Le Galaxy Z Flip 6, annoncé début juillet et disponible trois semaines plus tard (le 24 juillet, donc), succède au Z Flip 5. Au fil des versions, le Coréen améliore sa copie en espérant se rapprocher de la perfection. L'an dernier, nous avions beaucoup apprécié le Z Flip 5, même s'il restait critiquable. Parmi nos regrets, le module photographique, que nous jugions trop moyen pour un smartphone haut de gamme.
- Qualité photo du module principal
- Qualité des écrans
- Galaxy AI
- Bonnes performances
- Design réussi
- Chauffe en utilisation intensive
- Autonomie moyenne
- Pas de chargeur fourni
- Prix élevé
Manifestement, Samsung a entendu ces récriminations et a fait évoluer sa caméra de façon non négligeable. Le Z Flip 6 est aussi le premier smartphone pliant à disposer nativement de Galaxy AI, l'intelligence artificielle déjà vue sur les Galaxy S24.
Ces petits changements peuvent-ils faire une grosse différence ? Bonne question, à laquelle on aurait tendance à répondre « oui », surtout lorsqu'on sait que d'autres aspects du Z Flip 6 ont évolué. Et notamment son écran, annoncé comme étant encore plus lumineux.
Nous avons eu la chance d'avoir entre les mains l'un des rares exemplaires disponibles pour la presse. Nous avons vécu avec lui pendant une grosse semaine, histoire de vérifier si le nouveau venu vaut bien les 1 200 euros demandés par son concepteur…
Design et ergonomie : comme un air de famille
Le Z Flip 6 ressemble comme un frère à son prédécesseur, dont il reprend les dimensions et le poids lorsqu'il est déplié (165,1 x 71,9 x 6,9 millimètres pour 187 grammes). Étonnamment, il est 0,2 millimètre moins épais une fois replié (14,9 millimètres, contre 15,1 millimètres pour le Z Flip 5). L'explication de cette imperceptible différence tient essentiellement au travail effectué sur la charnière.
Celle-ci a été, une fois de plus, entièrement repensée afin de limiter le nombre de ses pièces sans diminuer sa résistance. Samsung affirme que cette charnière est certifiée pour résister à au moins 200 000 cycles d'ouverture-fermeture. Elle autorise toujours l'utilisation du smartphone à demi déplié, nous en reparlerons plus loin dans ce test.
Le design évolue par touches subtiles, mais réelles. Le Z Flip 6 reprend la finition mate et un peu plus anguleuse vue sur les Galaxy S24, y compris sur la face arrière. Samsung explique ce petit changement par la volonté d'unifier l'apparence de ses produits haut de gamme. Nous n'allons sûrement pas nous en plaindre, le résultat étant une véritable réussite.
Les parties haute et basse de la face arrière sont recouvertes d'une feuille de verre Gorilla Victus 2. La première héberge un écran de 2,4 pouces ainsi que les deux modules de la caméra dorsale. Rien à signaler de particulier pour la seconde, si ce n'est que sa finition mate la rend insensible aux traces de doigts et autres salissures.
Lorsqu'on manipule l'interface, la pliure de l'écran principale est quasiment imperceptible sous le doigt. Il reste encore un peu de boulot à la R&D de Samsung afin de la faire disparaître complètement lors du toucher, mais on ne peut que constater les progrès réalisés depuis le premier Flip.
Le Z Flip 6 est conforme à la norme d'étanchéité IP48. Il résistera donc à une immersion accidentelle en eau claire pendant 30 minutes jusqu'à 1,5 mètre de profondeur. En revanche, l'appareil n'est hermétique qu'aux corps solides de plus de 1 millimètre. Ce n'est donc pas une bonne idée de l'emporter avec soi à la plage ou de le laisser traîner trop longtemps dans une poche à la propreté douteuse.
Le reste s'avère tout à fait classique. On retrouve les trois touches mécaniques sur le flanc droit, avec celle de mise sous tension hébergeant le lecteur d'empreinte. La face opposée accueille le tiroir pour carte SIM (le smartphone accepte 1 SIM + 1 eSIM ou 0 SIM + 2 eSIM) tandis que la base héberge le port USB-C.
Le design épuré et l'ergonomie réussie du Z Flip 6 en font un produit très agréable à utiliser au quotidien. Nous apprécions son poids mesuré et la qualité de sa finition. Une jolie réussite, donc.
Écrans : magnifiques, vraiment !
L'écran principal du Z Flip 6 est constitué d'une dalle Foldable Dynamic AMOLED 2x LPTO de 6,7 pouces affichant 1 080 x 2 640 pixels. Il bénéficie d'une fréquence de rafraîchissement variable pouvant atteindre 120 Hz maxi, un réglage permettant de la bloquer sur 60 Hz afin de préserver l'autonomie électrique. La certification HDR10+ est bien entendu de la partie, et la luminosité maximale peut atteindre 2 600 nits en pointe HDR. Dès lors, il n'y a rien d'étonnant à ce que l'écran reste parfaitement lisible en plein soleil.
L'écran secondaire est quant à lui constitué d'une dalle Super AMOLED de 3,4 pouces affichant 720 x 748 pixels. Son coin inférieur droit est légèrement amputé afin de laisser une place suffisante à la caméra dorsale. Sa luminosité maximale atteint 2 600 nits en pointe HDR, ce qui la rend lisible en toute occasion.
À la notable exception de la luminosité maximale, qui passe désormais à 2 600 nits, les deux écrans sont similaires à ceux qui équipaient le Z Flip 5. Les images qu'ils produisent démontrent une fois de plus le savoir-faire du fabricant coréen en matière d'affichage. La restitution colorimétrique est excellente, même si les réglages par défaut boostent un peu les couleurs pour les rendre plus avantageuses à l'œil.
Comme d'habitude, les puristes pourront corriger cela en passant par les paramètres d'affichage afin de sélectionner le profil « Naturel » au lieu de « Vif », activé par défaut.
En utilisation quotidienne, les écrans du Z Flip 6 donnent entière satisfaction. Mention spéciale pour l'externe, capable d'afficher de nombreuses informations, d'interagir avec les notifications et de piloter les apps compatibles. Sa présence évite d'avoir à déplier le smartphone à tout bout de champ.
Performances : il est chaud, trop chaud…
Le Z Flip 6 est construit autour d'un SoC Snapdragon 8 Gen 3 de Qualcomm et du GPU Adreno 750. Il est décliné en deux versions comportant 256 ou 512 Go de stockage UFS 4,0, et 12 Go de RAM. Ces caractéristiques haut de gamme laissent présager d'excellentes performances globales. Elles le sont, mais pas autant que l'on aurait pu le croire.
Au petit jeu des benchmarks, le Z Flip 6 obtient 1 497 718 points au test Antutu, qui évalue les performances globales. Son GPU est crédité de 4 253 points avec 3D Mark Wild Life Extreme, tandis que le processeur central récolte 6 671 points GeekBench en multicœur (et 2 197 points en monocœur).
Les performances du Galaxy Z Flip 6 © Marc Mitrani pour Clubic
Le niveau de performances mesuré est donc excellent, mais en retrait de ce que l'on aurait pu attendre de la part d'un tel équipement. À titre de comparaison, le Galaxy S24 Ultra dispose de la même configuration, mais récolte 1 920 580 points Antutu, 5 203 points 3D Mark Wild Life Extreme et 6 832 points GeekBench en multicœur (et 2 204 points en monocœur).
Comme souvent, le coupable est le mécanisme de dissipation thermique. S'il a certes évolué par rapport à celui du Z Flip 5, il est tout de même à la peine. La mesure du throttling (ralentissement de la fréquence de fonctionnement du SoC afin que la surchauffe ne le fasse pas griller) montre qu'après 10 minutes d'utilisation intensive, la fréquence de fonctionnement est réduite de près de 40 %. Elle se stabilise à ce niveau sur la durée, et elle n'a pas bougé pendant les 180 minutes de test.
Fatalement, l'évacuation de la chaleur fait chauffer le Z Flip 6. Notre caméra thermique montre qu'après une quinzaine de minutes en utilisation intensive, la température du clapet supérieur atteint 44,6 °C. Cela n'est pas trop pénalisant en utilisation normale, où l'on tient le smartphone à la verticale par la partie basse. Les joueurs, qui utilisent l'appareil à l'horizontale, risquent d'avoir rapidement chaud aux doigts…
Ce souci de dissipation calorique, que l'on a rencontré sur les générations précédentes du Z Flip, est regrettable. Cela n'empêche pas l'appareil de fournir toute la puissance de traitement nécessaire pour exécuter des jeux 3D, ou des logiciels de montage vidéo ou d'édition photographique sans latence ni ralentissement.
Logiciel : 7 années d'intelligence artificielle
Le Galaxy Z Flip 6 est équipé d'Android 14 et de One UI 6.1.1, la surcouche remplaçant l'interface par défaut de l'OS de Google. Nous avons déjà dit à maintes reprises tout le bien que nous pensions de One UI. Ce n'est certainement pas cette mouture, déjà vue sur les Galaxy S24, qui nous fera changer d'avis.
Avant d'aller plus loin, précisons que Samsung est le seul constructeur (avec Google) à garantir la disponibilité de mises à jour majeures d'Android et la fourniture des patchs de sécurité pendant 7 ans. Reste à savoir si le smartphone résistera assez longtemps pour en profiter.
OneUI 6.1.1 fait bénéficier le Z Flip 6 de Galaxy AI, l'intelligence artificielle concoctée par Samsung (et Google). Nous avons présenté son fonctionnement et ses apports concrets dans un article détaillé que nous lui avons consacré lors du lancement des Galaxy S24.
Les fonctionnalités de Galaxy AI © Samsung
Samsung profite de la commercialisation des Flip 6 et Fold 6 afin d'ajouter quelques nouveautés bienvenues à ses outils d'IA. Il ne s'agit pas de révolution, mais d'évolutions logiques et attendues. On ne va pas toutes les passer en revue ici, mais citer celles que nous jugeons les plus marquantes.
Le mode écoute peut traduire en temps réel une conférence ou un cours, et le retranscrire. La traduction instantanée est disponible sur les applications vocales tierces comme WhatsApp, Google Meet ou Instagram.
Lorsqu'on reçoit un message sur le Z Flip 6 (et pas sur le Z Fold 6, étrangement), il suffit d'effleurer l'écran externe pour faire apparaître une liste de réponses suggérées. Pour cela, l'IA s'appuie sur les sept derniers échanges de la conversation. Impossible malheureusement d'activer cette fonction sur notre modèle de test : est-ce un bug, ou sera-t-elle intégrée dans une mise à jour distribuée au lancement ?
D'autres fonctionnalités de l'IA de Samsung © Samsung
La reformulation automatique de texte s'enrichit d'une fonction de rédaction générative. Baptisée « Compositeur », elle repose sur un prompt de 125 caractères maximum, sur le type de support (standard, e-mail, réseaux sociaux ou commentaire) et sur le ton souhaité par l'utilisateur (professionnel, détendu ou poli). Elle génère ensuite un petit texte que l'on pourra insérer directement dans la zone de saisie.
L'IA sait interpréter correctement les croquis les plus ratés ! © Marc Mitrani pour Clubic
En matière de création, nous apprécions particulièrement la retouche générative. Elle permet d'ajouter à une photo un élément supplémentaire en esquissant un croquis à l'écran : l'IA se charge de le transformer en un élément réaliste de l'image ! La fonction est certes impressionnante, si l'on sait dessiner un minimum avec le bout du doigt.
Studio Portrait aime rajouter des cheveux aux chauves…. © Marc Mitrani pour Clubic
Studio Portrait génère des avatars à partir d'une photo. Quatre styles sont disponibles : Comic, Cartoon 3D, Aquarelle et Esquisse. Manifestement, l'IA cherche à se faire bien voir de l'utilisateur, puisqu'elle a tendance à rajouter des cheveux là où il n'y en a pas, supprime les rides et rhabille le sujet à sa convenance… Amusant, à défaut de produire une image fidèle !
À n'en pas douter, Galaxy AI gagne ici en maturité. Précisons pour finir qu'un mode « déconnecté » autorise un traitement local pour la plupart des fonctions liées à l'intelligence artificielle.
Autonomie et charge : le maillon faible
Le Galaxy Z Flip 6 dispose d'une batterie non amovible de 4 000 mAh, soit 300 mAh de plus que celle du Z Flip 5. Cela influence-t-il véritablement l'autonomie ? Pas tellement, à vrai dire. En utilisation raisonnable, c'est-à-dire sans trop forcer sur le jeu, le streaming vidéo, et sans déplier à tout bout de champ le smartphone, on dépasse tout juste une journée avant d'être à sec.
Si l'on abuse des bonnes choses comme le jeu vidéo (plus de 30 minutes dans la journée), deux épisodes de séries en streaming, quelques dizaines de photos et pas mal de messagerie instantanée, l'autonomie prend un sérieux coup dans l'aile. Il ne faudra pas compter finir la journée sans passer par la case recharge.
Bien entendu, ces constatations sont liées à la façon dont on utilise le Z Flip 6. Si l'on se contente essentiellement de l'écran externe et qu'on ne le déplie pas très souvent (une quinzaine de fois dans la journée, dans notre cas), on pourra facilement dépasser la journée. Il reste aussi possible d'ajuster les paramètres d'économie d'énergie pour augmenter l'autonomie (désactiver Always On Display, fermer les applications fonctionnant en arrière-plan, etc.).
Cette autonomie médiocre serait moins pénalisante si Samsung intégrait une « charge rapide ». Ce n'est malheureusement pas le cas, puisqu'il annonce qu'avec un chargeur « rapide » de 25 watts, il faut tout de même 30 minutes pour atteindre 50 % et près de 2 heures pour 100 %.
Bien évidemment, aucun bloc d'alimentation n'est fourni avec le Z Flip 6. Il faudra débourser une trentaine d'euros afin de se le procurer, ou utiliser celui qui prend la poussière chez vous et dont vous ne connaissez pas les caractéristiques techniques ni la fiabilité. En cas de problème, nous vous souhaitons bien du plaisir avec le SAV…
Pour clore ce chapitre, précisons que le Z Flip 6 est compatible avec les chargeurs par induction ainsi que la charge inversée. Cette dernière sera utile afin de redonner un peu dénergie à une montre connectée ou à des écouteurs.
Photo et vidéo : bien meilleurs, enfin !
La caméra dorsale du Z Flip 6 se compose de deux modules :
- Module principal : capteur de 50 Mpxl (photosites 1 µm) ; objectif de 23 millimètres ouvrant à f/1,8 : autofocus dual pixel ; stabilisation optique ;
- Ultra grand-angle : capteur de 12 Mpxl (photosites 1,12 µm) ; objectif de 14 millimètres ouvrant à f/2,2 ; angle de vision de 123 degrés.
La caméra frontale est quant à elle constituée d'un capteur de 10 Mpxl (photosites 1,22 µm) et d'un objectif de 23 millimètres ouvrant à f/2,2.
Le Z Flip 6 reprend à l'identique la configuration photographique de son prédécesseur à un (très) gros changement près. Le module principal prend ainsi du gallon, car il ne s'agit ni plus ni moins que de celui équipant les Galaxy S24 et S24 Plus. Cela laisse augurer un bond qualitatif bienvenu, l'aspect photographique n'étant généralement pas celui qui en met plein la vue sur un smartphone pliant.
En bonne luminosité, le nouveau module principal tient effectivement ses promesses. L'image est d'excellente qualité lorsqu'on utilise la distance focale nominale (23 millimètres) et sa colorimétrie fidèle. Malgré l'absence de téléobjectif, Samsung annonce un zoom 2x « qualité optique ».
Il s'agit en réalité d'un recadrage de l'image du module principal agrémenté d'un algorithme de traitement numérique à la sauce IA. Le 2x « qualité optique » s'avère tout à fait honorable, voire très bon, tant que l'on ne remarque pas les quelques aberrations chromatiques présentes sur les scènes contrastées. Il est vrai qu'il faut examiner l'image minutieusement sur un moniteur informatique afin de s'en rendre compte… ce que l'immense majorité des utilisateurs ne fera jamais.
L'illusion perdure en zoom 4x, l'IA de traitement du signal étant plutôt douée. Étonnamment, le facteur de zoom 10x, valeur maximale disponible ici, reste fréquentable si l'on ne cherche pas à recadrer l'image.
L'ultra grand-angle s'avère nettement moins enthousiasmant, ce qui n'est pas très surprenant. La mollesse du piqué sur les bords de l'image est bien présente, tandis que la définition moyenne du capteur (12 Mpxl) n'autorise pas complètement la reproduction des détails les plus fins. Pour le constater, il faudra là aussi passer par un écran informatique et examiner l'image à 100 %.
Cela dit, il reste tout à fait exploitable. Il souffre de la comparaison avec les images du module principal, la différence qualitative sautant aux yeux. Mais pour un usage quotidien, pour les fêtes entre amis ou tout autre événement familial, il fera le boulot.
Ces constatations restent valables en luminosité moyenne, le module principal étant un véritable atout. Nous l'avons testé dans différentes conditions, et il ne nous a jamais déçus. Bon point aussi pour le mode portrait, qui ne se laisse pas facilement piéger (y compris sur les sujets non humains) ainsi que pour la macrophotographie, malgré l'absence d'un mode dédié.
Enfin, les images produites en faible luminosité ou la nuit suivent la même tendance qu'en plein jour, avec toutefois un zoom 2x « qualité optique » un peu moins convaincant. Le bruit numérique et le lissage, plus présents, ont tendance à gommer rapidement les détails les plus fins, le résultat restant tout de même exploitable jusqu'en 4x.
L'aspect vidéo s'avère lui aussi très soigné. Le Z Flip 6 peut enregistrer des séquences en Ultra HD 60 images par seconde maximum, et l'on peut choisir le codec (HEVC par défaut) et éventuellement activer le mode « haut débit » afin d'augmenter le débit binaire. Il est possible d'enregistrer en HDR10+, il faudra juste activer l'option dans les paramètres de prise de vue. Sans atteindre le niveau de ce que propose une caméra d'action, la stabilisation d'image reste largement suffisante.
L'audio est correct par défaut, les micros intégrés faisant du bon boulot. La fonction « zoom avant du micro », qui effectue un focus sur l'audio de la scène zoomée, peut s'avérer utile. Même chose avec l'enregistrement audio 360 degrés, qui utilise les micros des écouteurs Galaxy Buds Pro 2 (et sûrement ceux des Buds Pro 3 nouvellement annoncés) pour capter un son spatialisé assez étonnant.
À n'en pas douter, le changement de module principal sur la caméra dorsale est l'une des nouveautés les plus appréciables du Z Flip 6 en matière de photographie. La qualité des images produites est enfin digne de ce que l'on peut attendre d'un smartphone pliant haut de gamme, même si l'ultra grand-angle laisse encore un peu à désirer. Le zoom « qualité optique » se révèle étonnamment réussi et fait illusion, pour notre plus grand plaisir.
Galaxy Z Flip 6 de Samsung : l'avis de Clubic
Si le Galaxy Z Flip 6 n'est pas une révolution par rapport à son prédécesseur, il offre de nombreuses améliorations bienvenues. L'une des plus marquantes au niveau matériel est le changement du module principal de l'appareil photo.
Celui-ci permet enfin de créer des images largement au-dessus de la moyenne, y compris en utilisant le zoom 2x « qualité optique », plutôt bon compte tenu de son origine numérique. On apprécie aussi l'évolution subtile, mais bien réelle du design, la finition mate et plus anguleuse se révélant très réussie. Les deux écrans font aussi partie des points forts, et l'on apprécie que Samsung ait progressé dans l'atténuation de la pliure de l'écran, presque imperceptible visuellement et au toucher.
Côté puissance de calcul, le SoC Snapdragon 8 Gen 3 dispose de tout ce qu'il faut. On regrette toutefois qu'après une dizaine de minutes d'utilisation intensive, sa fréquence de fonctionnement baisse notablement pour atténuer la surchauffe du composant.
Autre point positif, l'intégration intelligente de Galaxy AI, qui évolue par petites touches afin de prendre en compte les spécificités du smartphone pliant.
Aussi réussi soit-il, le Z Flip 6 souffre de trois défauts : une autonomie moyenne, l'absence de charge véritablement rapide et un prix que nous trouvons toujours aussi élevé. Certes, il reste identique à celui de son prédécesseur, alors que nous craignions une augmentation. Espérons qu'un jour, Samsung réussira à faire tomber son prix de vente en dessous de 1 000 euros (on aime rêver, chez Clubic)…
- Qualité photo du module principal
- Qualité des écrans
- Galaxy AI
- Bonnes performances
- Design réussi
- Chauffe en utilisation intensive
- Autonomie moyenne
- Pas de chargeur fourni
- Prix élevé
Fiche technique Samsung Galaxy Z Flip6
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 12 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 14 |
Surcouche Android | One UI 6.1.1 |
Assistant vocal | Bixby, Google Assistant, Gemini |
Taille de l'écran | 6.7 pouces |
Type d'écran | LTPO AMOLED 2X |
Définition de l'écran | 1080 x 2640 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 426 ppi |
Écran HDR | Oui |
Taille de l'écran | 3.4 pouces |
Type d'écran | AMOLED |
Définition de l'écran | 720 x 748 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 306 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Processeur | Snapdragon 8 Gen 3 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | Octacore |
Fréquence CPU | 3.3GHz |
GPU | Adreno 750 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 25W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 3 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 12 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 10 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30/60fps, 1080p@60/120/240fps, 720p@960fps |
Stabilisateur caméra | Optique |
Flash arrière | Dual-LED |
Taille des photosites objectifs arrière | 1 µm, 1,12 µm |
Taille des photosites objectifs frontaux | 1,22 µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1,8, f/2,2 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2,2 |
Zoom Optique | non (2x "qualité optique") |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Nombre total eSIM | 2 |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 7 |
Bluetooth | 5.3 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB Type-C 3.2 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur (Ouvert) | 165.1mm |
Hauteur (Plié) | 85.1mm |
Largeur (Ouvert) | 71.9mm |
Largeur (Plié) | 71.9mm |
Epaisseur (Ouvert) | 6.9mm |
Epaisseur (Plié) | 14.9mm |
Poids | 187g |
Certification IP | IP48 |
Indice de réparabilité | 8 |
DAS tête | 1,09 W/kg |
DAS tronc | 1,511 W/kg |
DAS membres | 2,59 W/kg |