« Souvenez-vous d'Amy Winehouse en téléchargeant le révolutionnaire Back to Black sur Zune », indiquait lundi soir le compte Twitter @tweetbox360, géré par les relations presse de Microsoft en Grande Bretagne, dans un message suivi d'un lien conduisant vers la plateforme de téléchargement. De nombreuses réactions se sont alors enchaînées pour dénoncer cet opportunisme de mauvais aloi. « Tweetbox360 montre son mauvais goût en essayant de faire rentrer de l'argent à partir de la mauvaise fortune des autres. Bien noté », écrivait par exemple dans la foulée le compte @Curinor.
Le tir a été rectifié une heure plus tard, avec deux nouveaux messages. « Toutes nos excuses à quiconque a pu penser que notre tweet précédent concernant le téléchargement d'Amy Winehouse semblait répondre à des motivations purement commerciales. C'était loin d'être le cas, nous vous l'assurons », rassure Microsoft, avant de se fendre d'un nouveau message de condoléances, dépourvu cette fois de tout lien de téléchargement. La maladresse n'est toutefois pas passée inaperçue, que ce soit en Grande Bretagne ou dans le reste du monde. L'AFP y est par exemple allée de sa dépêche relatant l'incident dans le courant de la nuit.
Microsoft est pourtant loin d'être le seul à capitaliser sur la médiatisation du décès de la jeune diva britannique. La plupart des boutiques de musique en ligne ont dès dimanche placé la chanteuse en tête de gondole de leurs vitrines numériques. Qu'il s'agisse d'iTunes, d'Amazon, de la Fnac ou de VirginMega, beaucoup font appel à des bandeaux en forme d'hommage invitant à télécharger les albums d'Amy Winehouse. Non sans raison d'ailleurs : la défunte a retrouvé depuis quelques jours le « top des ventes » qu'elle avait occupé en France comme dans le reste du monde à la sortie de son album Back to Black.