La NASA travaille à mieux connaître l'astéroïde Bennu, qui pourrait frapper la Terre en 2135... mais se prépare aussi à réagir pour éviter tout scénario catastrophe. Pour ce faire, les scientifiques parient sur deux engins spatiaux, HAMMER et OSIRIS-REx.
Les menaces venant de l'espace sont surveillées avec beaucoup d'attention de la part de la NASA.
Preuve en est avec l'astéroïde Bennu, qui pourrait frapper la Terre le 21 septembre 2135. Même si le risque est relativement faible - 1 chance sur 2 700 - et que l'impact n'aurait lieu que dans longtemps les équipes de la NASA accompagnées d'autres administrations et laboratoires travaillent déjà à des scénarios pour dévier sa trajectoire ou le faire exploser.
Pour ce faire, l'engin spatial HAMMER - Hyper-velocity Asteroid Mitigation Mission for Emergency Response - pourrait être envoyée. Avec ses 8 tonnes, la fusée serait capable de détourner l'astéroïde de sa trajectoire, et éviter qu'il ne tombe sur la Terre.
Dans le cas où ce ne serait pas suffisant, la NASA pourrait même faire exploser un dispositif nucléaire pour briser l'astéroïde. Ça ne vous rappelle rien ?
Un autre engin spatial pour mieux connaître Bennu
Mais cette fusée ne devrait pas partir à l'attaque de Bennu tout de suite. En attendant, la NASA préfère s'informer sur l'astéroïde, grâce à un autre engin spatial nommé OSIRIS-REx. Son but est simple : rapporter sur Terre un échantillon de l'astéroïde. Mais comme pour tout dans l'espace, cette mission est longue et permettra d'obtenir de nombreuses autres informations.Comme indiqué sur le site Asteroid Mission, OSIRIS-REx vient d'entamer sa phase d'approche de l'astéroïde. Cette phase va permettre d'obtenir de précieuses informations sur sa forme, mais aussi sa façon de tourner ou les risques qu'il amène.
Il faudra attendre le 3 décembre 2018 pour que l'engin soit réellement proche de l'astéroïde. Les scientifiques chargés de la mission vont alors s'assurer d'obtenir une meilleure visualisation de Bennu, grâce aux nombreux tours en orbite qu'effectuera OSIRIS-REx. D'autres données seront collectées au fur et à mesure. Pour terminer, OSIRIS-REx se rapprochera très fortement pour obtenir un échantillon, et le ramener ensuite sur Terre à partir de mars 2021.