On compterait aujourd'hui quelque 600 000 consommateurs de musique en ligne payant pour un service de diffusion en direct (streaming) selon le SNEP. Un engouement suffisant pour qu'éclose aux côtés d'acteurs tels que Deezer ou Spotify de nouveaux services, à l'image de Mioozic, lancé officiellement ce lundi.
Présenté comme le « site de diffusion musicale par style », Mioozic propose à l'internaute d'écouter sa musique par l'intermédiaire de canaux prédéfinis correspondant à un style, un genre, un pays, une danse ou un instrument particulier. Le site ne propose donc ni moteur de recherche, ni sélection d'un artiste ou d'un morceau donné. En revanche, on pourra placer en favoris certains styles ou programmer sa propre « combinaison de styles », de façon à obtenir un « mix » adapté à ses goûts. Il est par ailleurs possible de passer un titre, de mettre la lecture en pause, ou de programmer la bascule vers un autre genre musical au prochain morceau.
A la différence d'une web-radio traditionnelle, le site promet des titres régulièrement renouvelés au sein d'une même sélection, sans coupure publicitaire. Les morceaux sont pour l'instant diffusés en MP3, compressés à 128 Kb/s. Le catalogue compterait au lancement quelque 600 000 titres, mais devrait rapidement passer à plusieurs millions, suite à la signature de nouveaux accords avec les maisons de disque. Si trente jours d'essai sont offerts lors de l'inscription, le service est payant, avec différentes formules de type abonnement : 3 euros pour 24 heures, 9 euros pour un mois et 72 euros pour un an. Les morceaux sont pour l'instant diffusés en MP3, compressés à 128 Kb/s.
Dans l'entretien ci-dessous, réalisé par Jean-Michel Billaut, David Sutrat de Mioozic explique que la majeure partie des recettes perçues ira aux maisons de disques partenaires.