L'entreprise suédoise pourrait laisser plus de libertés aux utilisateurs non-abonnés, afin de compenser les pertes engrangées ces dernières années.
Spotify répond aux plaintes de nombreux utilisateurs
La version gratuite du service de streaming ne laisse que peu de libertés à ses usagers. Vous êtes pour l'instant en mesure de sélectionner une playlist ou un album, mais aussi contraints d'écouter les titres aléatoirement choisis par l'application. Vous ne pouvez par ailleurs sauter une chanson que six fois par heure. Ces restrictions ont jusqu'à présent permis à Spotify d'inciter plus rapidement ses utilisateurs à s'abonner pour 9,99 euros par mois. Mais les lourdes dépenses engagées par l'entreprise l'obligent à attirer encore plus de clients.La firme devrait ainsi annoncer le 24 avril à New York une mise-à-jour du modèle gratuit. Ce dernier ressemblerait alors de plus en plus à la version payante pour attirer encore plus de potentiels clients. Les utilisateurs auraient-ils enfin un peu plus de contrôle sur ce qu'ils écoutent ? Il faudra attendre une annonce officielle par le site de streaming pour en savoir plus.
Spotify espère 96 millions d'abonnés
Les utilisateurs abonnés au service payant sont essentiels au modèle économique de Spotify. Ils représentaient en 2017 près de 90 % des revenus de l'entreprise. Or, moins de la moitié des usagers sont abonnés au service de streaming. La difficulté majeure pour Spotify sera donc de transformer les prochains utilisateurs en futurs clients, afin de passer de 71 millions d'abonnés actuellement à plus de 96 millions d'ici la fin de l'année. Pour ce faire, la firme suédoise compte totaliser plus de 200 millions d'utilisateurs, soit un peu plus de 40 millions d'usagers supplémentaires.De tels résultats semblent nécessaires pour rassurer les investisseurs, qui vont débourser plus de 2 milliards d'euros de royalties aux maisons de disques. Ils devront aussi combler les pertes grandissantes du service musical, s'élevant en 2016 à 539 millions d'euros.