La légalité de Grooveshark est contestée dans plusieurs pays, car le service n'a pas ou plus d'accords avec les maisons de disques. Il repose en fait sur le même principe qu'un service comme YouTube, c'est-à-dire qu'il met à disposition les fichiers soumis par les internautes, en se rangeant derrière le statut d'hébergeur. Il dispose ainsi de morceaux voire même d'artistes dont sont privées les plateformes concurrentes.
Malheureusement cette grande force constitue également sa grande faiblesse, indépendamment des considérations légales, puisque son catalogue inédit comprend d'innombrables doublons, et n'offre aucune garantie en terme de qualité.
Grooveshark s'aligne sur la concurrence
La nouvelle version de Grooveshark s'aligne quoi qu'il en soit avec la concurrence. Le service mise pour commencer sur la découverte, au travers d'une nouvelle page d'accueil offrant des recommandations ou de radios personnalisées. Il repose pour ce faire sur l'historique de l'utilisateur.Grooveshark inaugure également une nouvelle fonctionnalité sociale : une barre latérale affichant la musique qu'écoutent ses amis Facebook et Twitter, comme sur Spotify. Les utilisateurs peuvent également partager de la musique sur ces réseaux sociaux.
Le service lance enfin un tableau de bord à destination des artistes. À défaut de leur verser des dividendes, le service leur permet de découvrir qui sont leurs auditeurs ainsi que diverses statistiques liées à leur musique. Cocasse !
La nouvelle version de Grooveshark est accessible dès à présent aux détenteurs d'un compte (gratuit). Pour en bénéficier, ils doivent commencer par se connecter, puis se rendre à cette adresse. Des abonnements payants sont proposés, et à défaut d'application pour iOS, le service propose depuis peu une version mobile HTML5 de son site Internet.