Afin de mettre un terme à toutes ces rumeurs. Spotify a indiqué n'avoir « aucune intention de vendre. Nous travaillons tous les jours à construire le meilleur service de musique afin qu'il s'inscrive sur le long terme ». Le message est donc clair, le portail cherche à rendre viable son modèle économique et à rentabiliser ses 500 000 abonnés payants.
Présent dans sept pays européens, Spotify cherche désormais à s'attaquer au marché américain. L'hypothèse de TechCrunch signifie alors qu'Apple verrait d'un mauvais œil l'arrivée de ce modèle, venant concurrencer l'iTunes Store. Interrogé sur ce point, le porte-parole du site Jim Butcher a rappelé : « Nous ne faisons normalement aucun commentaire sur ce genre de spéculation, mais nous voulons qu'il soit clair que nous n'avons absolument aucune intention de vendre Spotify ».
Reste enfin à connaître la viabilité du modèle « Freemium ». D'un côté une masse d'internautes utilisent gratuitement le service d'écoute en ligne de musique permettent au suédois Spotify d'attirer des annonceurs. De l'autre, les abonnés qui disposent de fonctions supplémentaires comme l'écoute hors-ligne. Ces derniers permettent notamment à la plateforme d'avoir une rente quasi-fixe.