses entre chaque transition. Samsung a de bonnes idées, mais ne va pas aussi loin que des montres spécialisées…
Routines personnalisées
Autre nouveauté sympathique : la création de routines personnalisées. La montre connectée Samsung vous laisse la possibilité d'ajouter jusqu'à 20 activités à la suite, assorties de pauses, échauffements et étirements.
Libre à vous de définir vos objectifs (durée, distance, etc.) pour chaque profil. La transition s'effectue alors automatiquement ou par un glissement sur l'écran. Là aussi, c'est très simple d'accès, les débutants apprécieront !
Profils sportifs
Le reste des profils est tout ce qu'il y a de plus classique. La Galaxy Watch Ultra en propose une bonne centaine. Comme toujours, seule une poignée bénéficie de données spécifiques, comme la course ou le cyclisme.
Samsung met d'ailleurs à profit Galaxy AI pour la partie vélo afin de calculer le score de puissance sans avoir à utiliser un capteur externe. Faute de matériel adéquat, il est impossible pour nous de vérifier la précision de ces calculs. Notez que la Galaxy Watch Ultra intègre maintenant la possibilité de comparer vos temps sur un même trajet. Rien de bien novateur, Suunto le fait depuis des années, mais c'est un petit ajout qui reste sympathique.
Globalement, Samsung fait du Samsung. La marque s'adresse avant tout au grand public, ce qui ne correspond pas spécialement à l'image renvoyée par la Watch Ultra. La montre déçoit particulièrement sur les sports d'eau, avec des profils très basiques. Les amateurs de plongée se tourneront vers Apple ou Huawei pour assouvir leurs envies d'explorer les abysses. Dommage aussi qu'il soit impossible de connecter en Bluetooth des capteurs externes comme une ceinture pectorale ou un pod de course…
Précision GPS et navigation
Avec sa Galaxy Watch 5 Pro, Samsung permettait pour la première fois de son histoire de profiter d'une cartographie hors ligne. Un essai prometteur, que nous espérions revoir sur la Galaxy Watch Ultra. Hélas, il n'en est rien… En effet, le constructeur sud-coréen se contente du minimum, ce qui risque de frustrer plus d'un adepte de sorties en pleine nature.
La montre intelligente est tout juste capable de récupérer des fichiers GPX. Le guidage pas-à-pas fonctionne bien, se contentant de l'essentiel. Le fond de carte reste vraiment trop basique. Par ailleurs, il est impossible de définir des points de repère.
La navigation est donc réduite au minimum, bien que l'écran tactile apporte un vrai confort pour la manipulation du zoom. On est loin des performances d'une Fenix 7 ou d'une Huawei Watch Ultimate, deux montres sport taillées pour la rando.
L'emploi du GPS double fréquence L1+L5 offre une bonne précision, bien que ce dernier tende à amoindrir les distances parcourues. Vous êtes prévenu : la Galaxy Watch Ultra n'est pas conçue pour la randonnée ou l'ultra-trail, malgré sa résistance aux environnements extrêmes.
Précision du capteur de fréquence cardiaque
Passons maintenant en revue le nouveau capteur BioActive de la belle. Sous le boîtier en titane se dissimule un capteur de fréquence cardiaque capable de remonter un joli nombre de données sport et santé :
- Fréquence cardiaque (au repos, en activité, VFC, VO2Max)
- ECG et tension artérielle
- Composition corporelle
- Stress
- Taux d'oxygénation du sang (SpO2)
- Indice AGE (produits terminaux de glycation)
- Score d'énergie
Les deux derniers scores sont des nouveautés centrées sur la santé.
L'indice AGE (encore à l'état expérimental) donne une estimation de votre santé physique globale. Plus vous êtes dans le vert, meilleure est votre forme physique. Le score d'énergie utilise quant à lui Galaxy AI pour donner une vue globale de votre énergie au jour le jour.
La montre utilise pour ce calcul divers paramètres, comme la variabilité de fréquence cardiaque, la régularité du sommeil, etc. Plus le chiffre donné est haut, plus vous êtes apte à faire de l'exercice. Sinon, l'application Samsung Health vous proposera de ralentir un peu.
Dans l'absolu, rien de bien novateur à l'horizon. La concurrence chez Garmin et cie propose déjà ce genre de métrique depuis un moment. Il est donc temps de vérifier ce qu'a le cardiofréquencemètre dans le ventre !
Comme d'habitude, nous avons confronté le capteur optique à notre ceinture pectorale Polar H7 lors d'une activité mélangeant marche et course en alternance. Verdict : la Galaxy Watch Ultra s'en tire très bien ! La montre en titane, malgré son poids élevé, arrive à tenir la cadence face aux brusques changements de rythme cardiaque.
Même lors des accélérations, la Watch Ultra garde le cap, collant de près à la ceinture pectorale. Nous avons toutefois relevé une légère tendance à sous-estimer la fréquence cardiaque, de l'ordre de 1 à 2 bpm en moyenne. Rien de méchant, la montre connectée fait un excellent travail sur le suivi cardio !
Autonomie : du mieux, mais il reste encore du chemin à accomplir pour Wear OS
Voilà des années qu'on nous promet un Wear OS plus endurant, à même de nous accompagner plusieurs jours sans recharge… Cette année, c'est la bonne ! Ou pas…
Ce n'est pas faute d'essayer, pourtant. En dotant sa Galaxy Watch Ultra d'un SoC Exynos W1000 gravé en 3 nm et de la même batterie que sa Watch 5 Pro (soit 590 mAh), Samsung arrive à grappiller quelques heures d'autonomie par rapport à ses anciennes productions. C'est le moins que l'on puisse attendre d'une smartwatch sport à ce prix. Néanmoins, on reste bien loin des monstres d'endurance de chez Garmin ou Huawei.
En vérité, la Galaxy Watch Ultra arrive à faire jeu égal avec l'Apple Watch Ultra 2, mais guère plus. Ainsi, en activant chaque fonction, y compris l'écran Always On, nous avons vidé la batterie en 38 heures environ. Puis, sur un second essai, nous avons coupé un maximum d'options. L'autonomie passe alors à 59 heures.
Ces temps sont très proches de ce qui est indiqué par le constructeur. C'est toujours mieux que les 24 heures que nous peinions à atteindre il y a quelques années ! Malheureusement, c'est insuffisant par rapport à la concurrence. Les sportifs qui aiment les longues sorties devront passer en mode économie de batterie pour atteindre les 48 heures en suivi sport avec cardio + GPS. Une déception guère atténuée par la partie recharge, qui est quant à elle très longue…
Il nous a fallu 1 h 50 pour faire le plein complet de la batterie. Le socle à induction génère seulement 10 watts de puissance. C'est là le prix à payer pour profiter des nombreuses fonctionnalités de Wear OS, toujours aussi gourmand.
Samsung Galaxy Watch Ultra : l'avis de Clubic
Avec sa Galaxy Watch Ultra, Samsung vise plus haut que jamais ! Outre un nouveau design résistant aux conditions extrêmes, la smartwatch asiatique profite d'un large éventail de fonctionnalités pour le suivi de la santé. C'est là une de ses plus grandes forces, en particulier si vous possédez un smartphone de la marque.
Nous apprécions aussi les efforts fournis par le constructeur sur la partie sport. La création de routines personnalisées devrait séduire les adeptes du multisport, de même que les triathlètes. Toutefois, des progrès restent à faire en la matière. Les sportifs passionnés risquent de se sentir frustrés par l'approche parfois trop simpliste de la Galaxy Watch Ultra. On sent bien que Samsung s'adresse avant tout au grand public. C'est particulièrement visible sur la partie navigation, trop en retrait face à la concurrence. Idem pour les sports d'eau, restreints par des profils trop simplistes et une faible résistance à l'immersion.
Pour finir, on déplorera une fois de plus l'autonomie limitée de Wear OS. S'il y a bien des progrès, ils restent trop faibles à notre sens, en particulier pour une smartwatch consacrée aux sports de longue haleine.
La Samsung Galaxy Watch Ultra se destine donc avant tout aux utilisateurs des smartphones de la marque qui veulent un suivi complet en matière de santé, mais prêts à faire des concessions sur la partie sport.
- Boîtier en titane, verre saphir
- Suivi de santé complet
- Écran magnifique et lumineux
- Partie sport en amélioration (multisport, routines, score de puissance à vélo…)
- Autonomie encore trop limitée
- Montre pas assez étanche pour les sports d'eau en profondeur
- Navigation sur itinéraire perfectible
- Relevés ECG et tension artérielle limités aux smartphones Samsung
26 novembre 2024 à 15h35